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Saison 7

        

Doctor Who | Episode 07.16 : Le Jour du Docteur | The Day of the Doctor | 2013

Episode spécial pour le 50ème anniversaire de la série Doctor Who


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 30/11/2013 | Lu 3013 fois






Synopsis

En 2013, quelque chose de terrible se réveille dans le London's National Gallery, en 1562, un complot meurtrier est en mouvement dans l'Angleterre Elizabethenne, et quelque part dans l'espace, une ancienne bataille atteint sa conclusion dévastatrice. Toute la réalité est jalonnée par le dangereux passé du Docteur revenu pour le hanter...

Distribution

  • Matt Smith : Le Onzième Docteur
  • David Tennant : Le Dixième Docteur
  • John Hurt : The War Doctor
  • Jenna Coleman : Clara Oswald
  • Tom Baker: Le Quatrième Docteur / le Conservateur de la National Gallery
  • Billie Piper : Le Moment (sous l'apparence de Rose Tyler)
  • Joanna Page : Elizabeth I
  • Jemma Redgrave : Kate Stewart

Avec la participation de

  • Christopher Eccleston : Le Neuvième Docteur
  • Peter Capaldi: Le Douzième Docteur
  • William Hartnell : Le Premier Docteur
  • Patrick Troughton : Le Deuxième Docteur
  • Jon Pertwee : Le Troisième Docteur
  • Peter Davison : Le Cinquième Docteur
  • Colin Baker : Le Sixième Docteur
  • Sylvester McCoy : Le Septième Docteur
  • Paul McGann : Le Huitième Docteur

Présentation

Diffusé dans 94 pays en même temps, via les chaînes de la BBC et d’autres émetteurs associés pour l’occasion, ainsi que des dizaines de salles de cinéma, il constitue un record, avec la plus grande diffusion simultanée de l’histoire.

Rien qu’au Royaume-Uni, plus de 10 millions de téléspectateurs ont suivi l’épisode en direct. A cela s’ajoutent les spectateurs dans les salles de cinéma, où « The Day of the Doctor », termina troisième au box office du week-end, derrière « Hunger Games – catching fire » et « Gravity ». Les chiffres dans le reste du monde sont tout aussi impressionnants.

Les fans en rêvaient. Steven Moffat l’a fait. « The Day of the Doctor » est tout bonnement génial. A coup sûr, il faut le revoir plusieurs fois pour repérer et apprécier les clins d’œil, références et autres points de repère qui jalonnent l’épisode. La complicité des trois acteurs (avec le paradoxe où le personnage le plus âgé en apparence est pourtant le plus jeune des 3 !) contribuent aussi à la réussite de ce « spécial demi-siècle », qui est peut-être bien le meilleur épisode d’anniversaire de toute la série. Quant au dialogue entre le 11e Docteur et le conservateur de la National Gallery (joué par Tom Baker – le 4e Docteur !), il est tout à la fois savoureux et émouvant !

En résumé, un épisode absolument excellent et un magnifique cadeau pour les fans.

Synopsis complet

Nous retrouvons Clara Oswald, désormais institutrice. Alors que la classe vient de se terminer, un collègue l’informe que son Docteur lui a laissé un message. « Un Docteur ? Serait-elle malade ? » s’inquiète ledit collègue. La question fait sourire Clara, qui n’attend pas un instant de plus pour enfourcher sa moto (eh oui, elle y a pris goût depuis « The Bells of St-John » !) et se rend au lieu de rendez-vous que lui a transmis le Docteur.

Alors que les deux amis viennent à peine de se retrouver, l’alerte retentit ! En effet, un hélicoptère emporte le Tardis et ses occupants jusqu’à Londres ! Le Docteur a vite compris qu’il s’agit de U.N.I.T., et il appelle donc Kate Stewart, la directrice de l’organisation (et fille du Brigadier Lethbridge-Stewart, un des fondateurs de U.N.I.T.), pour en savoir plus, via le téléphone extérieur du Tardis. Mal lui en prend : les chocs du voyage lui font perdre l’équilibre, et il manque de tomber dans le vide. C’est finalement accroché au bas du Tardis qu’il arrive à Trafalgar Square, où l’attendent déjà Kate ainsi que l’un de ses assistantes, Osgood.

Il apprend alors que U.N.I.T. a agi à la demande de la Couronne : la Reine Elizabeth en personne a laissé des instructions à son intention. Devront-ils se rendre à Buckingham ? Non, car il s’agit, en fait, d’Elizabeth I, et les instructions datent du 16e siècle. La souveraine semble d’ailleurs fort bien connaître le Seigneur du Temps. Alors que Kate les invite à la suivre à la National Gallery, le Docteur explique à Clara ses relations avec U.N.I.T., pour laquelle il a travaillé il y a bien longtemps, lors de sa 3e incarnation.

Une fois arrivé à la National Gallery, le Docteur n’en croit pas ses yeux : un tableau représentant Arcadia, la deuxième cité de Gallifrey. Une représentation 3D, qui ne pourrait jamais se retrouver sur Terre en 2013. L’œuvre montre la chute d’Arcadia au dernier jour de la Guerre du Temps. Kate Stewart indique qu’il y a quelques controverses concernant le nom du tableau : « No more » (plus jamais) ou « Gallifrey falls » (Gallifrey tombe) ? Quoi qu’il en soit, plus que d’une simple peinture, il s’agit d’un moment figé dans le temps, un type d’art propre aux Seigneurs du Temps.

Le Docteur est visiblement perturbé, et il se confie à Clara à propos de vieux souvenirs qu’il aurait voulu enterrer à jamais, concernant une de ses précédentes incarnations. Celle qui avait renoncé aux valeurs qu’il avait toujours défendues pour combattre durant la Guerre du Temps. Celle qui avait finalement décidé qu’il ne restait qu’une seule solution pour sauver l’univers et mettre fin à la guerre : rayer à la fois Gallifrey et les Daleks. Une décision terrible, que le Docteur porte encore toujours comme une croix sur ses épaules…

Par l’intermédiaire du tableau, nous plongeons alors en plein dans la Guerre du Temps. Dans Arcadia ravagée, les habitants paniqués tentent de fuir les Daleks, tandis que les derniers soldats n’arrivent plus à enrayer l’avancée de leurs ennemis. Le Haut Conseil de Gallifrey reçoit un message : la cité vient de tomber. Le soldat qui vient d’envoyer cette information entend alors la voix d’un homme âgé derrière lui : le « War Doctor ». Celui-ci lui demande son arme pour littéralement tailler un message sur un des murs de la ville : « No more », avant de partir à bord de son Tardis, balayant au passage plusieurs Daleks.

Dans la salle de crise de la capitale, le Général, chef des armées gallifreyennes, apprend que quelqu’un a réussi à franchir les barrières de sécurité dans les sous-sols de la ville, qui abritent l’arsenal des Seigneurs du Temps. « Mais l’arsenal est vide : nous avons tout utilisé contre les Daleks », s’étonne un officier. Non, il reste le « Moment », une arme si puissante que l’on en a interdit l’utilisation. Ou plutôt elle s’y trouvait : le « War Doctor » vient de s’en emparer. Et il a bien l’intention de s’en servir.

La seule solution pour arrêter le conflit … Mais à quel prix ? …

Le War Doctor pose le Tardis sur une planète désertique, où il rejoint une vieille cabane afin d’accomplir sa sinistre besogne… De son sac, il sort une boîte étrange. Il s’agit du Moment. Mais il a beau en regarder toutes les faces, impossible de voir comment l’activer. Entendant alors un frémissement à l’extérieur, il ouvre la porte, mais ne voit personne. « Ce n’est rien – juste un loup », fait soudain une voix derrière lui. Face à lui se tient Rose Tyler ! Il ne connaît, bien sûr, pas celle qui sera sa compagne durant ses 9e et 10e incarnations. En fait, il ne s’agit pas de Rose, mais de l’interface du Moment lui-même, qui a pris l’apparence de la jeune femme. Ou plus exactement de « Bad Wolf », quand Rose avait assimilé l’énergie au cœur du Tardis, lui donnant brièvement un pouvoir énorme (1.13 The Parting of the ways). L’arme, très sophistiquée malgré son apparence anodine, existe apparemment en dehors de l’espace-temps (au point de confondre passé et présent) et a choisi un personnage familier et essentiel du Docteur afin de faciliter le contact avec celui-ci. Le Moment a une sorte de conscience, qui veut que le War Doctor prenne le temps nécessaire pour se décider à l’activer. Incroyable, non ? Une arme qui fait tout pour qu’on ne l’utilise pas !

Alors qu’il insiste pour que le « Moment » cesse de l’appeler le Docteur (considérant qu’il a perdu le droit de porter ce nom), « Rose » tente de remettre en question sa décision : s’il sauve l’univers et détruit les Daleks en activant le moment, ce sera au prix de l’éradication de son propre peuple. Combien d’enfants mourront sur Gallifrey ? Il l’ignore. Sans doute préfère-t-il ne pas le savoir… Elle ouvre alors une porte temporelle pour lui montrer ses futures incarnations, pour prouver qu’il redeviendra un Docteur. C’est alors qu’un fez traverse le vortex et tombe à ses pieds !

Retour en 2013, où le 11e Docteur apprend que la peinture d’Arcadia n’était pas la raison pour laquelle U.N.I.T. vient de le contacter. Elle n’avait d’autre but que de prouver l’authenticité du message de la Reine Elizabeth. Il y a autre chose à que Kate Stewart veut lui montrer. Le Docteur lit alors la lettre de la Reine : « Mon cher amour, j’espère que la peinture connue sous le nom de Gallifrey Tombe te prouvera que c’est bien ton Elizabeth qui t’écrit. Tu te rappelleras que tu as offert ton aide pour la sauvegarde de mon royaume. C’est pourquoi je t’ai nommé conservateur de la Sous-Galerie, où est enfermé un danger mortel pour l’Angleterre. S’il devait se produire quoi que ce soit dans cette salle, je désire qu’il soit fait appel à toi. Bonne chance, tendre époux. »

Pour découvrir cette Sous-Galerie, ils doivent se rendre dans une section de la National Gallery abritant des œuvres considérées comme trop dangereuses. Alors qu’ils s’éloignent, McGilop, un autre assistant de Kate Stewart, reçoit un mystérieux coup de téléphone. Regardant le tableau d’Arcadia, il demande à son interlocuteur pourquoi il devrait déplacer celui-ci…

L’accès à la Sous-Galerie est caché derrière une peinture plus classique, représentant Elizabeth I, ainsi que son époux – le Docteur. Mais pas le 11e…

Autre époque, autre Docteur. En 1562, en Angleterre, le 10e Docteur emmène la Reine Elizabeth pour une promenade à cheval, sortant du Tardis après lui avoir ainsi prouvé ce que nous savons tous : c’est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur ! Tous deux partagent un agréable pique-nique avant que le Docteur demande la Reine en mariage. Une demande qu’elle s’empresse d’accepter. « C’était un piège ! La vraie Reine n’aurait jamais accepté. Vous êtes un Zygon ! ». Un quoi ? Un Zygon, soit un alien métamorphe. Mais en utilisant un détecteur de Zygon (un appareil qui fait « ding », indique-t-il), le 10e Docteur réalise qu’il a bel et bien la vraie Reine en face de lui ! En fait, le Zygon avait pris la forme de leur cheval !

Alors qu’ils se sont séparés pour échapper au Zygon, le Docteur croit l’avoir retrouvé, mais il se trouve, en fait, face à un (vrai) lapin… Pendant ce temps, la Reine vient d’être rattrapée par leur agresseur… Quand le Docteur la retrouve, il a la désagréable surprise de découvrir deux Reines Elizabeth. Comment distinguer la vraie et le métamorphe ? Pas le temps d’en savoir plus : une porte temporelle s’ouvre devant lui, et un fez tombe au sol (encore ?).

Nous revenons en 2013, dans la Sous-Galerie. Le sol y est couvert de poussière de roche, que le 11e Docteur demande à Osgood d’analyser. Tandis qu’ils continuent leur chemin dans les couloirs, le Docteur voit un fez et ne peut s’empêcher de s’en emparer. « Est-ce que vous arriverez un jour à résister à la tentation ? », fait sa compagne. Ils arrivent enfin dans une nouvelle salle, où sont exposés d’autres tableaux 3D, du même type que « Gallifrey Tombe ». Ici, il s’agit de paysages divers. Le sol devant les œuvres est jonché de verre : les vitrines des tableaux ont été brisées et projetées vers l’avant – comme si elles avaient été cassées de l’intérieur ! De plus, Kate leur montre des photos de ces tableaux : les personnages qui s’y trouvaient ont disparu ! Mais une nouvelle porte temporelle s’ouvre dans la pièce ! Le Docteur se souvient d’avoir déjà vu cela par le passé – et, cette fois, comprend pourquoi il porte le fez. Il jette le couvre-chef à travers le passage temporel, avant d’y sauter à son tour !

Il tombe au milieu d’une forêt, pour se retrouver face à sa 10e incarnation, qui finit par comprendre qu’il fait face à lui-même. Paire de lunettes et tournevis sonique : il ne peut s’agir que du Docteur ! Ne pouvant régler le problème de la Reine et de son double, le 10e Docteur leur ordonne, à toutes deux, de partir dans des directions opposées. Le 11e, lui, contacte Clara à travers la porte temporelle. Convaincu que celle-ci fonctionne dans les 2 sens, il lui renvoie le fez, mais Clara ne voit rien venir.

En effet, le fez est arrivé aux pieds du War Doctor, qui traverse le vortex à son tour et se retrouve face à ses futures incarnations, alors que celles-ci ont tenté en vain d’en inverser la polarité. « Je cherche le Docteur. », fait le War Doctor. « Vous êtes assurément au bon endroit. », fait le 10e.

Croyant d’abord qu’il s’agit de compagnons (et notant au passage que ceux-ci sont de plus en plus jeunes), avant de comprendre qu’il se trouve effectivement face à de futures versions de lui-même, le « Guerrier » se pose tout de même quelques questions sur les personnalités qu’il endossera. Traverse-t-il une sorte de « crise de la quarantaine » (ce qui, vu son âge, ne veut rien dire !).

Ils n’ont pas le temps d’approfondir le sujet, que des soldats les encerclent, bientôt rejoints par la Reine, qui ordonnent leur arrestation immédiate – le Zygon métamorphe a donc éliminé la vraie Elizabeth… Le trio ne doit de ne pas être immédiatement exécuté que grâce à la voix de Clara, qu’on entend à travers le vortex temporel et que les Docteurs parviennent à faire passer pour la « sorcière du puits ». Ils sont emmenés à la Tour de Londres, ce qu’ils font tout pour que leurs amis, en 2013, entendent clairement. En effet, de nos jours, la Tour de Londres abrite le siège de U.N.I.T. !

Dans le présent, Kate Stewart a compris l’allusion et emmène Clara à la Tour, qui abrite une salle renfermant toute une série d’objets, équipements et armes de pointe, venant le plus souvent d’autres mondes et d’autres époques. La salle est « Tardis-proof » : le vaisseau du Docteur ne peut pas s’y matérialiser. Clara s’étonne de pouvoir y entrer sans autre condition. Kate lui explique qu’elle a déjà visité les lieux, mais ne s’en souvient pas. En effet, le contenu de la salle est tellement sensible, que les visiteurs ont la mémoire effacée après chaque visite.

Dans une chambre forte, se trouve l’objet le plus recherché : le manipulateur de vortex de Jack Harkness ! Grâce à celui-ci, il est possible de voyager également dans le temps. Entretemps, en 1562, les trois Docteurs sont enfermés dans une geôle de la Tour de Londres, où le War Doctor tente d’analyser la lourde porte en bois qui les empêche de fuir. Le bois, en effet, est un élément qui résiste au tournevis sonique, et il faudra un temps énorme pour obtenir les résultats de cette analyse. Pendant ce temps, le 11e, lui, taille un message dans l’un des murs. Grâce à celui-ci, en 2013, Kate et Clara sauront où et quand les trois incarnations sont enfermées.

De nos jours, dans la « Sous-Galerie », Osgood et McGilop, les deux assistants de Kate, découvrent les résultats de l’analyse de la poussière de roche trouvée au sol. Ils réalisent qu’elle provient des statues, couvertes de draps, qui les entourent. Mais si cette poussière, ce sont lesdites statues, qu’est-ce qui se trouve sous les draps ? Ils comprennent trop tard qu’ils sont encerclés par les créatures sorties des tableaux 3D : d’autres Zygons, qui ont tôt fait de prendre l’apparence des deux chercheurs. Mais Osgood parvient à s’enfuir malgré tout.

Dans la Tour de Londres, le message laissé par le 11e Docteur en 1562 est, en fait, le code d’activation du manipulateur de vortex. Grâce à celui-ci, U.N.I.T. pourrait désormais voyager dans le temps. U.N.I.T. ou n’importe qui s’approprierait l’appareil. Les Zygons, par exemple. C’est à ce moment-là que Clara réalise que c’est l’un d’entre eux qui a pris l’apparence de Kate. Tandis que les doubles d’Osgood et McGilop la rejoignent, Clara garde la tête froide et s’empare du manipulateur avant de l’activer pour rejoindre le 16e siècle.

Dans le passé, les trois Docteurs se demandent toujours comment forcer la porte de leur cellule. Il faudrait des années, des centaines d’années pour que le tournevis sonique termine les calculs afin de la désintégrer. « Le Moment » fait une nouvelle apparition ; seul le War Doctor peut la voir. Elle le pousse à demander aux deux autres s’ils savent combien d’enfants se trouvaient sur Gallifrey quand la planète a été détruite. Le 11e n’en a aucune idée – il est « celui qui oublie » ; mais le 10e connaît la réponse : 2,47 milliards … – il est « celui qui regrette ». Le Moment rappelle alors au War Doctor qu’il a ses futures incarnations devant lui, avec leurs tournevis soniques qui, eux aussi, son le prolongement de son propre appareil. Le War Doctor réalise que s’il a lancé l’analyse comme une sous-routine dans son exemplaire, cela signifie que ce calcul s’est poursuivi au travers de ses incarnations successives. En vérifiant son propre tournevis, le 11e Docteur (qui a 400 ans de plus que le War Doctor) découvre que le calcul est terminé. Ils vont donc pouvoir s’échapper ! C’est à ce moment que Clara passe le nez par la porte !

« Comment avez-vous fait ça ? », l’interroge le 11e Docteur.
« La porte n’était pas fermée. », répond-elle, ne réalisant pas qu’il parlait du fait qu’elle ait pu le rejoindre dans le passé !

Elizabeth I apparaît alors : elle avait laissé la porte ouverte, pour tester ses prisonniers. La Reine les emmène jusqu’à la cachette des Zygons. Là, on découvre que ceux-ci s’enferment volontairement (via des « cubes de stase ») dans les tableaux 3D transportés en 2013 dans la « Sous-Galerie ». Leur objectif : réapparaître dans le présent pour conquérir la Terre et en faire leur propre monde.

Alors que le dernier Zygon vient de se faire volontairement figer dans le tableau, Elizabeth révèle qu’elle est la vraie Reine. Plus redoutable qu’elle en a l’air, elle avait réussi à éliminer son double, avant de se faire passer pour lui, afin de déjouer le plan des métamorphes. La nouvelle met le 10e Docteur dans l’embarras, lui qui était convaincu qu’elle n’était pas la véritable Elizabeth et qui ne s’était pas gêné pour relever de supposées différences physiques disgracieuses… Mais la Reine lui pardonne : elle l’épouse durant une brève cérémonie avant de lui demander de sauver l’Angleterre du 21e siècle.

Alors que les deux jeunes mariés s’embrassent amoureusement, le War Doctor s’interroge : cela se produit souvent dans le futur ? Le Docteur était sensiblement plus prude dans ses incarnations antérieures…

Les trois Docteurs et Clara embarquent dans le Tardis du 10e Docteur pour rejoindre 2013. Le vaisseau est quelque peu perturbé : son apparence intérieure change plusieurs fois, selon le « look » que lui avait donné chaque incarnation, avant de se figer sous la forme la plus récente (un décor que n’aime guère le 10e Docteur). Que faire pour stopper le plan des Zygons ? « Simple : se rendre dans la salle sous la Tour de Londres », fait Clara. Surprise pour les trois Docteurs, qui ignoraient jusqu’à l’existence même de cette salle. Quant à l’atteindre, cela ne sera pas facile, vu qu’elle est « Tardis-proof »…

Dans ladite salle, les trois Zygons se retrouvent face aux véritables Osgood, McGilop et Kate. Cette dernière lance le compte-à-rebours qui détruira la salle – et tout Londres avec elle. Elle n’a pas d’autre choix pour sauver la planète. Mais son double est capable de tromper la reconnaissance vocale et arrête le compte-à-rebours. Les deux Kate se succèdent pour redémarrer et re-stopper le décompte.

A bord du Tardis, le 11e Docteur parvient à appeler Kate, mais il n’arrive pas à la convaincre de renoncer à tout faire sauter. Le vaisseau ne peut toujours pas franchir la barrière de protection de la salle. Mais il reste une solution. Il appelle McGilop quelques heures dans le passé. Rappelez-vous l’étrange coup de fil que ce dernier avait reçu, s’étonnant de devoir déplacer le tableau « Gallifrey tombe » …

En effet, entretemps, l’œuvre 3D se trouve dans la salle « anti-Tardis ». Les trois Docteurs et Clara utilisent alors un « cube de stase », pour entrer dans ce même tableau et en ressortir aussitôt… au milieu de la salle sous la Tour de Londres !

Comme Kate n’est toujours pas décidée à arrêter la destruction de Londres, les Docteurs déclenchent les appareils effaçant leur mémoire aux humains et aux Zygons (les Docteurs semblant immunisés). Les deux Kate, ne sachant plus pourquoi le compte-à-rebours a été déclenché, l’arrêtent de concert. Ne sachant même plus s’ils sont humains ou Zygons, les deux camps entament des négociations de paix. Pendant ce temps-là, le War Doctor a pris sa décision. Le Moment le ramène dans la cabane où l’arme attend d’être déclenchée.

Cette fois, les choses sont simples : au sommet de l’étrange boîte, se trouve un gros bouton rouge, qu’il suffit d’enfoncer pour que Gallifrey et les Daleks soient détruits. Soudain deux Tardis se matérialisent derrière lui. Les 10e et 11e Docteurs, accompagnés de Clara, ont décidé d’aider le War Doctor. A l’origine, celui-ci avait pris seul sa décision, sans le recul qu’ils ont tous les deux. Cette fois, ils sont prêts à appuyer avec lui sur la mise en route de la « superbombe ». Clara est désespérée : jamais elle n’aurait cru que son Docteur serait prêt à faire cela.

Le Moment fait une ultime tentative pour empêcher qu’on le déclenche. Il projette une vision de Gallifrey, avec des enfants en pleurs et des innocents terrorisés. Clara insiste : l’univers n’a pas besoin d’un Guerrier, mais d’un Docteur. Pendant ce temps, le jour se lève sur Gallifrey. Un jour d’espoir, car le Moment, capable de détruire une galaxie entière, n’a toujours pas été déclenché.

Les Docteurs n’ont-ils vraiment pas d’autre choix ? Peut-être que si…

Le Moment a réussi à mettre le doute dans l’esprit du War Doctor, en lui montrant le futur. Les trois incarnations trouvent une solution. Une solution qui donnera l’impression de ne pas modifier le fil des événements. Comme l’avait fait le 11e Docteur dans « The Wedding of River Song »…

Ils vont téléporter Gallifrey tout entière dans un micro-univers, figeant la planète dans le temps. Par la même occasion, les Daleks, en orbite tout autour de la planète, vont se détruire les uns les autres par leurs tirs croisés !

Un plan culotté, qui ne peut réussir qu’après de longs calculs et qui nécessitent de l’aide et du temps supplémentaires. Les trois Docteurs embarquent dans leurs versions du Tardis avant de foncer vers Gallifrey au moment où elle est sur le point d’être détruite par les Daleks. Ils contactent le Haut-Commandement de leur planète et parviennent à convaincre le chef des armées d’exécuter ce plan, qui sauvera leur monde, tout en le figeant dans le temps. Quant à l’aide supplémentaire, elle arrive : toutes les incarnations passées du Docteur se joignent à eux, le calcul de leur plan ayant été lancé par la première incarnation ! Mieux que cela : il y a treize Tardis en approche : le 12e Docteur fait sa première apparition !

Les treize incarnations lancent la téléportation : Gallifrey disparait – et les Daleks sont tous détruits !

De retour dans la National Gallery, les trois Docteurs se demandent si leur plan a fonctionné. Impossible de le vérifier, mais, comme le dit le War Doctor, il vaut mieux échouer en choisissant la bonne solution que de réussir en optant pour la mauvaise… Les deux autres incarnations insistent d’ailleurs : il est bien redevenu un Docteur. Tous trois réalisent aussi qu’hélas, les deux premiers vont oublier ce qu’ils viennent de réaliser, et ils seront convaincus d’avoir détruit leur peuple. Mais pour l’instant, autant savourer le réconfort de l’avoir sauvé !

Le War Doctor fait ses adieux et embarque à bord de son Tardis. Peu après, la régénération commence. A sa grande joie, il s’apprête à devenir le 9e Docteur.

Le 10e, lui, interroge le 11e sur ce qui l’attend. Ce dernier lui révèle qu’il a vu Trenzalore, avant que le plus ancien des 2 parte à son tour.

Restant seul avec Clara, le 11e Docteur s’étonne que Clara sache qu’il voudrait rester quelque peu seul. « Comment le saviez-vous ? » « Je sais toujours tout », fait-elle avant de le laisser, indiquant qu’un vieil homme, sans doute le conservateur du musée, le cherchait. « Conservateur, voilà un métier qui me plairait », soliloque-t-il. Une voix, derrière lui, réplique qu’il ferait un excellent conservateur. Le Docteur se tourne pour découvrir un homme qui ressemble étrangement au 4e Docteur : le conservateur. Ce dernier lui révèle que la peinture 3D d’Arcadia porte le nom de « Gallifrey falls no more » (Gallifrey ne tombe plus), preuve que la planète a été effectivement sauvée.

Le 11e Docteur a désormais une nouvelle mission. Alors qu’il évoque ses rêves, on le voit entouré de toutes ses précédentes incarnations. Sa mission, désormais, c’est de retrouver Gallifrey et de la ramener dans l’univers.

Liste - non exhaustive, et de très loin ! – des références

  • Le générique du début est semblable à celui du tout premier épisode de la série (An unearthly child), si ce n’est l’ajout du logo actuel de la BBC.
  • Dans la toute première scène, un panneau nous indique la proximité d’un ferrailleur du nom de I.M. Foreman (« Je suis Foreman ») : Susan Foreman était la petite-fille du Docteur dans les toutes premières saisons. L’adresse (76 Totter’s Lane) de ce même ferrailleur est celle où se rendent Barbara Wright et Ian Chesterton, les professeurs de Susan, dans ce même 1er épisode, pour n’y découvrir qu’une « police box », au milieu d’un dépotoir. Ian et Barbara deviennent alors les premiers compagnons du Docteur.
  • Sur la même image, un autre panneau indique le nom de l’école où travaille Clara ; le directeur du Conseil d’administration de l’établissement est Ian Chesterton
  • Lorsque Clara quitte l’école en moto, on voit une horloge, qui indique 17h16, c.-à-d., l’heure à laquelle démarra la diffusion de l’épisode pilote, en 1963.
  • La scientifique Osgood porte une longue écharpe semblable à celle du 4e Docteur.
  • Le 10e ne peut pas croire que le 11e Docteur ne se souvienne de leur rencontre (qu’il a forcément déjà vécue, puisqu’elle fait partie de son propre passé) – clin d’œil envers les fans, dont bon nombre se demandent comment plusieurs incarnations peuvent ainsi se croiser sans que la plus jeune ne se souvienne pas d’avoir déjà vécu ladite rencontre.
  • Lorsque les 2 Docteurs tentent d’inverser le sens dans la porte temporelle ouverte par le Moment, il parle d’inverser la polarité. « Inversez la polarité » était la phrase typique du 3e Docteur.
  • Le 10e Docteur s’exclame à un moment : « Regeneration, it’s a lottery! », une des phrases typiques du 7e Docteur
  • Lorsque les 3 docteurs se retrouvent à l’intérieur du Tardis, l’intérieur prend plusieurs apparence, dont une « hybride » reprenant certains éléments des début de la série, avec les murs recouverts de cercles ; le bref dialogue qui suit, entre D. Tennant et M. Smith, est une parenthèse dans l’histoire, tenant plus du commentaire de fans, adorant le look des premiers temps, que du dialogue entre les personnages
  • Quand le 10e Docteur demande au 11e où il se rendra ensuite, celui-ci répond par « Spoilers », qui est la réplique classique de River Song.
  • Le code d’activation du manipulateur de vortex de Jack Harkness est 1716231163, soit l’heure et la date de diffusion originale du toute premier épisode.
  • Lorsqu’ils sont enfermés dans la Tour de Londres, les 3 incarnations discutent sur leur âge respectifs ; ceux-ci restent assez vagues – référence au flou qu’il y a souvent eu sur l’âge du Docteur à travers la série.
  • Lors d’un dialogue entre les chefs des armées sur Gallifrey, on apprend que le Haut-Conseil a organisé une réunion d’urgence et a ses propres plans ; c’est une référence à « The End of Time », où Rasillon, tente de sauver Gallifrey par l’intermédiaire du Maître.
  • Maintenant qu’on a la confirmation de la régénération du War Doctor en 9e Docteur, toutes les régénérations ont été montrées à l’écran ; Christopher Eccleston ayant hélas refusé de participer à ce « spécial », on ne voit pas la régénération se dérouler jusqu’au bout, mais, un effet spécial nous permet de voir brièvement les yeux du War Doctor se transformer et ressemble à ceux du 9e Docteur
  • La présence des Zygons n’est pas un hasard : c’est justement à la fin de la Guerre du Temps que leur planète d’origine fut détruite ; raison pour laquelle ils tentent de s’emparer de la Terre pour en faire leur nouveau monde.
  • Le 11e Docteur parle au 10e du destin qui l’attend à Trenzalore. Le 10e dit alors qu’il veut ne pas aller là-bas : « I dont’ wanna go », qui est la toute dernière phrase prononcée par le 10e Docteur avant de se régénérer, à la fin de « The End of Time ».
  • C’est la 6e fois que plusieurs incarnations sont réunies à l’écran ; avec toutes celles connues en action, il s’agit bien sûr d’un record : 13 Docteurs, y compris, pour la toute première fois, une incarnation future (12e Docteur) et un « Guerrier ».

Thierry B.
Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur


💬Commentaires

1.Posté par Thierry B. le 24/11/2013 02:10 | Alerter
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ThierryB
Un épisode à la hauteur de mes attentes et qui ouvre une toute nouvelle perspective pour la suite de la série.

2.Posté par Frédéric VASSEUR le 24/11/2013 09:14 | Alerter
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FredV
Un épisode vraiment excellent, qui répond à pas mal de questions et redéfinit une partie du contexte. Un ton très sombre mais également beaucoup d'humour. Une présence surprenante pour Billie Piper et un trio de Docteurs particulièrement réussi.

3.Posté par Koyolite TSEILA le 25/11/2013 13:07 | Alerter
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KoyoliteTseila
Je me suis vraiment énormément et sincèrement réjouie à l’idée de cet épisode anniversaire. Malheureusement, j’ai été très déçue. C'est d'autant plus une baffe que je me faisais une joie depuis plusieurs jours de voir ça. Premièrement, je n’ai pas compris grand-chose au scénario (mais là c’est peut-être ma faute, pourtant, je pensais être prête). Ensuite, j’ai trouvé les dialogues complètement entendus entre les deux Docteurs. Moi qui me réjouissait de voir David Tennant et Matt Smith réunis à l’écran, et bien leurs échanges de blagues à 2 balles (du genre chatouille-moi les côtes pour que je me marre – ha ha) ne m’ont pas du tout enchantée. Ils n'étaient pas convaincants, ni l'un, ni l'autre (et pourtant, vous savez comme je les apprécie !). Bref, je me suis tellement ennuyée devant cet épisode, que je ne l’ai même pas regardé en entier. Pour les 50 ans de la série, c’est pour moi un épisode totalement insipide. La série nous a habitués a mieux. Il suffit par exemple de regarder l'épisode précédent : The Name of The Doctor.

Y'avait quand même quelques bonnes choses, mais l'épisode était super mal ficelé.

4.Posté par Frédéric VASSEUR le 25/11/2013 18:51 | Alerter
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FredV
Pour le coup, je suis à l'inverse : c'est plus l'épisode "Le Nom du Docteur" qui m'a semblé un peu terne.

J'ai vu deux fois "Le Jour du Docteur" et je le trouve vraiment excellent. Il répond à presque toutes les questions qui étaient en suspens (les sous-entendus sur la reine Elisabeth, la fin de la guerre du temps), il dévoile ce qui était sous-entendu (la transition de Paul McGann vers John Hurt puis de John Hurt vers Christopher Eccleston) et il montre entre les deux derniers docteurs une alchimie qui m'a semblé très bien fonctionner.

La fin (ou plutôt les deux fins, successivement) est particulièrement bien trouvée et donne une nouvelle orientation pour la saison qui s'annonce en même temps qu'une nouvelle lecture des sept dernières saisons.

Après l'avoir vu deux fois, je reste très enthousiaste. Mais ta déception ne me surprend pas beaucoup : les différents trailers et éléments d'info lâchés de temps en temps depuis quelques semaines ont tellement fait monter à la fois la tension et les attentes qu'il me semble normal que beaucoup soient déçus : la barre était artificiellement placée très haut.

5.Posté par Al harim le 23/02/2014 03:28 | Alerter
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Personnelement je trouve que l'épisode est bien mais je m'attender a mieu donc La pandorica va s'ouvrire reste mo epiode prefere meme si il n'y pas david tennant

6.Posté par Thierry B. le 24/02/2014 12:40 | Alerter
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ThierryB
Le scénario mêle une histoire dans la lignée de la saison et de très nombreuses références à l'univers du Docteur et aux origines de la série. Cela peut parfois quelque peu perturber le déroulement de l'histoire, mais ne peut que satisfaire celles et ceux, comme moi, qui ont connu les 2 "époques".

Si vous en avez l'occcasion, il faut à tout prix voir le tout premier épisode : dès les premiers secondes de "Day of ...", on reconnaît les clins d'oeil à "An unearthly child".

7.Posté par Thierry B. le 22/05/2014 22:50 | Alerter
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ThierryB
L'épisode parodique "parallèle" The Five(ish) Doctors vaut également le détour : un petit bijou d'auto-dérision avec une magnifique affiche. Pas sur, par contre, qu'il en existe une version doublée, voire sous-titrée...

8.Posté par Méline le 06/06/2014 11:54 | Alerter
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J'ai adorée cet épisode, il y a plein de référence
Il est drôle, avec les 3 docteurs, et il est très émouvant! Comme à la fin!
Juste génial!!

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