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Rogue One : A Star Wars Story | 2016


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 15/05/2017 | Lu 2542 fois






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Rogue One : A Star Wars Story | 2016

Affiche et synopsis

Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire...

Présentation

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…
 
Exilé sur Lah’mu, Galen Erso, ingénieur de talent ayant quitté l’Empire, y vit caché avec sa femme et sa petite fille Jyn. Un jour, une troupe de l’Empire galactique débarque sur la planète pour venir chercher Galen et l’obliger à terminer la construction de l’Etoile de la Mort. Les soldats de l’Empire tue Lyra, la femme de Galen, alors que la petite Jyn, sur ordre de ses parents, est partie se cacher pour se mettre en sécurité. C’est Saw Gerrera, un ami de la famille et opposant à l’Empire, qui va recueillir Jyn pour l’élever et prendre soin d’elle.
 
Quinze ans plus tard, Jyn, qui vit sous un nom d’emprunt, est capturée et envoyée dans un camp de travail de l’Empire. Mais en chemin, elle est libérée par les membres de l’Alliance Rebelle. Cette action est menée par le capitaine Cassian Andor, qui l’emmène sur la base secrète de l’Alliance située sur Yavin IV. Là elle va faire la connaissance de tous les Rebelles, et de leur chef, Mon Mothma. Cette dernière informe Jyn de la construction de l’Etoile de la Mort par son père. Elle lui explique également que Galen a chargé un pilote qui a déserté l’Empire, Bodhi Rook, de transmettre un message à Saw Gerrera. Ce message est d’une importance capitale, puisque Galen y révèle qu’il a volontairement placé une faille dans l’Etoile de la Mort permettant de la détruire !
 
Comme Saw Gerrera est un radical au sein de la Rébellion et qu’il est peu enclin à parler à ses semblables, Mon Mothma pense que Jyn, du fait qu’elle a été élevée par Saw, est la mieux placée de tous pour aller récupérer ce message. Et par la même occasion, c’est aussi une chance pour elle de retrouver son père…
 
Jyn accepte donc la mission que lui a assignée Mon Mothma et fait équipe avec Cassian Andor et son robot K-2SO. Ils mettent le cap sur la planète Jedha où ils comptent retrouver Saw Gerrera. Mais alors qu’ils sont dans la capitale de Jedha, Jyn et Cassian se trouvent un peu par hasard des alliés, tandis que le Grand Moff Tarkin, du haut de son Etoile de la Mort, donne l’ordre de frapper d’un tir destructeur la capitale…
 
A partir de là commence vraiment l’histoire de ces héros injustement méconnus, à qui pourtant la galaxie doit son salut… Nom de code de cette équipe de choc ? Rogue One !
 
Situé entre les Episodes III et IV de la saga Star Wars, ou si vous préférez, juste avant le début des événements de la Trilogie originale, cet épisode a pour but d’expliquer comment Leia Organa s’est retrouvée en possession des plans de l’Etoile de la Mort. 
 
En tant que fan de longue date de la Guerre des Etoiles, après ce nouveau crû Star Wars (Episode 7 Le Réveil de la Force), mon engouement pour la saga en a pris un sacré coup, pour toutes les raisons que j’évoque ici. C’est pourquoi j’ai tardé à visualiser « Rogue One », de peur d’être à nouveau très déçue…
 
Et bien en fait, autant j’ai pesté après cet Episode 7, autant je suis conquise par Rogue One ! Bon sang, c’est du tout bon ! Voilà un film qui s’intègre parfaitement dans la continuité des autres films et qui respecte l’essence même de la saga et de ce formidable univers. Bref, c’est du Star Wars, et pas du grand show fourre-tout et bourré d’incohérences comme l’Episode 7.
 
Ici, on a une histoire, qui est intéressante et bien construite. Des nouveaux personnages (Jyn Erso, Cassian Andor, Galen Erso, Bodhi Rook, Chirrut Imwe, Baze Malbus, Saw Gerrera) sans prétention, qui pourtant sont bien foutus et attachants. Un robot nommé K-2SO qui est génial. Des personnages connus (Mon Mothma, Bail Organa, Grand Moff Tarkin, Dark Vador, Leia Organa) avec qui on baigne cent pour cent dans le jus Star Wars. Des vaisseaux spatiaux, des machines, des paysages et des décors comme je les aime. Franchement, ça fait rêver. Et puis on a des effets spéciaux qui sont foutrement bien réalisés et qui sont au service du scénario. Et pour finir, une musique familière, mais avec quelques variations sympathiques, même si cela peut surprendre un peu.
 
Et cerise sur le gâteau ? Un final dont on ne s’attendait pas de la part de Disney. Une fois le rideau baissé, on en a la chair de poule. C’est grandiose, quoi. Et très réussi.
 
En conclusion, j’ai adoré « Rogue One ». Et puisque pour ma part c’est malheureusement foutu pour la nouvelle trilogie avec Rey, eh bien, je devrai me contenter de cet unique plaisir.

Koyolite Tseila
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💬Commentaires

1.Posté par Frédéric VASSEUR le 18/12/2016 21:52 | Alerter
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FredV
J'ai trouvé ce film brillant. C'est un film de guerre, comme on en a vu beaucoup sur la deuxième guerre mondiale, mais dans le contexte de Star Wars. En parallèle de la saga, il s'affranchit d'un certain nombre de codes (la musique, le générique déroulant et quelques autres éléments) mais il est totalement inscrit dans la continuité.
L'exercice était particulièrement difficile : offrir une intro à l'épisode IV, celui qui ouvrait la saga. Et c'est réussi, l'ensemble est très crédible et le raccord avec l'histoire est impeccable.
Visuellement splendide, ce film est très bien réalisé. Que ce soit pour les plans large, les scènes intimistes ou les batailles, j'ai trouvé la réalisation exemplaire.

2.Posté par Maestro le 27/12/2016 08:43 | Alerter
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Maestro
Après l'échec relatif de l'épisode 7, j'attendais cet épisode de pied ferme. Et mes attentes ont été comblées. Attention, ma critique peut contenir des spoilers.

Le début est pourtant un peu poussif. Première surprise : pas de texte déroulant mais une entrée directe dans le vif du sujet. C'est déstabilisant. Deuxième chose : on passe très rapidement d'une planète à l'autre, abordant une foultitude de personnages dont il faut retenir les noms et qualités en vrac. Disons que les 20 premières minutes sont compliquées. Mais ensuite, ça se décante. Dès que l'héroïne entre en contact avec la rébelion, tout se met en place. Le scénario émerge du magma et on est emporté.

Quinze ans auparavant, Jyn s'est retrouvée seule quand sa mère a été tuée et son père enlevé par l'armée impériale. Elle n'a dû son salut qu'à la rébellion, et en particulier à Saw Guerrera. Devenue adulte, elle se pose des questions sur son père et les raisons de son abandon. La rébellion lui révèle qu'il est lié à la construction d'une arme de destruction massive, et qu'elle est un élément capital pour le retrouver et faire échec aux plans de l'Empereur. Jyn se met donc en route avec le capitaine Cassian, qui a des ordres secrets. En chemin, ils se créent des ennuis et se font de nouveaux alliés. Ils retrouvent la trace Galen, le père de Jyn, qui meurt juste après avoir revu sa fille. Il a néanmoins le temps de révéler un secret : l'arme a une faille, qu'il a placée délibérément. Les plans stockés sur la planète Scarif indiquent cette faille.

Informés des plans de l'Empereur, les rebelles discutent mais n'arrivent pas à un consensus pour voler les plans de l'arme. Face à cette indécision paralysante, un petit groupe de rebelle vole un vaisseau impérial capturé et se rend sur Scarif. Nom de code : Rogue One ! Mais Scarif est une planète bien protégée. Il va falloir agir de manière rapide et intelligente. Beaucoup de braves y laisseront la vie. Mais à les plans sont volés et emmenés au loin par la fille de Bail Organa.

Et donc, après un début poussif c'est un véritable festival ! J'ai particulièrement apprécié les aspects suivants :
- un bon scénario, complexe juste à point
- des rebondissements et du suspense même quand on sait comment ça se termine
- de bon dialogues, avec quelques répliques qui font mouche
- des personnages bien réussis : Jyn, Cassian, Saw, K2SO...
- un respect global de l'univers Star Wars : costumes et décors fidèles à l'épisode IV, compréhension de ce qu'est la Force
- la présence ...

3.Posté par Kane Banway le 09/01/2017 14:42 | Alerter
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Un très bon film, à des années lumière du VII trop "propre-et-tout-public"... Il y a énormément de chose à analyser et à lire dans la construction de ce qui soude cette équipe ensemble jusqu'au final, des choix de réalisation plus que louable, le retour du sabre laser en élément rare, terrifiant et dévastateur. Des scènes d'actions qui s'enchaînent sans donner cette impression de "non-stop" désagréable pourtant commun aujourd'hui, pour terminer sur "grand final" surprenant compte tenu du studio qui produit le bestiaux...
Rogue One, ou le véritable avènement de cet espoir qui est donné dans l'épisode suivant.

En point négatif : certaines scènes irréaliste (les héros à la visée toujours impeccable, les stormtroopers toujours doté de leur légendaire capacité à tirer sur les murs d'un couloir étroit au lieu des deux héros qui se tiennent debout au milieu...).
Le groupe qui se forme un peu "comme ça" en dehors du trio de base Jyn/Cassian/K. Le pilote n'est plus lobotomisé en 10 min, les deux frères croisés au détour d'une ruelle se retrouvent un peu embarqué dans l'histoire comme des auto-stoppeur, puis soudainement deviennent des soldats engagés dans une cause.
Les CGI de Tarkin et Léïa qui, quand on passe trop de temps à jouer à des jeux video (c'est mal, je sais...) sont à peine digne d'une cinématique de Diablo II (peau scintillante, expression caoutchouteuse), même s'ils passeront sans doute comme très bon aux yeux des gens moins habitués...
La musique tristement déformée entre l'épisode III et IV. Pour le coup on aurait dit une tentative de Giachino (Star Trek 2009, Tomorrowland ) de placer une partition qu'il avait écrite pour le VII mais qui aurait été refusée. J'avais trouvé la partition de Williams terriblement pauvre dans le VII, elle aurait était parfaite dans Rogue One en raison de ses (trop) nombreuse reprise des thémes du IV en déformé, et inversement celle de Giachino dans le VII...
Sachant qu'à la fin du III le thème de l'Empire est parfaitement audible, il était inutile de tenter d'en re-vomir un nouveau à la veille du IV. Bref, un peu déçu provenant d'un compositeur qui a pourtant largement le potentiel de prendre la suite de Williams.

A voir si vous l'avez raté, et s'il vous faut une raison de plus : le droïde sarcastique est la preuve qu'on peut faire sourire sans être affublé de longues oreilles et d'une langue trop pendue...

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