Peinture représentant Steve Zissou joué par Bill Murray © John Lester, source Flickr: Zissou, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=33457777 | L'affiche du film | Montage © Le Galion des Etoiles
L'océanographe mondialement connu Steve Zissou et son équipe partent pour une ultime expédition dont le but est la traque du mystérieux et insaisissable requin-jaguar. Rejoints par un jeune admirateur de Zissou, une séduisante journaliste et son extravagante épouse, Steve et son équipe vont devoir affronter un grand nombre de dangers au cours de leur incroyable périple...
Présentation
Initialement, jâavais prĂ©vu dâĂ©crire une chronique intelligente et dĂ©taillĂ©e pour ce film. Mais câest un tel OVNI, que je nâai pas vraiment su par oĂč commencer la rĂ©daction de mon article. Donc j'ai tentĂ© de composer au mieux en Ă©vitant de partir dans tous les sens.
Ce long-mĂ©trage est dĂ©diĂ© Ă Jacques-Yves Cousteau, surnommĂ© « le commandant Cousteau », cĂ©lĂšbre ocĂ©anographe et explorateur français dĂ©cĂ©dĂ© en 1997. Vous vous souvenez trĂšs certainement de ses explorations sous-marines Ă bord de la Calypso (navire) diffusĂ©es Ă la TV. On pouvait y suivre ses aventures et dĂ©couvertes sous forme dâĂ©pisodes dâune cinquantaine de minutes.
Et donc, voilĂ que lâautre soir je tombe par hasard sur ce film avec Bill Murray qui incarne Steve Zissou, un ocĂ©anographe excentrique sur le dĂ©clin et qui est obsĂ©dĂ© par une idĂ©e fixe : tuer LE requin-jaguar qui a boulotĂ© Esteban, son partenaire de plongĂ©e.
Le look de Steve Zissou, avec son bonnet rouge, sa barbe et sa chemise bleue, laisse fort Ă penser quâil sâagit dâun hommage au commandant Cousteau, mĂȘme si â comme on le remarque trĂšs rapidement â le ton est humoristique et parodique.
Alors il est vrai que les premiĂšres minutes du film, je suis restĂ©e quelque peu⊠interloquĂ©e, ne sachant sâil fallait rire ou pas, sâĂ©merveiller ou pas, ĂȘtre touchĂ©e ou pas. Lâhumour fait « plouf », les dĂ©cors, le navire, la faune et la flore sont « complĂštement cucul et font bricoles Ă deux balles » et les personnages, ma foi, ils sont surprenants, voire parfois dĂ©lirants, et semblent ne pas avoir « toutes les tasses dans lâarmoire ». De plus, câest filmĂ© tout bizarrementâŠ
Enfin bref, tĂ©lĂ©commande dans la main, jâai failli zapper Ă plusieurs reprises, pourtant, je ne lâai pas fait. Il se trouve que les aventures de Zissou et de son Ă©quipage Ă bord du Belafonte, aussi farfelues soient-elles, avec cette quĂȘte du requin-jaguar qui part en vrille, ont captĂ© mon attention. Parce quâaussi burlesque que soit le truc ou ridicules que sont ces membres dâĂ©quipage ou tĂȘtu et biscornu quâest ce Zissou, la sauce prend. Sous lâaspect comique et fantaisiste, lorsquâon y regarde de plus prĂšs et que lâon gratte la couche de surface, on se rend compte que le film va plus loin et aborde des thĂšmes forts tels que la peur de vieillir, lâangoisse dâĂ©chouer, le deuil.
Du coup, voilĂ que le tout prend une autre dimension et au fil du voyage, je me suis prise dâaffection pour ces personnages atypiques et ai apprĂ©ciĂ© leurs exploits pleins de bravoure. Au final, câest effectivement lâhistoire dâune vie. Et câest touchant.
En conclusion, voilĂ un film complĂštement bizarre qui nâest pas vraiment bien, mais qui pourtant est trĂšs chouette et divertissant et que, jâen suis sĂ»re, je nâoublierai pas de sitĂŽt. Et ce dernier point, je pense, est une qualitĂ©.
Ce long-mĂ©trage est dĂ©diĂ© Ă Jacques-Yves Cousteau, surnommĂ© « le commandant Cousteau », cĂ©lĂšbre ocĂ©anographe et explorateur français dĂ©cĂ©dĂ© en 1997. Vous vous souvenez trĂšs certainement de ses explorations sous-marines Ă bord de la Calypso (navire) diffusĂ©es Ă la TV. On pouvait y suivre ses aventures et dĂ©couvertes sous forme dâĂ©pisodes dâune cinquantaine de minutes.
Et donc, voilĂ que lâautre soir je tombe par hasard sur ce film avec Bill Murray qui incarne Steve Zissou, un ocĂ©anographe excentrique sur le dĂ©clin et qui est obsĂ©dĂ© par une idĂ©e fixe : tuer LE requin-jaguar qui a boulotĂ© Esteban, son partenaire de plongĂ©e.
Le look de Steve Zissou, avec son bonnet rouge, sa barbe et sa chemise bleue, laisse fort Ă penser quâil sâagit dâun hommage au commandant Cousteau, mĂȘme si â comme on le remarque trĂšs rapidement â le ton est humoristique et parodique.
Alors il est vrai que les premiĂšres minutes du film, je suis restĂ©e quelque peu⊠interloquĂ©e, ne sachant sâil fallait rire ou pas, sâĂ©merveiller ou pas, ĂȘtre touchĂ©e ou pas. Lâhumour fait « plouf », les dĂ©cors, le navire, la faune et la flore sont « complĂštement cucul et font bricoles Ă deux balles » et les personnages, ma foi, ils sont surprenants, voire parfois dĂ©lirants, et semblent ne pas avoir « toutes les tasses dans lâarmoire ». De plus, câest filmĂ© tout bizarrementâŠ
Enfin bref, tĂ©lĂ©commande dans la main, jâai failli zapper Ă plusieurs reprises, pourtant, je ne lâai pas fait. Il se trouve que les aventures de Zissou et de son Ă©quipage Ă bord du Belafonte, aussi farfelues soient-elles, avec cette quĂȘte du requin-jaguar qui part en vrille, ont captĂ© mon attention. Parce quâaussi burlesque que soit le truc ou ridicules que sont ces membres dâĂ©quipage ou tĂȘtu et biscornu quâest ce Zissou, la sauce prend. Sous lâaspect comique et fantaisiste, lorsquâon y regarde de plus prĂšs et que lâon gratte la couche de surface, on se rend compte que le film va plus loin et aborde des thĂšmes forts tels que la peur de vieillir, lâangoisse dâĂ©chouer, le deuil.
Du coup, voilĂ que le tout prend une autre dimension et au fil du voyage, je me suis prise dâaffection pour ces personnages atypiques et ai apprĂ©ciĂ© leurs exploits pleins de bravoure. Au final, câest effectivement lâhistoire dâune vie. Et câest touchant.
En conclusion, voilĂ un film complĂštement bizarre qui nâest pas vraiment bien, mais qui pourtant est trĂšs chouette et divertissant et que, jâen suis sĂ»re, je nâoublierai pas de sitĂŽt. Et ce dernier point, je pense, est une qualitĂ©.


