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Textes d'Eric Marie

        


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L'éléphant et l'extraterrestre | Eric Marie | 2025

Par | 01/06/2025 | Lu 662 fois


Chers lecteurs, voici une nouvelle qui préfigure mon prochain recueil de nouvelles qui devrait sortir courant juin, si tout va bien. Je dépose cette fable "SF Absurde" dans les cales du Galion. Bonne lecture !



L'éléphant et l'extraterrestre | Montage © Eric Marie
L'éléphant et l'extraterrestre | Montage © Eric Marie

L'éléphant et l'extraterrestre

Quelque part dans la savane africaine, au pied du célèbre Ol Doinyo Lengaï en Tanzanie, un éléphant prénommé Émile mangeait des pâtes. Des pâtes, oui ! On a le droit, même si l’on est un gros herbivore, de déroger à une règle imbécile et de s’accorder quelques menus plaisirs. Les feuilles râpeuses, les pousses molles et les plantes ligneuses, détrompez-vous ça ne fait rêver personne. Vous n’avez qu’à mastiquer quelques ronces pour vous en convaincre. Et, je vous en conjure, arrêtez de m’interrompre à tout va, sans cela, nous n’allons pas avancer d’une patte dans le récit. Merci de votre compréhension. Reprenons.
Il devait être midi un quart, Émile, perdu dans ses pensées, aspirait consciencieusement ses derniers spaghettis sauce bolognaise, confortablement avachi sous un Adansonia digitata, trivialement appelé baobab. Émile n'était pas un éléphant ordinaire, tant s’en faut ; il était connu, entre autres choses, pour sa grande sagesse et sa passion immodérée pour la philosophie platonicienne où le monde n’existe pas, sans sujet pour le penser. Platon était son dada même s’il n’appréciait pas particulièrement Dada. Dada, le mouvement littéraire, pas le dada sur son bidet, cela s’entend. Émile n’avait aucunement l’intention de maltraiter un cheval, un âne ou un tout autre ongulé.  Parfois la nuit, il lui arrivait de se réveiller en sursaut, tout transpirant, et le souffle court, avec cette sentence en tête : Si personne n’avait pensé à porter des chaussettes avec des sandales, cette abomination, cet outrage aux bonnes mœurs et au bon goût, n’aurait jamais existé. Tourneboulé, il ne pouvait alors retrouver le sommeil qu’après avoir lu quelques pages de Little House on the Prairie qui avait la faculté de le faire rire aux larmes et secouer son gros bide jusqu’à la crampe. Immanquablement, le sommeil le prenait par la trompe et ses ronflements symptomatiques se déversaient dans la savane, comme un message semblant vouloir dire : oyez, oyez chers amis, tout est calme, dormez en paix.
Le repas terminé, alors que notre bon pachyderme se désencrassait les dents avec une branche morte de cinquante centimètres, un vrombissement étrange résonna dans l'air. Un vaisseau spatial de forme conique atterrit face à lui, avec un bruit de cymbales. Le monde aujourd’hui étant ce qu’il est, Émile n’en fut guère surpris, tout juste contrarié, car il s’apprêtait à lire quelques pages de Comment Voyager avec un saumon de ce cher Eco.  La porte s'ouvrit accompagnée d’un cocasse bruit de pet, et un extraterrestre aux yeux pétillants en sortit, tenant dans son étrange pogne, une langue de belle-mère. Le bestiau possédait une curieuse petite tête que l’on aurait pu attribuer à une autruche, le reste du corps, à s’y méprendre, rappelait un chien de belle stature type Leonberg sous stéroïdes anabolisants.
Bien curieux assemblage, pensa Émile sans rien laisser paraître. Il décida aussi sec de l’appeler l’Autruchien.
 
L’Autruchien : (avec un accent chantant) Bonjour, terrien ! Je suis Bozzog, le Clown intergalactique ! J'ai entendu parler de l’humour que l’on pratique sur votre planète et je suis ici pour l'écouter et pour l’apprendre.
 
Émile : (surpris) Un extraterrestre Pétomane ? C'est la première fois que je vois ça ! Et… j’ai du mal à le concevoir. Tu es sûr que l’on t’a bien renseigné ? Ici, sur Terre, ce n’est pas la franche rigolade. Les gens n’ont plus le cœur à rire, ils sont bien trop occupés, dans des mondes virtuels, à se chercher de fausses thébaïdes. Quant à moi, tout le monde m’appelle Émile et je préfère philosopher sur le sens de la vie. Les blagues sur fond de caramel en barre, ce n’est plus de mon âge.
 
Bozzog : (enthousiaste) Philosopher ? Quelle belle mélodie qui klaxonne à mes oreilles ! Mais dis-moi l’ami, qu'est-ce que la vie, sinon une farce, une tragi-comédie, une pièce de théâtre grandeur immature ?
 
Émile, intrigué, invita l’Autruchien à s'asseoir sous le baobab.
 
Émile : (réfléchissant) Eh bien, je pense que la vie est comme un morceau de musique. Parfois, il y a des notes aiguës, parfois des notes graves, et parfois, il y a des silences. Le rire n’a pas sa place sur cette partition, ou plutôt ne l’a plus.
 
Bozzog : Oui, bien sûr et parfois, il y a de fausses notes ! J’en discutais assidûment hier avec Achille le crocodile et il n’a pu retenir ses larmes.
 
Émile : (riant) Je le reconnais bien là, c’est un des nombreux talents d’Achille, il est très émotif certes, mais il s’avère qu’il excelle dans le mélodrame et navigue à son aise dans le canal lacrymal. Cependant une question me tarabuste, Bozzog, trêve de plaisanterie, quelles sont les véritables raisons qui t'ont conduit à venir sur Terre ? Si ce n’est le plaisir de converser ensemble, cela va de soi.
 
Bozzog : (soupirant) Eh ben, de passage sur la planète Ellarit, je me suis rendu à la comicothèque Royale du troisième quadrant. Quel immense privilège cela fut pour moi ; imagine ; je pus baguenauder à ma guise dans cet immense complexe réunissant toutes les cocasseries de l’univers connu. Du coussin péteur, à la blague salace, du contrepet aux chatouillis sous les aisselles, tout y est ; jusqu’aux thèses les plus ardues sur l’origine du rire. On y trouve même du Bergson qui osa écrire qu’il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain. Quel sot. Tous les êtres de la galaxie rient. Et le comble semble que ce soit les humains qui rient le moins.
 
Émile : L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible.
 
Bozzog : (s’esclaffant) Très drôle et spirituel !
 
Émile : C’est du Woody Allen. Un spécimen humain peu commun, il faut l’avouer, disparu il y a fort longtemps, à mon grand désarroi.
 
Bozzog : Alors, je disais, j'ai lu dans les annales cosmiques du troisième quadrant, un texte fort éloquent, écrit par une baleine sidérale, qui m’a profondément marqué. Elle évoque des temps forts lointains où ta planète respirait la joie de vivre, où le rire faisait partie intégrante de vos mœurs, de vos cœurs et de vos âmes. Tous les individus, petits ou gros, semblaient imprégnés d’une étincelle d’humour qu’on pourrait comparer à de la magie. Un préambule au rire. Les baleines, d’ailleurs, étaient bien connues pour leurs facéties engendrant l’hilarité générale.
 
Émile : Tu sous-entends que l’expression – rire comme une baleine – vient des temps anciens ?
 
Bozzog : Je ne sous-entends pas, j’affirme. Lorsque l’homme décida de se prendre au sérieux, délaissant le rire, pour le clinquant et quelques monnaies sonnantes et trébuchantes, le peuple des baleines décida de migrer dans l’espace. J’en ai croisé, il en reste quelques spécimens dans la constellation du Dauphin. Dauphin qui par ailleurs, d’après ce que j’ai pu constater, a gardé cet esprit jovial et joueur, hérité de ses lointaines cousines galactiques. 
 
Émile : (soupirant) Qu’essayes-tu de me dire Bozzog ? Que l’homme a radicalement changé, qu’il a pris une voie diamétralement opposée à celle qui était la sienne et qu’il court à sa perte. Nous en faisons les frais depuis des millénaires, nous les animaux… Alors pourrais-tu préciser ta pensée ?
 
Bozzog : Eh bien, que cela n’est peut-être pas sans appel. Il reste encore une chance, toute petite, mais elle existe.
 
Notre pachyderme philosophe resta pensif de longues minutes alors que l’Autruchien, friand d’expériences inédites, s’occupait tant bien que mal, en plantant sa tête dans le sable blanc. Un ange passa et repassa.
Au loin, le rire d’une hyène tachetée vint déchirer le silence. Encore une blague graveleuse de Mirza, pensa Émile, longtemps que je ne l’ai pas vue.
 
Bozzog : Ché pourri de fff’mettre la tête dans le chable ! Et ché quoi chette expression ? Avec tout cela, où en étions-nous ?
Émile : Pas très loin, je le crains ! Tu évoquais une alternative à la morosité, un possible retour aux humeurs anciennes.
 
Bozzog : Ne sois pas sur la défensive et laisse-moi faire. Je vais tenter une méthode qui a fait ses preuves sur Pénajouir 334. Le peuple de cette planète était aussi drôle qu’un notaire récitant des articles du Code civil à une fête d’anniversaire et pourtant tu serais surpris du résultat. Cette coterie de taciturnes passe aujourd’hui pour une inestimable bande de joyeux lurons, délaissant la fête pour en entamer une autre. Plus qu’un remède, nous assistâmes à un changement total de paradigme.
 
Émile : Soit, soit… Est-ce que l’expédient sera douloureux ?
 
Bozzog : Aucunement, quelques bidouillis au niveau du cortex préfrontal, à l’aide d’ondes totalement indolores, et le tour est joué.
 
Émile : Alea jacta est !
 
Renommé pour son opiniâtreté, l’Autruchien fut prompt à s’atteler à la tâche. Deux jours plus tard, un maillage fort judicieux de bitoniaux pas plus gros que des têtes d’épingle recouvrait l’ensemble du globe. Le jovial intergalactique se trouvait fort satisfait de sa réalisation. Il n’y avait plus qu’à !
Bozzog appuya négligemment avec le bec sur un gros bouton en forme de nez de clown et puis… Et puis plus rien, ou presque. Juste un grésillement, pareil à celui d’un vieux néon au fond d’un garage, à peine perceptible par quelques oreilles attentives dans l’univers.
 
Le résultat de l’expérimentation fut en deçà de toutes désespérances. À la seconde où le système fut enclenché, l’ensemble des communications de la planète fut pris d’une sorte de hoquet, d’infimes tremblements assortis de quelques soubresauts. S’en suivit un larsen cosmique et ce fut le silence, un inextinguible silence.
Les satellites se turent, internet tira le rideau, les smartphones tombèrent dans un coma profond, les écrans TV se parèrent de neige, la fibre se fit cotonneuse. Seuls quelques Talkies-walkies et vieilles radios crachotèrent encore de surprenantes phrases de type : Ici Roger, on danse le Tango ??? Certains essayèrent le morse, mais l’animal n’étant pas très causant, les échanges bien que pointilleux furent plutôt énigmatiques. Démuni face à l’ampleur d’une telle catastrophe, chacun fit en sorte de faire, ce qu’il savait faire. Le militaire se prépara à la guerre, le moine se réfugia dans la prière, le politique brassa du vent, quant à la population, après avoir hurlé et pleuré, elle décida qu’il y en avait marre et les suicides augmentèrent de 300%. Voilà ! C’est à cet instant précis que Bozzog décida de mettre un terme à sa sieste de soixante-douze heures. Il se réveilla avec un immense sourire sur sa gueule de piaf, mais il fut de courte durée. Notre bon samaritain consulta ses écrans, les alertes clignaient des yeux en tous sens, à l’évidence, il va sans dire et il ne dit rien, mais comme on prétend en Vendée, il y avait une touille dans le potage.
Un bon coup de patte, et Bozzog enfonça sans attendre le bouton d’arrêt d’urgence. Alakazam et toutes les communications furent rétablies, même celles dont on se fout éperdument. Presque l’entièreté, en fait.
Bozzog se trouva fort marri face à cet échec. Il alla tout penaud, saluer son ami philosophe et l’informa de son départ imminent.
 
Émile : Eh Bozzog ! une dernière pour la route.
Un éléphant et une souris sont au bord d'un lac gelé.
L'éléphant hésite à s'élancer. Gentiment, la souris propose : je vais y aller en premier pour voir si la glace tient le coup.
Bozzog soupira en fermant la trappe de sa soucoupe conique et décolla en trombe. On ne le revit jamais. « Ces terriens ne sont vraiment pas drôles », pensa-t-il en son for intérieur. Et il rajusta son coussin péteur.

Éric Marie
Copyright @ Éric Marie pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur


💬Commentaires

1.Posté par Robert YESSOUROUN le 01/06/2025 08:08 | Alerter
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Yessouroun
Petit texte philosophico-burlesque qui met en scène un éléphant à qui on ne la fait pas et un ET candide. Grande question : pourquoi le rire est-il une espèce en voie de disparition sur la Terre ? Serait-ce à cause de la surcommunication ? En arrière plan de cette question centrale, un ton, une ambiance de dérision, de rire fou mêlé de non-sens qui donne un humour poétique au texte.
J’ai bien aimé ce côté foutoir foutraque qui remet les pendules à l’heure hilare. Merci, Eric Marie.

2.Posté par Mathilde CONTRERAS le 01/06/2025 08:29 | Alerter
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Hori
Merci mon cher Eric pour ce texte humoristico-philosophique (ou peut-être est-ce l'inverse?).

3.Posté par Koyolite TSEILA le 01/06/2025 09:36 | Alerter
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KoyoliteTseila
Du fond de mon lit (ouaip, c'est pas la grande forme), j'ai découvert et lu avec beaucoup de plaisir ce petit texte plein d'humour et de dérision. J'ai vraiment bien apprécié, et c'est vraiment très original, merci beaucoup Eric. J'ai hâte de découvrir ton prochain recueil de nouvelles !

PS : ton texte contient des petites coquilles (je ne suis pas en mesure actuellement de procéder à des relectures/corrections), donc si tu souhaites le relire et le corriger, tu peux volontiers me renvoyer par e-mail le fichier Word avec les modifications. Je remplacerai en un clic celui-ci par le nouveau. Fidèles lecteurs et lectrices, n'hésitez donc pas à indiquer directement à Eric les coquillettes (vive les pâtes !) que vous pourriez éventuellement relever. Merci.

4.Posté par Michel MAILLOT le 01/06/2025 11:56 | Alerter
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mmaillot
Attention, les tam-tams résonnent dans la savane, parce qu’ici, savane. On est dans le grand-bain. Le grand bain Marie, il s’entend. Celui qui marie justement l’esprit et la malice et qui, mine de rien ou mine de tout, nous glisse quelques réflexions pas piquées par une mouche Tsé-Tsé. Dans un florilège d’humour, de références drolatiques s’insinue l’existentiel, « Tiel mon Marie ! », pourrait-on dire si on avait l’esprit mal rangé, ce qui est le cas. Car oui, comme le suggèrent les mésaventures d’Émile avec l’Autrichien de garde, on aurait perdu le sens de l’humour, voir l’humour tout court. On a beau le chercher, rue des Morillons ou ailleurs, il s’est évaporé comme l’éléphant de Murakami. Alors, comment faire ? Hélas, pas en déconnectant ce vaste réseau qui, se disant là pour relier les hommes, les a plongés, pour la plupart, dans un océan virtuel de solitude.

Comment faire ? Moi, je dis fastoche. Il faut et il suffit de se procurer au plus vite le recueil de nouvelles d’Éric Marie !

5.Posté par Lionel COSSON le 01/06/2025 19:47 | Alerter
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lcosson42
Curieusement, ce texte brille par son absence d'humour pachydermique bien que mettant en scène un éléphant. C'est léger, enjoué, primesautier.
Sinon, Bergson est un con et toi, tu as écris un petit bijou d'humour.

6.Posté par B BLANZAT le 03/06/2025 09:11 | Alerter
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Blanzat
Le bestiaire de M. Marie s'élargit et c'est toujours un bonheur. Le plat de pâtes n'est pas sans rappeler une autre histoire loufoque, de même que cette rencontre incongrue. Mais toutes ces envolées philosophiques n'ont pu que m'évoquer le chef d'oeuvre de Cathcart et Klein, Platon et son ornythorinque entrent dans un bar. La philo par les blagues est un exercice difficile mais tellement bienfaisant !
Bravo à Michel au passage qui a tiré une veine comique de haut vol(-tige de selle de cheval de course à pied à terre de feu follet de vache...)
Pour revenir au champ lexical des féculents, j'ai repéré les coquillettes suivantes (évoquées par le KapTain) : "notre bon pachyderme se désencrassé les dents..." et "qu'elles sont les véritables raisons...
Pour finir, grande joie de lire le mot "bitoniau", surprenant et familier.

7.Posté par Jacques BELLEZIT le 03/06/2025 21:23 | Alerter
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jacques
Un moment d'hilarité poétique qui m'évoque un conte pour petits et grands enfants mêlé avec "le Rire du Cyclope" que j'avais eu la joie de chroniquer dans ces cales il y a bien longtemps.

Merci pour le rire joyeux et délicieusement absurde qui émane de ce conte !

8.Posté par Éric MARIE le 08/06/2025 11:31 | Alerter
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ATRAVERSLESPACE
Un grand MERCI à tous ceux qui ont lu mon texte, m'encouragent et soutiennent mon travail.

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