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Docteur Jekyll et M. Hyde | Dr. Jekyll and Mr. Hyde | 1941


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 21/08/2022 | Lu 410 fois




Docteur Jekyll et M. Hyde | Dr. Jekyll and Mr. Hyde | 1941

Affiche et synopsis

Le Dr. Harry Jekyll est un chercheur passionné. La mort d'un de ses malades, Sam Higgins, l'affecte profondément, car il a la certitude qu'il aurait pu le sauver. Il décide alors de devenir le propre sujet de ses expériences et boit le breuvage qu'il vient de mettre au point. Il est immédiatement soumis à des visions démentes et, en se regardant dans la glace, il découvre qu'il n'est plus le même homme...

Présentation

Docteur Jekyll et M. Hyde est un film américain de Victor Fleming, sorti en 1941, avec dans les rôles principaux Spencer Tracy, Ingrid Bergman, Lana Turner, Donald Crisp, C. Aubrey Smith, Ian Hunter.

Ce film est l'adaptation du roman de Robert Louis Stevenson, L'étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. Stevenson est surtout connu pour avoir écrit L'île au trésor, qui fut également adapté par Victor Fleming, en 1934.

Londres, 1887. Le docteur Jekyll (Spencer Tracy) mène des recherches et s'interroge sur la nature du mal, de la violence. Il voudrait éradiquer ces aspects du comportement humain, pour l'améliorer. Il se lance dans la fabrication de produits qui pourraient agir sur le psychisme.

Jekyll est fiancé avec Beatrix Emery (Lana Turner), une jeune fille de la bonne société ; ils doivent se marier. Son père, Sir Emery (Donald Crisp), a beaucoup d'affection pour Jekyll. Mais il est choqué par la familiarité qui règne entre les deux amoureux, alors qu'ils ne sont pas encore mariés. Sir Emery est, c'est le moins qu'on puisse dire, un typique reflet de son époque puritaine. Dans son esprit, Jekyll doit créer son cabinet médical, se constituer une clientèle, prospérer et se marier. Et, dans ce cadre bien précis, engendrer ensuite une descendance. Rien d'autre.

Mais Jekyll ne pense qu'à ses recherches. A force d'essais, il obtient une potion, qu'il teste sur lui-même. Et là, il se rend compte qu'il a obtenu le résultat tout à fait inverse de celui qu'il cherchait. Le voilà transformé en bête fauve.

Dans l'intervalle, il a rencontré Ivy Petersen, une serveuse de bar (Ingrid Bergman) qu'il a secourue dans la rue, lors d'une agression. Elle semble à la fois sous le charme du bon docteur, mais aussi captivée par le fait que, pour une fois dans sa vie, un bourgeois, un monsieur de la bonne société s'intéresse à elle, et pourrait sans doute lui permettre de sortir de sa condition, relativement pauvre et précaire. Elle use sans hésiter de ses charmes pour le séduire.

Rendu méconnaissable par ce produit qu'il vient d'inventer, Jekyll se crée une nouvelle identité, et se fait appeler Mr Hyde. Il se met à hanter les bas fonds de Londres, harceler Ivy. Il s'arrange pour qu'elle perde son travail, qu'elle soit économiquement sous sa totale dépendance. Il l'installe dans un appartement qu'il paie, certes, mais il la torture constamment. Elle est, à demeure, sous sa coupe. Sur elle aussi, il fait des expériences, pourrait-on dire.

Il ne maîtrise plus l'état dans lequel il se trouve. Il y a même un stade où il se transforme, sans prendre quoi que ce soit. Effet des doses cumulées ? On ne sait pas trop. La situation lui échappe…

Le film s'ouvre sur une scène à l'église, un lieu d'ennui mortel. Il débute par un travelling vers le bas, le long de la tour de ce bâtiment, comme si on nous introduisait dans l'histoire par une descente, métaphore de celle, sociale et morale, qui va advenir au héros. Nous sommes d'abord près de Dieu, vers le clocher, dans la pureté. Puis, on suit ce travelling et on se retrouve parmi les simples hommes, leurs vices et vicissitudes. Travelling avant, fondu enchaîné sur la chaire, où un sermon compassé et assommant est délivré par l'évêque (C. Aubrey Smith). La vertu opposée à la dépravation. L'homme de Dieu parle de la reine Elisabeth en des termes emphatiques, et déclare qu'avant sa venue, "le monde était tristement embourbé dans les voies de la chair"… Le ton est donné. On baille.

Jekyll est présent avec sa fiancée Beatrix et ils sont là, tout sages, à chanter les cantiques, dans leurs beaux habits du dimanche. On imagine que, bien évidemment, ils vont, eux aussi, se conformer à toutes ces prescriptions : se marier et alors, alors seulement, procréer, en n'y prenant, si possible, aucun plaisir coupable.

Mais heureusement pour nous, le ver est déjà dans le fruit : un homme dans l'assistance, Higgins, très perturbé (Barton Mac Lane), profère des insanités. Voilà qui devient plus intéressant. On l'emmène. Jekyll décide de s'en charger, demande que l'individu soit conduit à la clinique où il exerce.

A la sortie de l'église, une scène intéressante : Jekyll flirte avec sa fiancée, alors qu'elle va pour partir en calèche, en compagnie de son père. Et il ose faire un minuscule bisou à la demoiselle. Il faut voir à quel point est outré le père, qui sermonne sa fille : "Dieux du ciel, un peu de retenue" !

Juste après, involontairement, Jekyll bouscule légèrement une dame. Il se retourne, fort poliment, présente ses excuses. Avec une belle économie de moyens, Victor Fleming a fait un portrait social des principaux protagonistes. Le cadre idéologique et religieux est planté.

Jekyll a ensuite une altercation avec le médecin qui dirige la clinique. Celui-ci refuse de l'autoriser à faire des expériences sur Higgins. Nous voyons là à quel point Jekyll est passionné par ses recherches. Et nous faisons connaissance avec un autre personnage, John Lanyon (Ian Hunter) un collègue de Jekyll. Hunter est sceptique par rapport aux vues de Jekyll, mais tolérant, et il comprend l'enthousiasme de son ami. Jekyll défend devant lui l'idée qu'il faudrait pouvoir faire des expériences sur les êtres humains. Lanyon l'écoute, l'incite à la tempérance, mais l'encourage néanmoins.

Jekyll, une fois rentré chez lui, s'enferme dans son laboratoire, et oublie totalement le dîner auquel il devait se rendre.

Finalement, il y arrive fort en retard et là, une autre scène intéressante : on le voit s'enferrer. Au lieu d'adopter un profil bas, il se fait remarquer par ses théories. Il se heurte à l'évêque, qui considère que l'âme humaine est, en quelque sorte, son champ de compétences. Sir Emery dit que Jekyll plaisante, mais constate très vite que ça n'est pas le cas ; il est effaré par ce que le médecin déclare. Jekyll ose dire, notamment, que nous portons du mal en nous (et là, on pense au scandale causé par les théories de Freud quand celui-ci a commencé à les exposer). A plusieurs reprises, on tend la perche à Jekyll pour qu'il puisse reculer, revenir à des propos plus conformes. Et au contraire, il aggrave son cas, s'enfonce et choque l'assistance. Et une fois chez sa fiancée, il se fait vertement tancer par Sir Emery : "ces ridicules expériences ne vous mèneront à rien, vous devez y renoncer".

La suite du film montre comment Jekyll continue ses "ridicules expériences" et essaie sur lui-même les produits qu'il invente. La transformation en Mr Hyde est saisissante : on ne dispose, à l'époque, que de moyens limités, et les effets sont rendus par le biais de la technique toute simple du fondu enchaîné, mais elle est ici remarquablement maîtrisée, d'autant que les yeux de l'acteur devaient à chaque plan rester exactement centrés, sans aucun décalage. Il faut également rendre justice à Jack Dawn, qui a brillamment réussi les maquillages, et pas que, puisque il y a modification des poils et cheveux, donc postiches, etc. Un super beau travail, pour l'époque.

Une question se pose, intéressante : si Jekyll, au début, teste sur lui ses produits et inventions, pour voir si ça marche. S'il constate que ça fonctionne, mais à l'envers, faisant de lui Hyde. Ayant vérifié que les substances agissent, pourquoi continue-t-il ? Surtout quand il commence à se comporter comme un véritable monstre. Est-ce que, par hasard, il y prendrait goût ? Aurait-il trouvé le moyen de secouer, de briser, le carcan puritain qu'est devenue sa vie ?

Et que doit-on dire, alors, du fait qu'il se transforme spontanément, que la situation lui échappe ? Est-ce qu'il faut en conclure que le mal est indéracinable, indissociable de l'esprit de l'homme ?

Mais on est obligé de questionner, alors, la nature du mal, tel qu'il nous est présenté. Car, dans ce film, on reprend les codes de la morale bourgeoise, étriquée, engoncée dans une vision qui associe deux choses qui ne devraient pas l'être : d'un côté, le mal à l'état pur : violence, vol, médisance, cruauté mentale, malhonnêteté, etc. Tout ce qu'on peut imaginer. Les travers humains, on va dire.

Et de l'autre, le sexe, vu comme une chose sale, dégradante. Qui, nécessairement, conduirait au désordre social, au chaos.

C'est une vision directement héritée de la culture judéo chrétienne, qui a fait de la honte, de la culpabilité, son fond de commerce. Et qui a décidé d'avoir envers le désir une attitude hypocrite et névrotique. La schize totale entre le pur esprit, d'un côté. Et de l'autre, la chair, forcément coupable.

Donc, le sexe, le désir, qui sont des composants tout à fait naturels de la vie, sont, dans cette acception, associés au mal, de façon automatique. Le sexe est toléré, dans le cadre du mariage, et uniquement pour la procréation, la perpétuation de l'espèce. Absolument rien d'autre.

Alors, le trouble vient forcément par la tentation de la chair, personnifiée là par Ivy, et son charme, à la fois présenté comme résultant d'une relative naïveté, et de calcul. Ivy est PUNIE de son sex appeal, puisque Hyde va la tourmenter, justement, très précisément, parce qu'elle a séduit Jekyll, le détournant des noces auxquelles il est destiné, avec Beatrix Emery.

Jekyll, lui, est PUNI du désir qu'il éprouve et comme il y cède, il ne peut que se transformer en monstre, et ça ne peut que mal finir. Son esprit, corrompu par la chair et le désir, ne peut que basculer… du côté obscur, suis-je tenté de dire. Et au final, oscillant entre les deux femmes, Ivy et Beatrix, Jekyll n'aura ni l'une ni l'autre. Ce qui, quelque part, rejoint les thématiques également du film noir : le jeu de dupes, la proie pour l'ombre, le combo perdant, etc.

Le sexe, donc, origine de tous les maux, de tous les malheurs…

Ce manichéisme de pacotille est-il à mettre au compte du puritanisme américain, alors que par ailleurs, en 1941, les tensions montent entre ce grand pays et les puissances de l'Axe, lesquelles vont se livrer, le 7 décembre, à une attaque surprise sur Pearl Harbor ? Est-il seulement l'écho de la mentalité bourgeoise de l'Angleterre du dix-neuvième siècle ? Ou bien reflète-t-il celle de l'Amérique du vingtième, pour le moins rigide ? Toujours est-il que ce film, reprenant certains codes de morale, en tire parti pour construire une intrigue solide et saisissante, où il semble tisser d'étranges liens de causalité, qui en réalité n'existent pas, entre désir et mal.

C'est d'autant plus réussi qu'on en oublie la temporalité du film. Je veux dire qu'un film, quand il est parfait, nous fait oublier ses procédés, ses ficelles, ses acteurs, tout. Il nous fait tout oublier, nous emporte dans son histoire.

Mais il y a des cas où se produit un phénomène encore plus troublant : on en viendrait à associer inconsciemment l'époque du récit filmique, et celle où le film a été tourné. Comme s'il était possible de fantasmer le fait que le tournage ait eu réellement lieu au dix-neuvième siècle.

Lorsque on regarde La rue rouge de Fritz Lang, on fait un saut dans le passé, puisque le film a été réalisé en 1945. On est dans cette atmosphère, immédiatement, mais on replonge à la fois dans l'année décrite par le film, et l'année où il a été réalisé, puisqu’elles coïncident.

L'effet est différent lorsque on observe des films traitant d'époques plus reculées, qui collent tellement bien à l'état d'esprit de ces époques, qu'ils créeraient presque l'illusion que la caméra s'est déplacée dans le temps. Il y a des cas où ça fonctionne, d'autres pas. Par exemple, Les aventures de Robin des bois de Michael Curtiz (1938) est un film pétillant, sympathique, mais tout y est trop arrangé, apprêté, calculé, pour charmer, distraire. On sent la volonté du réalisateur, de toute l'équipe, de nous emmener dans cet univers. On reste dans notre époque, on ne fait qu'une incursion, une parenthèse, dans le Moyen Age. Alors que le Quasimodo de William Detierle (1939), fonctionne beaucoup mieux, aborde les choses sous un angle plus dramatique et donc crédible, et là, on pourrait avoir l'impression que le film est une émanation directe de l'époque qu'il décrit. C'est subjectif, évidemment, mais c'est quand même étrange, non ?

Et, pour ce qui regarde le film de Victor Fleming, il y a une telle adéquation entre le fond et la forme, entre l'état d'esprit représenté et les moyens mis en œuvre, qu'on finit par y croire et adhérer à ce qu'on voit. A aucun moment on ne reprend ses distances critiques, pour se mettre en retrait et avoir conscience que ça n'est qu'un film. La musique de Franz Waxman y contribue, qui fonctionne à merveille, et concourt à nous emporter dans cette histoire. Elle est saisissante lorsque, par exemple, Jekyll vacille, s'écroule, puis se relève sous les traits de Hyde. Et les gros plans sur ce visage et sa métamorphose sont effrayants, malgré les moyens modestes de l'époque.

C'est un film puissant, malgré des défauts mineurs, et il est basé sur cette constante opposition : le bien, selon les valeurs bourgeoises surannées. Et le mal, assimilé presque exclusivement au désir et la libido.

Spencer Tracy, superbe acteur, campe brillamment cette bipolarité schizophrène. Il est à la fois l'homme du monde intelligent et cultivé, passionné, intègre, aimant, soucieux d'améliorer le sort de l'humanité. Mais il est aussi ce monstre pervers, sadique, qui torture avec une grande jouissance la pauvre Ingrid Bergman.

Celle-ci joue magnifiquement la jeune femme un peu naïve et perdue, en quête d'ascension sociale, tombée amoureuse de Jekyll et terrorisée par Hyde. Elle est d'une grande beauté, ce qui ne gâche rien, et joue avec une étonnante versatilité de différents registres de jeu : il faut voir la scène où elle fait connaissance avec Jekyll, comment elle alterne expressions, mimiques, gestes, inflexions vocales, pour lui tourner la tête, en quelques minutes. Une très grande actrice.

Donald Crisp joue parfaitement les crispés, si je puis me permettre ce jeu de mots. Je ne l'ai jamais vu dans d'autres films, j'ignore s'il est cantonné à ce registre ou pas, mais là, je trouve qu'il fait ça avec un grand naturel. Lana Turner est parfaite elle aussi.

Et alors, cet évêque ! Quelle trogne de vieil âne, borné, infatué, radoteur, pontifiant, coincé ! Aurait-on pu trouver mieux que C. Aubrey Smith pour le jouer ? Idem, j'ignore si cet acteur s'est spécialisé ou pas, mais dans ce rôle, il est redoutablement efficace.

Très clairement, Victor Fleming crée un film à la confluence de plusieurs genres et mélange divers composants. S'il utilise la morale compassée du dix-neuvième siècle en Angleterre pour créer un cadre étouffant, c'est pour mieux lui opposer certes le désir, dans le triangle amoureux Jekyll / Beatrix / Ivy, mais c'est aussi pour que l'horreur puisse faire irruption. Car il s'agit à la fois d'un film de Science-fiction (et non pas fantastique, car il ne s'y déroule rien qui mette en œuvre le surnaturel) et d'horreur. Avec un fond qui, lui, n'est pas sans évoquer le film noir, la peinture des passions sans issue, mais aussi des crimes des bas-fonds, puisque à la même époque sévissait Jack l'Eventreur, à deux pas de là, dans le quartier de Whitechapel.

La musique de Franz Waxman est magnifique, c'était à l'époque un des grands compositeurs pour le cinéma. Elle est envoûtante dans les passages effrayants. Nettement moins intéressante, je dois le dire, quand elle nous présente la bourgeoisie hypocrite et compassée. Il suffit de comparer le main title, le générique du début, et tout ce qui suit. Curieux mélange, assez hétéroclite.

La photographie de Joseph Ruttenberg est d'une très grande qualité, elle restitue à merveille toutes les nuances, du noir profond au blanc, en passant par tous les gris, avec finesse.

L'esthétique du film n'est pas sans rappeler celle de l'Expressionnisme Allemand, qui a influencé beaucoup de réalisateurs Européens, donc Lang, Curtiz, Hitchcock, Siodmak, Wilder, etc.

Fleming, lui, est né en Amérique et a été assistant pour D.W. Griffith, puis reporter de guerre. Il a réalisé notamment Le magicien d'Oz, qui remporta un très grand succès en 1939.

Docteur Jekyll et M. Hyde est, en définitive, malgré un côté un peu ampoulé par moments (mais c'est voulu par le sujet lui-même, je pense), un grand et beau film, passionnant, captivant, qui m'a fortement impressionné lorsque je l'ai vu pour la première fois - j'étais tout gamin. Un peu comme les films d'Hitchcock, en noir et blanc, devant lesquels j'étais fasciné, pétrifié.

Il y a eu d'autres versions, aussi bien avant qu'après. Je ne les connais pas et je prends délibérément le parti de les ignorer. Je n'ai pas envie de remonter à l'époque d'avant le parlant. Quand à ce qui a été fait ensuite, le peu que j'en ai vu ne m'a guère donné envie d'aller y regarder de plus près. Sans parler des adaptations plus ou moins burlesques, ou teintées de références au vampirisme ou autres thématiques surnaturelles. Je préfère m'en tenir à ce film, sans me perdre dans des considérations à n'en plus finir sur tout ce qui a précédé ou suivi.

Un beau film, donc, qui figure dans ma liste des films qui ont compté et qui comptent encore, qui ont marqué mon inconscient.

Labyrinth Man
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