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Doctor Who 241 | L'Heure du Docteur | The Time of the Doctor | 2013

Episode de Noël

12/05/2014
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Il Ă©tait une fois une planète comme beaucoup d’autres. Une planète des plus quelconques. Un jour, cette planète envoya un message Ă  travers l’espace et le temps. Et de tous les coins de l’univers, on arriva pour savoir de quoi il s’agissait. Personne ne parvenait Ă  dĂ©chiffrer le message, mais, pourtant, il provoquait l’inquiĂ©tude chez tous ceux  qui l’entendaient. Tous, sauf  un homme. L’homme qui resta pour NoĂ«l… 
 
Et cet homme, bien entendu, n’est autre que le Docteur.
 
Le Seigneur du Temps tente de contacter les occupants des autres vaisseaux, pour savoir pourquoi ils sont venus ici, pourquoi ils ont rĂ©pondu Ă  un message tout Ă  fait incomprĂ©hensible. Manque de chance : le premier vaisseau qu’il visite est occupĂ© par des Daleks ! Heureusement, le Docteur s’était tĂ©lĂ©portĂ© et parvient Ă  repartir Ă  bord du Tardis aussi vite qu’il est venu. Cela ne l’empĂŞche pas d’enguirlander « Handles Â», son assistant (la tĂŞte d’un Cyberman, qu’il a modifiĂ©e pour l’aider dans sa tâche). C’est le – mauvais - moment que choisit Clara pour l’appeler Ă  la rescousse. Elle a besoin d’un petit ami ! Enfin, façon de parler : elle veut donner le change lors d’un dĂ®ner de NoĂ«l en famille – et accessoirement, elle a aussi besoin de son aide pour cuire la dinde !
 
Après une deuxième tentative de contact tout aussi foireuse (le vaisseau est occupĂ© par des Cybermen !), le Docteur dĂ©cide de rejoindre sa compagne de voyage. Cette dernière est toute heureuse de le retrouver, mais aussi choquĂ©e de le dĂ©couvrir dans le plus simple appareil ! En fait, le Docteur utilise une sorte d’holographie (directement reliĂ© au cortex cĂ©rĂ©bral de ceux qui le voient). Quelques rĂ©glages et elle le voit Ă  nouveau habillĂ©, au grand soulagement de la jeune femme. Pourquoi ce subterfuge ? Parce qu’il doit se rendre Ă  l’église (ah bon ??).

Un bref passage auprès de la famille de Clara pour s’apercevoir qu’ils le voient toujours nu (« Il est suĂ©dois ! Â», s’excuse-t-elle), avant d’accepter de l’aider Ă  cuire la fameuse dinde. Le tournevis sonique ne permettant pas ce genre de chose, c’est dans le Tardis qu’ils placent le plat (ce n’est pas l’application principale du vaisseau, mais ça devrait marcher !). En attendant la fin de la cuisson, il l’emmène en orbite de la « planète au message Â». Handles dĂ©clare alors savoir d’oĂą vient ledit message : Gallifrey ! « Impossible… Â», fait le Docteur. Sa planète d’origine, il ne manquerait pas de la reconnaĂ®tre… si elle existait encore. Handles ne peut que s’être trompé…
 
C’est alors qu’apparaĂ®t un immense vaisseau, celui de « l’Eglise du Mainframe Papal Â» (en court, l’EMP). C’est pour l’EMP que le Docteur avait créé « l’écran de nuditĂ© Â». Il propose donc Ă  Clara de l’accompagner Ă  bord, et de rencontrer la Mère SupĂ©rieure, Tasha Lem, une vieille connaissance avec laquelle il n’a pas partagĂ© que des moments de prière… Pour l’EMP, la nuditĂ© est preuve de la puretĂ© (Ă  chacun de juger…), d’oĂą le subterfuge utilisĂ© par le Seigneur du Temps.
 
A bord du vaisseau de l’EMP, Tasha Lem informe le Docteur qu’étant arrivĂ©e la première, elle a entourĂ© la planète d’un « bouclier Â» : un champ de force empĂŞchant quiconque de s’y poser, protĂ©geant ainsi ce monde et ses habitants.
 
Pendant ce temps-lĂ , restĂ© hors de la « chapelle» de Tasha (une pièce qui ressemble Ă©trangement Ă  une chambre Ă  coucher), Clara croise des crĂ©atures des plus inquiĂ©tantes, qu’elle oublie pourtant dès qu’elle ne les voit plus. En effet, il s’agit de « prĂŞtres Â» créés gĂ©nĂ©tiquement pour se confesser : dès qu’on leur a confiĂ© sa confession, on oublie aussitĂ´t ce qu’on leur a dit. Nous avons dĂ©jĂ  rencontrĂ© ces crĂ©atures, en tant que membres du Silence (saison 6). EffrayĂ© en voyant Ă  nouveau l’un d’entre eux, Clara fonce dans la chambre de Tasha Lem pour rejoindre le Docteur… et oublier Ă  nouveau pourquoi elle s’est ainsi prĂ©cipitĂ©e !

Via son propre tĂ©lĂ©porteur, Tasha envoie alors le Docteur et sa compagne sur la planète, oĂą ils se matĂ©rialisent… au milieu d’Anges Pleureurs ! Heureusement, le Docteur a gardĂ© une clĂ© de secours… sous une perruque (eh oui, il est chauve en ce moment !) pour rejoindre le Tardis et Ă©chapper Ă  ces dangereuses « statues Â». Tous deux arrivent alors dans une petite ville, du nom de NoĂ«l (« Christmas Â» en version originale).
 
Clara : « Comment une ville peut-elle se nommer NoĂ«l ? Â»
Le Docteur : « Comment une Ă®le peut-elle s’appeler Pâques ? Â»
 
L’endroit est plongĂ© dans un « champ de vĂ©ritĂ© Â», dans lequel personne ne peut mentir. C’est ainsi qu’ils rĂ©vèlent tous deux leur vĂ©ritable identitĂ© aux habitants qu’ils croisent. Dans une bâtisse, le Docteur dĂ©couvre alors une chose qu’il n’avait plus vue depuis longtemps : une fissure spatio-temporelle dans un mur. C’est de lĂ  que vient l’étrange message. Utilisant alors le Sceau du Haut Conseil des Seigneurs du Temps (qu’il possède depuis l’épisode The Five Doctors), il permet Ă  Handles de dĂ©chiffrer le message. Il s’agit d’une question. La question la plus ancienne de l’univers : « Doctor Who ? Â» (Docteur qui ?). Cette fois, le Docteur comprend : il s’agit bien de Gallifrey, qui se trouve quelque part derrière cette fissure, dans l’univers de poche oĂą il l’a lui-mĂŞme envoyĂ©e (voir The Day of the Doctor). Ses semblables utilisent cette faiblesse dans le tissu de l’espace-temps pour tenter de le contacter : lui seul connaĂ®t son nom (ou presque – River Song aussi, non ?). Le champ de vĂ©ritĂ© qui entoure les lieux empĂŞche quiconque de mentir et de se faire passer pour lui.
 
Avec une confirmation de la part du Docteur, les Seigneurs du Temps pourront revenir « de ce cĂ´tĂ© Â». Mais les choses sont loin d’être aussi simples. Au-dessus de la planète, la traduction faite par Handles est parvenue auprès des dizaines, des centaines de vaisseaux en orbite. Parmi ceux-ci, on trouve les Daleks, qui n’hĂ©siteront pas un instant Ă  reprendre la Guerre du Temps. Une guerre qui risque bien d’emporter l’univers tout entier…

Tasha Lem prend alors contact, et lui apprend que la planète oĂą ils se trouvent n’est autre que Trenzalore, l’endroit mĂŞme oĂą il est sensĂ© mourir (voir The Name of the Doctor). La Mère SupĂ©rieure ne permettra pas que la Guerre du Temps reprenne, ce Ă  quoi il dĂ©clare que Trenzalore est dĂ©sormais sous sa protection. La situation est sans issue : il ne peut rĂ©pondre Ă  la question sans provoquer une catastrophe, mais refuse d’abandonner Trenzalore – et Gallifrey !
 
Il demande alors à Clara de brancher un petit appareil sur la console du Tardis, ce qu’elle se dépêche de faire. Mais en refranchissant la porte d’entrée, elle réalise que son ami l’a renvoyée chez elle, pour la protéger. Quand elle se retourne, c’est pour voir la cabine bleue en train de repartir.
 
En orbite de Trenzalore, Tasha Lem a lancĂ© une grande mutation pour son Eglise. DĂ©sormais, son ordre religieux aura un nouveau but : s’assurer qu’on ne rĂ©ponde jamais Ă  la question envoyĂ©e par Gallifrey. L’Eglise du Mainframe Papal change donc de nom et devient « l’Eglise du Silence Â»â€¦
 
Ă€ la surface de Trenzalore les annĂ©es passent, par dizaines, puis par centaines. A tel point que l’enveloppe physique du 11e Docteur commence Ă  ĂŞtre marquĂ©e par une vieillesse inhabituelle. Mais il reste vaillant pour dĂ©fendre les habitants face aux diverses tentatives des vaisseaux en orbite de passer au travers du bouclier mis en place par Tasha. Ainsi, un Cyberman fait de bois (!) a rĂ©ussi Ă  passer, mais le Docteur a tĂ´t fait de l’éliminer.
 
Au bout de 300 ans, voilĂ  que le Tardis revient. Le Docteur comprend pourquoi son vaisseau a mis tant d’annĂ©es pour revenir : Clara est accrochĂ©e Ă  l’extĂ©rieur de la cabine ! Comme il est normalement impossible de survivre sans protection dans le vortex, le Tardis a Ă©tendu ses propres boucliers pour la protĂ©ger. Avec pour consĂ©quence qu’il n’a pu revenir qu’au bout de trois siècles (du point de vue du Docteur en tout cas ; pour Clara, le voyage a Ă©tĂ© bien plus bref). DĂ©cidĂ©ment, sa compagne est aussi tĂŞtue que lui ! Les deux amis sont en colère : le Docteur a menti Ă  Clara, et cette dernière n’a pas pu s’empĂŞcher de revenir malgrĂ© les dangers. Mais ils sont trop heureux de se retrouver pour continuer Ă  se bouder. Clara apprend alors que le Docteur en est Ă  sa toute dernière incarnation : un Seigneur du Temps ne peut se rĂ©gĂ©nĂ©rer qu’à 12 reprises, soit 13 incarnations.
 
« Très bien, il vous en reste deux : vous ĂŞtes le 11e Docteur Â», dĂ©clare-t-elle.

Malheureusement, elle oublie le War Doctor (« Capitaine grincheux Â», comme il qualifie cette incarnation) et le fait que, durant sa 10e incarnation, il avait aussi « utilisĂ© une vie supplĂ©mentaire Â», crĂ©ant un double « humain Â» tout en conservant la mĂŞme apparence (Ă©pisode « Journey’s end Â»). En d’autres termes, non seulement le docteur est marquĂ© par la vieillesse, mais en plus, ses jours sont dĂ©sormais comptĂ©s et il ne pourra plus se rĂ©gĂ©nĂ©rer.
 
Clara et le Docteur retournent Ă  bord du Tardis pour se rendre auprès de Tasha Lem, toujours en orbite. C’est ainsi qu’il apprend qu’une branche de l’Eglise du Silence, menĂ©e par Madame Kovarian (saison 6), a fait dĂ©fection pour remonter le temps et le tuer. Mais il y a pire : Tasha et tout son Ă©quipage ont Ă©tĂ© rĂ©cemment attaquĂ©s par les Daleks.
 
« Comment avez-vous rĂ©ussi Ă  les repousser ? Â»
« Mais nous n’y sommes pas parvenu : nous avons Ă©tĂ© massacrĂ©s. Je suis morte dans cette pièce en hurlant votre nom ! Â», rĂ©pond-elle.
 
Sous les yeux du Docteur et de Clara, Tasha s’avère avoir Ă©tĂ© « dalĂ©kisĂ©e Â» (comme tout l’équipage) tandis qu’apparaissent des Daleks, qui ont envahi les lieux et connaissent Ă  nouveau le Docteur grâce aux bases de donnĂ©es de l’EMP.
 
Mais Tasha, grâce Ă  la force de conviction du Docteur, parvient Ă  reprendre le dessus sur sa « dalĂ©kisation Â», et Ă  dĂ©truire les Daleks qui allaient supprimer le Docteur et Clara. Tandis que les Daleks renforcent leurs troupes en orbite, elles renvoient les deux amis sur Trenzalore.
 
Dans le Tardis, Clara retire la dinde, enfin prĂŞte (il Ă©tait temps, non ?). Mais le Docteur, malgrĂ© sa promesse de ne plus lui mentir, l’a, Ă  nouveau, piĂ©gĂ©e, et elle se retrouve Ă  nouveau chez elle (rappelez-vous ce qu’a dĂ©jĂ  dit River Song : le Docteur  ment â€“ et en plus, il ne sait toujours pas dire adieu !). Cette fois, elle n’a pas le temps de s’accrocher au Tardis et se trouve dĂ©finitivement Ă©loignĂ©e de son ami. Bien sĂ»r, ce dernier a agi pour la protĂ©ger, mais cela ne suffit pas Ă  Clara pour « avaler la pilule Â». De retour chez elle, elle passe sans doute le pire dĂ®ner de NoĂ«l de toute sa vie.
 
Sur Trenzalore, les choses se dĂ©gradent et la guerre prend de l’ampleur. Au cours des annĂ©es et des siècles qui se succèdent, il ne reste bientĂ´t plus que les Daleks et l’Eglise du Silence. Le Docteur, laissant de cĂ´tĂ© les diffĂ©rends qui les ont opposĂ©s, s’allie Ă  « l’Eglise Â» pour combattre les Daleks, qui parviennent de plus en plus facilement Ă  passer au travers du bouclier, qui s’affaiblit graduellement.

Sur Terre, nous sommes toujours le 25 dĂ©cembre. Soudain, on entend le bruit typique du Tardis. Clara croit que son ami a eu du remord : son vaisseau vient de se matĂ©rialiser. Mais, Ă  bord, elle trouve Tasha, tout aussi capable de piloter (« Il est autrement plus compliquĂ© de piloter le Docteur Â», rĂ©pond-elle Ă  Clara), et qui la ramène sur Trenzalore. La Mère SupĂ©rieure ne veut pas que le Docteur meure seul…
 
Eh oui, le Seigneur du Temps arrive Ă  la fin de sa très longue existence. Particulièrement marquĂ© par l’âge, il s’étonne, en la retrouvant, que Clara, elle, reste toujours aussi jeune (une fois n’est pas coutume, puisque c’est lui, par le passĂ©, qui ne semblait jamais vieillir). Il n’a presque plus de force et sa compagne doit l’aider Ă  ouvrir le « Christmas cracker Â» qu’elle lui a apportĂ©.
 
« Le moment est venu… Â»
 
Il s’apprĂŞte Ă  rendre son dernier souffle, tandis que les Daleks sont sur le point de remporter la guerre sur Trenzalore. Parvenant pour la première (et dernière) fois Ă  dire « au revoir Â», il demande Ă  Clara de rester Ă  l’abri : la sauver sera sa dernière victoire. Montant jusqu’au clocher de sa demeure, il a un dernier sourire : les Daleks n’auront pas le plaisir de le tuer, lui qui est sur le point de mourir de vieillesse. Un ultime dĂ©fi face Ă  ses ennemis, dont un immense vaisseau survole la petite ville qu’il dĂ©fend depuis si longtemps.
 
Clara, elle, ne peut admettre de perdre son ami : elle se prĂ©cipite vers la fissure spatio-temporelle au-delĂ  de laquelle se trouve toujours Gallifrey, et supplie les Seigneurs du Temps de sauver le Docteur : ils lui doivent bien cela, lui qui a tant fait pour les protĂ©ger. La fissure disparaĂ®t alors du mur, pour rĂ©apparaĂ®tre, bien plus grande, dans le ciel. Au travers de celle-ci, de l’énergie rĂ©gĂ©nĂ©rative arrive jusqu’au Docteur.
 
La rĂ©gĂ©nĂ©ration, plus puissante que jamais, commence alors, surprenant le Docteur lui-mĂŞme, qui ne s’attendait pas Ă  ça ! Il utilise alors l’excĂ©dent d’énergie pour dĂ©truire ses ennemis, la canalisant vers le vaisseau Dalek, qui est littĂ©ralement pulvĂ©risĂ©, mettant ainsi brutalement fin Ă  une guerre longue de plusieurs siècles.

Quand le calme est revenu et tandis que les habitants de Trenzalore retrouvent doucement leurs marques, Clara part Ă  la recherche de son ami. A bord du Tardis, elle dĂ©couvre qu’il a jetĂ© ses vĂŞtements, abĂ®mĂ©s et usĂ©s, avant de le voir enfin : il a retrouvĂ© l’apparence du jeune 11e Docteur.
 
Alors qu’elle croit que tout est en ordre, il lui explique que ce n’est qu’une première Ă©tape : un rajeunissement temporaire, avant de changer d’apparence pour entamer ce nouveau cycle d’incarnations reçu de ses semblables.
 
« Il arrive. Â»
« Qui ? Â»
« Le Docteur… Â»
« Mais c’est vous le Docteur. Â»
 
Clara, en larmes, lui demande de ne pas changer. « Mais nous changeons tous Â», fait-il. « C’est une bonne chose, car il faut continuer Ă  avancer, aussi longtemps que l’on se souvient de toutes les personnes qu’on a Ă©tĂ©. Je n’oublierai jamais une seule phrase, un seul jour, je le jure. Je me souviendrai toujours de l’époque oĂą le Docteur, c’était moi. Â» Dans une hallucination, il voir alors apparaĂ®tre Amy Pond, la première Ă  l’avoir vu sous cette apparence qu’il va bientĂ´t abandonner.
 
Dans un dernier geste, le Docteur retire son nœud papillon, détail vestimentaire typique de l’incarnation qu’il quitte, avant de se régénérer en un éclair. Sous les yeux de Clara, un nouveau visage lui fait face, tout aussi perdu qu’elle.
 
Alors qu’il s’exclame avoir de nouveaux reins, et qu’il n’aime pas du tout leur couleur (!), le 12e Docteur se prĂ©cipite vers la console du Tardis, qu’il a fait dĂ©coller quelques instants avant de se transformer. « Tout va bien Â», fait-il Ă  Clara. « Juste une question : savez-vous piloter cette chose ? Â»

Autour de l'épisode

Marquant le passage de tĂ©moin entre Matt Smith et Peter Capaldi, « The Time of the Doctor Â» nous fait revoir nombres d’élĂ©ments rencontrĂ©s par le 11Docteur et conclut plusieurs arcs par la mĂŞme occasion.
 
Ainsi, comme espĂ©rĂ© Ă  la fin de The Day of the Doctor, on apprend que Gallifrey est bel et bien sauve, bloquĂ©e dans un autre univers. Le 12e Docteur aura sans doute pour tâche de retrouver les siens et de ramener son monde « de ce cĂ´tĂ©-ci Â».
 
Ensuite, on découvre l’origine de la plus vieille question de l’univers et le danger qu’elle représente. S’il y répond en donnant son nom, le Docteur relancera la Guerre du Temps.
 
Le nom et les objectifs de l’Eglise du Silence prennent aussi tout leur sens. Suite Ă  un schisme dans l’Eglise, la branche menĂ©e par Madame Kovarian a choisi la violence pour mettre fin Ă  la menace. Cette branche a remontĂ© le temps et est ainsi responsable de la destruction du Tardis (The Big Bang) et de la tentative de tuer le Docteur tout au long de la saison 6. Avec le paradoxe que Madame Kovarian a créé, elle a ainsi provoquĂ© elle-mĂŞme les Ă©vĂ©nements qu’elle voulait Ă©viter. En effet, les fissures dans l’espace-temps n’existent que parce qu’elle a fait exploser le Tardis, et c’est via l’une d’entre elles que Gallifrey peut envoyer la fameuse question « Doctor Who ? Â»â€¦
 
Pour « boucler la boucle Â» de cette incarnation, le Docteur a mangĂ© des « fish sticks Ă  la sauce anglaise Â» peu avant sa rĂ©gĂ©nĂ©ration, qu’il avait dĂ©couverts lors du premier Ă©pisode de sa 11e incarnation (The eleventh Hour).

Thierry B.
Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur



1.Posté par Frédéric VASSEUR le 12/05/2014 16:12 | Alerter
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Tout ce qui s'est produit depuis le début de la saison 5 est enfin expliqué, il ne reste plus de zone d'ombre. Cette période (saisons 5 à 7) est pour moi la meilleure de la série, dans le sens où elle forme une unique histoire et pas des petits récits séparés comme les saisons précédents. Je n'ose pas imaginer le travail qu'il a fallu effectuer pour combler tous les vides et répondre à toutes les questions !

Une mention particulière pour la scène où le Docteur croit voir Amy Pond adulte... scène très brève mais émotionnellement très forte.

Un épisode pas aussi bon que The Day of the Doctor, mais tout de même une magnifique clôture pour la période Matt Smith. Bienvenue à Peter Capaldi et vivement la saison 8 !

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