
En 1942, les Etats-Unis viennent d'entrer en guerre contre les forces de l'Axe. Le capitaine Mike Dahlgren commande le S-33, un sous-marin archaïque mais redoutable. Maquillé en sous-marin de la Kriegsmarine, son équipage devra accomplir une mission critique : récupérer une machine de chiffrement Enigma et ainsi permettre aux Alliés de casser les codes de chiffrements allemands.
Présentation
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » écrivait Rimbaud.
Pourquoi est-ce que j’en parle ? La raison est simple : regardez ce film à tout âge et vous ne serez pas sérieux.
On est dans « le » film bourrin caricatural par excellence : les super-héros américains contre les vilains nationaux socialistes, du mitraillage/torpillage/canonnage (rayez la mention inutile) ou encore des éléments de scénario si capillotractés qu’ils pourraient servir à Andreas Eschbach pour tisser ses fameux milliards de tapis de cheveux.
Le film est sorti dans la fin des années 1990 début des années 2000, période dans laquelle les Etats-Unis semblaient porter aux nues la thèse de F. Fukuyama sur la fin de l’Histoire : la domination idéologique du capitalisme étant totale et le triomphe du modèle américain incontestable, cela permettra de réduire l’importance des conflits.
Si le 11 septembre 2001 donnera tort (à mes yeux) à la thèse de Fukuyama, il demeure que le film U-571 est empreint de cette idée à presque chaque minute du film.
Mais, une fois que l’on garde cette idée maîtresse en tête, le film demeure un bon divertissement sans prise de tête.
Car il ne faut surtout pas prêter attention non plus aux détails historiques : les méthodes complexes de cryptanalyses (à savoir le "cassage" du code), les personnes impliquées dans ces projets, voire la réalité des captures de machines Enigma (elles furent réalisées par les équipages de prises britanniques avant sabordage de sous-marins allemands), tout cela est passé à la trappe.
On peut cependant louer le jeu des acteurs, l’effort sur les décors et la musique : agréable sans être au niveau des grands classiques du film de guerre ou de sous-marins.
Bref, un film agréable à voir un après-midi de pluie, quand on a la grippe ou quand on n’a pas envie de réfléchir. Mais c’est tout.
Merci Madame, merci Monsieur et rompez matelots !
Pourquoi est-ce que j’en parle ? La raison est simple : regardez ce film à tout âge et vous ne serez pas sérieux.
On est dans « le » film bourrin caricatural par excellence : les super-héros américains contre les vilains nationaux socialistes, du mitraillage/torpillage/canonnage (rayez la mention inutile) ou encore des éléments de scénario si capillotractés qu’ils pourraient servir à Andreas Eschbach pour tisser ses fameux milliards de tapis de cheveux.
Le film est sorti dans la fin des années 1990 début des années 2000, période dans laquelle les Etats-Unis semblaient porter aux nues la thèse de F. Fukuyama sur la fin de l’Histoire : la domination idéologique du capitalisme étant totale et le triomphe du modèle américain incontestable, cela permettra de réduire l’importance des conflits.
Si le 11 septembre 2001 donnera tort (à mes yeux) à la thèse de Fukuyama, il demeure que le film U-571 est empreint de cette idée à presque chaque minute du film.
Mais, une fois que l’on garde cette idée maîtresse en tête, le film demeure un bon divertissement sans prise de tête.
Car il ne faut surtout pas prêter attention non plus aux détails historiques : les méthodes complexes de cryptanalyses (à savoir le "cassage" du code), les personnes impliquées dans ces projets, voire la réalité des captures de machines Enigma (elles furent réalisées par les équipages de prises britanniques avant sabordage de sous-marins allemands), tout cela est passé à la trappe.
On peut cependant louer le jeu des acteurs, l’effort sur les décors et la musique : agréable sans être au niveau des grands classiques du film de guerre ou de sous-marins.
Bref, un film agréable à voir un après-midi de pluie, quand on a la grippe ou quand on n’a pas envie de réfléchir. Mais c’est tout.
Merci Madame, merci Monsieur et rompez matelots !