L'orphelin de Perdide, réédition @ 1993 Denoël | Illustration de couverture @ Jean-Yves Kervévan | Photo @ Koyolite Tseila, édition privée
Illustration et quatrième de couverture
Il s'appelle Claudi, il a quatre ans.
Dernier survivant de Perdide, comment pourrait-il déjouer seul les dangers d'une planète qui a déjà tué sa famille, reconnaître les fruits empoisonnés, les fleurs vénéneuses et les grottes piégées ?
Son dernier lien avec le monde des hommes est un émetteur radio dont les signaux de détresse ont été captés par le Grand Max, bourlingueur au grand cœur qui va par cet intermédiaire veiller de loin au salut de l'orphelin tout en préparant le sauvetage.
Mais la mesquinerie et l'inconscience des hommes mettent l'opération en péril. Car tandis qu'ils s'adonnent à leurs coutumières trahisons, haines et vengeances, le temps passe ...
Et les paradoxes temporels n'ont pas fini de compliquer les choses ...
Dernier survivant de Perdide, comment pourrait-il déjouer seul les dangers d'une planète qui a déjà tué sa famille, reconnaître les fruits empoisonnés, les fleurs vénéneuses et les grottes piégées ?
Son dernier lien avec le monde des hommes est un émetteur radio dont les signaux de détresse ont été captés par le Grand Max, bourlingueur au grand cœur qui va par cet intermédiaire veiller de loin au salut de l'orphelin tout en préparant le sauvetage.
Mais la mesquinerie et l'inconscience des hommes mettent l'opération en péril. Car tandis qu'ils s'adonnent à leurs coutumières trahisons, haines et vengeances, le temps passe ...
Et les paradoxes temporels n'ont pas fini de compliquer les choses ...
Fiche de lecture
Autre(s) article(s) :
C'est en 1958 que Stefan Wul eut la très bonne idée d'écrire L'Orphelin de Perdide, l'histoire d'un petit garçon livré à lui-même sur une planète dangereuse. Pour seule compagnie, le petit orphelin a un émetteur/récepteur radio de forme ovoïde.
Ce qu’il y a de génial ici, c’est qu’en partant d’un scénario qui à l’air à priori quelconque, l’auteur développe une histoire des plus étonnantes. En effet, dans cette oeuvre, Stefan Wul se lance en plein paradoxe temporel et il faudra attendre la chute pour que tous les éléments contés se mettent en place. C’est génial.
Stefan Wul ouvre son récit par une citation d'Arthur C. Clarke :
"Plus nous allons vite, plus le temps passe lentement. A la vitesse de la lumière, le temps cesse d’exister ; le moment «maintenant» dure éternellement."
Je dois dire que cette histoire, fort agréable à lire, a été également très bien adaptée en 1982 en film d'animation par René Laloux sous le titre Les Maîtres du Temps. Alors que vous choisissiez de lire le roman de Stefan Wul ou que vous préfériez regarder le film, finalement c'est égal. Les deux sont très bien : l'histoire est plus ou moins la même, bien que dans le film il y ait quelques petits changements par rapport à l'histoire originale. Le livre est peut-être plus doux, parce que dans le film, la scène où le petit garçon se fait attaquer par les frelons est franchement brutale (vue par le regard de l'enfant de 8 ans que j'étais en 82).
En conclusion, Stefan Wul nous livre ici un roman de science-fiction incontournable pour les fans du genre, dans lequel il joue avec le temps et les événements, le tout teinté de poésie et qui se termine sur un magnifique coup de théâtre spatio-temporel. J'ai adoré.
Ce roman est suivi de trois nouvelles :
Ce qu’il y a de génial ici, c’est qu’en partant d’un scénario qui à l’air à priori quelconque, l’auteur développe une histoire des plus étonnantes. En effet, dans cette oeuvre, Stefan Wul se lance en plein paradoxe temporel et il faudra attendre la chute pour que tous les éléments contés se mettent en place. C’est génial.
Stefan Wul ouvre son récit par une citation d'Arthur C. Clarke :
"Plus nous allons vite, plus le temps passe lentement. A la vitesse de la lumière, le temps cesse d’exister ; le moment «maintenant» dure éternellement."
Je dois dire que cette histoire, fort agréable à lire, a été également très bien adaptée en 1982 en film d'animation par René Laloux sous le titre Les Maîtres du Temps. Alors que vous choisissiez de lire le roman de Stefan Wul ou que vous préfériez regarder le film, finalement c'est égal. Les deux sont très bien : l'histoire est plus ou moins la même, bien que dans le film il y ait quelques petits changements par rapport à l'histoire originale. Le livre est peut-être plus doux, parce que dans le film, la scène où le petit garçon se fait attaquer par les frelons est franchement brutale (vue par le regard de l'enfant de 8 ans que j'étais en 82).
En conclusion, Stefan Wul nous livre ici un roman de science-fiction incontournable pour les fans du genre, dans lequel il joue avec le temps et les événements, le tout teinté de poésie et qui se termine sur un magnifique coup de théâtre spatio-temporel. J'ai adoré.
Ce roman est suivi de trois nouvelles :
- Droit de Réponse
- Jeux de Vestales
- Gwendoline