Dioramas maritimes

Mon premier diorama !

Réalisation de l’eau en résine époxy, dont j’ai choisi une coloration bleu-gris. Du gel acrylique a ensuite été appliqué au pinceau en plusieurs couches pour simuler les mouvements de l’eau. Plus ce gel est étalé grossièrement, plus l’effet de vague est réussi.

La difficulté de ce diorama réside dans l’échelle choisie. Je n’ai pas eu trop le choix avec le modèle réduit du navire, et les bâtiments ont donc été assez compliqués à réaliser si petits.

Je suis tout de même satisfait du résultat et content d’avoir une représentation de ce navire qui n’a vraiment pas eu de chance.

📜 Normandie, un paquebot gâché

Je me suis ensuite attaqué au Titanic, en deux dioramas avec sa collision et sa cassure. Je tiens à rappeler qu'autant que mes récits maritimes, mes dioramas sont faits avec le plus grand respect pour les victimes de ces catastrophes.

Pour la collision, j’ai choisi de créer une mer d’encre, sans vagues. Je n’ai donc pas utilisé de gel acrylique. L’iceberg n’est qu’un simple caillou que j’ai peint en blanc. Pour la cassure du navire, j’ai essayé de respecter le plus fidèlement possible la façon dont cela s’est passé, bien qu’il n’y ait de nos jours aucun témoin : l’inclinaison du navire, le mât avant tombé sur son côté gauche, tel qu’on peut le voir réellement sur l’épave.

La difficulté est qu’avec la résine époxy, il n’y a pas de marche arrière possible en cas d’erreur. Le volume de résine, avec son mélange entre 42 % et 47 % de durcisseur, doit être calculé et coulé précisément. Il est bien évident aussi que les navires ont été maintenus solidement pour l’opération et pendant tout le temps de durcissement, soit 24 heures. La résine pour la cassure a été coulée en plusieurs couches d’environ 1 cm d’épaisseur, chacune espacée de 12 heures. À l’échelle, chaque ligne représente environ 11 mètres de profondeur. La proue du navire était donc à plus de 120 mètres de profondeur lorsque la cassure a eu lieu.

Dans le respect de cette catastrophe maritime, je suis d’avis qu’on laisse bien ce navire dans le calme de ses abysses. Toute la médiatisation autour du Titanic n’est que marketing et des victimes sont venues s’y ajouter le 18 juin 2023 avec l’implosion du submersible touristique Titan.

📜 Titanic, une catastrophe maritime

Dans mes récits maritimes, j'ai également parlé du Hood et son combat contre le Bismarck le 24 mai 1941. J'ai reproduit son explosion en deux dioramas (je fais souvent un essai avant d'engager un modèle réduit plus coûteux).

L’explosion a été réalisée grâce à deux petites ampoules LED rouge et jaune insérées dans le navire par en dessous, en forant précisément dans la résine après sa fixation. Les jets d’explosion sont faits avec des petits bouts de fibre optique, disponibles facilement et dans plusieurs grosseurs. Un peu de ouate pour simuler la fumée, très léger passage à l'aérographe de peinture noire et le tour est joué.

Malgré ce qu’ils représentent, j’aime les navires de guerre et avoir le Hood dans ma collection m’était important.

 

Voici le petit essai que j'avais fait avant d'utiliser le modèle réduit du Hood.

📜 Règlement de comptes entres titans des mers

Tout récemment, j'ai aussi représenté le France, mon navire préféré. J'ai toujours trouvé que ce navire avait une ligne absolument magnifique.

Pour vous donner une idée, ce diorama fait 27 cm sur 18 cm avec presque 1 litre de résine à quelques cm³ près.

Petit détail aussi, la résine époxy ne supporte pas du tout les UV du soleil et jaunit très facilement. Il faut donc faire attention pour l'endroit d'exposition de ce genre de maquettes. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas aménagé d'éclairage LED dans la résine bleue.

📜 France : grandeur et décadence

Je réaliserai probablement d'autres dioramas dans les mois à venir et je ne manquerai pas d'ajouter des photos et des explications ici.

À bientôt aussi pour d'autres récits maritimes...

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