
Lupo Pulp © 2024 Nicolas Pellolio
Vivez les aventures barrées et palpitantes du plus beau des détectives, Boris Lupo, un loup anthropomorphe dans un Novo Lugdunum d’un 1924 alternatif.
Action, humour et suspense seront aux côtés de notre privé, ainsi qu’un soupçon de Steampunk !
Alors qu’il se remet d’une nuit agitée passée en bonne compagnie, Lupo se retrouve dans un piège infernal duquel il aura bien du mal à s’extirper. Qui lui en veut à ce point ? Son rival El Gato ? Un nouvel ennemi ? Un mari jaloux ? Tout est possible... mais ça va barder et notre loup pourrait y laisser des poils.
Fiche de lecture
Hard-boiled steampunké à la sauce kemono dans ta face !
Le kemono, le furry, l'animal plaqué sur de l'humain, c'est un truc qui m'a toujours emmerdé profondément. Sérieux, c’est quoi leur délire ? Des ours qui oublient leur futal, des souris noires qui ont jamais vu un t-shirt mais qui mettent des gants, et des cochons qui se promènent en maillot de bain... Du grand n’importe quoi ! Et puis, tout ça pour nous refourguer une idéologie bien molle et mélasseuse de petit bourgeois à la manque entre deux gags crasseux et trois blagues moisies. C’est aussi passionnant qu'un match de MMA entre Édouard Balladur et Valérie Giscard d'Estaing, tiens ! À s’en déchirer les masséters d’ennui.
Et puis, dans ma caboche qui cloche, c'est indissolublement lié à ce margoulin ultramarin et national-socialiste de Disney. Le Walt, c’est pas juste un voleur de contes, non, c’est carrément un soudard qui pique dans le folklore européen comme si c’était un buffet à volonté. Mais attention, il s’arrête pas là, le bougre : après le casse, il te repeint tout ça avec sa guimauve bien-pensante, façon rose bonbon, et il te le rend vidé de sa sève, comme un escargot à qui on aurait fait dégorger sa substantifique moelle. Résultat ? Bah, le patrimoine et l’imaginaire collectif sont salopés comme pas permis. Un vrai criminel, ce type !
Avec des prémisses pareilles, tu te doutes bien que le "Lupo Pulp" de l'ami Pellolio, avec son héros lyco-antropomorphe bien balancé et mal luné, ben il était mal parti avec mézigue. Un peu comme un coureur en sac sur les starting-blocks d'un 100 mètres haies ou un alpiniste perdu au milieu de la Beauce. Mais ça, c'était avant d’être tombé sur le quatrième de couverture, amigo ! Ligote-moi donc ça, ami décrypteur de dispositifs identifico-émotionnels scripturaux (lecteur, quoi...) :
"Alors qu’il se remet d’une nuit agitée passée en bonne compagnie, Lupo se retrouve dans un piège infernal duquel il aura bien du mal à s’extirper. Qui lui en veut à ce point ? Son rival El Gato ? Un nouvel ennemi ? Un mari jaloux ? Tout est possible...mais ça va barder et notre loup pourrait y laisser des poils."
Dès les premières lignes, ça envoie du rêve plus lourdement qu'un marchand de sable qui aurait été à la salle : un loup détective privé qui est victime d'une machination et qui se retrouve inculpé d'un meurtre qu'il n'a pas commis... Un mecton à canines qui a du chien et qui remuera le ciel, la Terre et l'Enfer pour prouver son innocence tout en détruisant pas mal de mobilier urbain et en fracassant un nombre incalculable de gueules au passage. Dantesque !
Son bouquin au pélo Pelollio, je me le suis descendu comme un vrai soiffard de l'imagination, un affamé de la péripétie.
Déjà, rien que le titre du bouzin est totalement programmatique : "Lupo Pulp". Un canidé qui bouffe de la sprezzatura au petit-déj' et qui va se retrouver embringué dans des aventures où tu pourras oublier de mater tout le bleu du ciel ou de changer l'eau des fleurs : de la baston bastonnante, de l'action à l'excès et des souris callipyges et en bonne santé pour te poétiser tout ça. Ouais, c'est de la littérature de gare, mais qui a pas oublié de partir façon TGV en retard et qui freine au dernier moment au terminus après t'avoir décoiffé un maximum et laissé sonné. C'est les Fables de La Fontaine avec plusieurs bars de pression et des shoots de testo, Un roman qui renaude avec un Ysengrin qui a les crocs et qui aime pas trop qu'on le prenne pour le derniers des caves. Bestial !
Le héros... Parlons-en, tiens, de celui-là ! Pour commencer, il a un blaze de concours, le loustic : Boris Lupo. Pourquoi pas Vladimir Volpone ou Alexeï Cane ? C'est comme une collision frontale et violente entre un samovar et du parmesan, entre un froid sibérien et la dolce vita toscane, entre l'austérité soviétique et la classe à l'italienne. Une alliance de contraires qui en fait un personnage auquel tu t'attaches immédiatement. Et ce qui lui arrive dans ce bouquin montre parfaitement ces deux extrêmes de sa personnalité : il éclate des tronches par paquets de douze comme un spetsnaz sous amphèt' et joue au Casanova carnivore avec toutes les femelles qui passent à portée de son museau : lapines, souris, panthères, etc. Ce chacal, c'est pas une libido qu'il a, mais un moteur PerVers12 à injection directe qui surchauffe des cylindres. Et puis, une arrogance grosse comme la dette mondiale avec ça. Un Narcisse poilu trop fier de ce qu'il est pour se foutre à l'eau et se noyer. Avec cézigue tu sais que t'iras pas à la recherche du temps perdu. Son truc, à ce Mike Hammer version garou, ce serait plutôt la chasse à l’ennui avec un gros flingue.
« Mais mon pauvre monsieur, un personnage, aussi réussi soit-il, ben ça fait pas une histoire ! » que vous me direz avec des mirettes en forme de points d’exclamation. Et là, je vous rassure tout de suite, le Pellolio, honorant son patronyme transalpin, ben il nous a pondu un truc bien léché, bien architecturé, presque chapelle-sixtiné pour le coup. Parce que son privé de mauvais poil, il évolue pas dans l'énième ville ricaine tentaculaire des années 40 avec du vieux jazz rance en fond sonore. Que nenni ! Il nous a fait se télescoper un monde postapocalyptique et le steampunk. Un postapolar à vapeur, si je me laissais aller à néologiser et à foutre en PLS les immortels au bout du rouleau. Mais qu'est-ce qu'il y a de postapocalyptique dans ce bastringue ? C’est tout simple : l'humanité ou plutôt l'humanimalité qui évolue dedans, elle à le vague souvenir d'une catastrophe, d'un truc qui a tout retourné comme une omelette dans une poêle et qui a fait que l'homme et la bête ont joué au gloubiboulga. Pourquoi steampunk ? Parce que ces bestiaux plus si bêtes, ben ils ont perdu une partie de la technologie de leurs ancêtres. Exit l’électronique et les gadgets futuristes. Ils ont ressorti les chaudières, les manomètres, et ça carbure à la vapeur comme à l’époque des premiers trains.T'auras donc compris que notre auteur, tout en faisant du pulp de catégorie supérieure, ben il nous a concocté un contenant relativement chiadé. "Worldbuilding" qu'ils appellent ça en jactance de saxon désaxé... Pourquoi on peut pas appeler ça de la "cosmurgie" ? Ça serait quand même largement plus stylé, non ? Donc, voilà pourquoi notre Boris Lupo il déambule dans les rues de Novo Lugdunum d'un 1924 alternatif et que tu vas aller de surprises en étonnements en lui collant aux basques.
Alors, t’inquiète pas, pépère, je vais pas divulgâcher comme un gougnafier en plein apéro. Non, je vais te balancer que des miettes. Mais les plus savoureuses. Celles qui te donnent juste envie de te jeter sur ce turborécit comme un morfal aux réceptions de l’ambassadeur.
Tout ce que t'as à savoir, c'est que notre Boris Lupo, avec son Tupolev dans le calebar et son ciboulot qui tourne à plein régime, eh ben il va trouver une sacrée tripotée d'enfifrés sur sa route vers la disculpation : un raminagrobis qui l' a pas à la bonne, un commissaire bouledogue qui a une dent contre lui, un suricate garagiste avec une passion pour le défouraillage, un tigre gay qui adore faire de la sculpture sur faciès, un hibou pire que pyromane, une panthère avec une chute de reins à affoler la savane toute entière, un ratel aussi machiavélique que psychopathe, etc... C'est un véritable zoo de cinglés que tu vas te coltiner.
C'est marqué "pulp" sur la couverture et c'est pas de la publicité mensongère : dès le début du récit, ça part comme un boulet de canon ou comme une balle du flingue de l'inspecteur Harry qui a demandé à un loquedu de tenter sa chance. Ça va rester bloqué en cinquième tout du long et jusqu'à la fin avec tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment : réparties au kilo, bagarres homériques et retournements de situation à faire perdre le nord à une boussole. Et, à la fin, t'en redemanderas, parce que tu l'auras dévoré avec une faim de loup, ce livre !
Alors, si t’as toujours pas pigé qu’il fallait te jeter sur cette épopée contée à coups de crocs et de mandales, c’est que t’as une ficelle entre les deux oreilles, mon pauvre. Y a tout ce qu’il faut pour te coller le sourire sur ta grande face, même si le cocktail est sec comme un bourbon sans glaçon. C’est du brutal, une boisson d’homme, un truc à te redresser l’échine d’un coup. Mais on dit que les nanas aiment bien les loups-garous, pas vrai ? Alors file ton oseille à l’auteur et régale-toi. Moi, après avoir lu ce machin, je rêve de le voir en dessin animé, avec des bastons chorégraphiées et tout le tremblement. Une bombe, je te dis !
Le kemono, le furry, l'animal plaqué sur de l'humain, c'est un truc qui m'a toujours emmerdé profondément. Sérieux, c’est quoi leur délire ? Des ours qui oublient leur futal, des souris noires qui ont jamais vu un t-shirt mais qui mettent des gants, et des cochons qui se promènent en maillot de bain... Du grand n’importe quoi ! Et puis, tout ça pour nous refourguer une idéologie bien molle et mélasseuse de petit bourgeois à la manque entre deux gags crasseux et trois blagues moisies. C’est aussi passionnant qu'un match de MMA entre Édouard Balladur et Valérie Giscard d'Estaing, tiens ! À s’en déchirer les masséters d’ennui.
Et puis, dans ma caboche qui cloche, c'est indissolublement lié à ce margoulin ultramarin et national-socialiste de Disney. Le Walt, c’est pas juste un voleur de contes, non, c’est carrément un soudard qui pique dans le folklore européen comme si c’était un buffet à volonté. Mais attention, il s’arrête pas là, le bougre : après le casse, il te repeint tout ça avec sa guimauve bien-pensante, façon rose bonbon, et il te le rend vidé de sa sève, comme un escargot à qui on aurait fait dégorger sa substantifique moelle. Résultat ? Bah, le patrimoine et l’imaginaire collectif sont salopés comme pas permis. Un vrai criminel, ce type !
Avec des prémisses pareilles, tu te doutes bien que le "Lupo Pulp" de l'ami Pellolio, avec son héros lyco-antropomorphe bien balancé et mal luné, ben il était mal parti avec mézigue. Un peu comme un coureur en sac sur les starting-blocks d'un 100 mètres haies ou un alpiniste perdu au milieu de la Beauce. Mais ça, c'était avant d’être tombé sur le quatrième de couverture, amigo ! Ligote-moi donc ça, ami décrypteur de dispositifs identifico-émotionnels scripturaux (lecteur, quoi...) :
"Alors qu’il se remet d’une nuit agitée passée en bonne compagnie, Lupo se retrouve dans un piège infernal duquel il aura bien du mal à s’extirper. Qui lui en veut à ce point ? Son rival El Gato ? Un nouvel ennemi ? Un mari jaloux ? Tout est possible...mais ça va barder et notre loup pourrait y laisser des poils."
Dès les premières lignes, ça envoie du rêve plus lourdement qu'un marchand de sable qui aurait été à la salle : un loup détective privé qui est victime d'une machination et qui se retrouve inculpé d'un meurtre qu'il n'a pas commis... Un mecton à canines qui a du chien et qui remuera le ciel, la Terre et l'Enfer pour prouver son innocence tout en détruisant pas mal de mobilier urbain et en fracassant un nombre incalculable de gueules au passage. Dantesque !
Son bouquin au pélo Pelollio, je me le suis descendu comme un vrai soiffard de l'imagination, un affamé de la péripétie.
Déjà, rien que le titre du bouzin est totalement programmatique : "Lupo Pulp". Un canidé qui bouffe de la sprezzatura au petit-déj' et qui va se retrouver embringué dans des aventures où tu pourras oublier de mater tout le bleu du ciel ou de changer l'eau des fleurs : de la baston bastonnante, de l'action à l'excès et des souris callipyges et en bonne santé pour te poétiser tout ça. Ouais, c'est de la littérature de gare, mais qui a pas oublié de partir façon TGV en retard et qui freine au dernier moment au terminus après t'avoir décoiffé un maximum et laissé sonné. C'est les Fables de La Fontaine avec plusieurs bars de pression et des shoots de testo, Un roman qui renaude avec un Ysengrin qui a les crocs et qui aime pas trop qu'on le prenne pour le derniers des caves. Bestial !
Le héros... Parlons-en, tiens, de celui-là ! Pour commencer, il a un blaze de concours, le loustic : Boris Lupo. Pourquoi pas Vladimir Volpone ou Alexeï Cane ? C'est comme une collision frontale et violente entre un samovar et du parmesan, entre un froid sibérien et la dolce vita toscane, entre l'austérité soviétique et la classe à l'italienne. Une alliance de contraires qui en fait un personnage auquel tu t'attaches immédiatement. Et ce qui lui arrive dans ce bouquin montre parfaitement ces deux extrêmes de sa personnalité : il éclate des tronches par paquets de douze comme un spetsnaz sous amphèt' et joue au Casanova carnivore avec toutes les femelles qui passent à portée de son museau : lapines, souris, panthères, etc. Ce chacal, c'est pas une libido qu'il a, mais un moteur PerVers12 à injection directe qui surchauffe des cylindres. Et puis, une arrogance grosse comme la dette mondiale avec ça. Un Narcisse poilu trop fier de ce qu'il est pour se foutre à l'eau et se noyer. Avec cézigue tu sais que t'iras pas à la recherche du temps perdu. Son truc, à ce Mike Hammer version garou, ce serait plutôt la chasse à l’ennui avec un gros flingue.
« Mais mon pauvre monsieur, un personnage, aussi réussi soit-il, ben ça fait pas une histoire ! » que vous me direz avec des mirettes en forme de points d’exclamation. Et là, je vous rassure tout de suite, le Pellolio, honorant son patronyme transalpin, ben il nous a pondu un truc bien léché, bien architecturé, presque chapelle-sixtiné pour le coup. Parce que son privé de mauvais poil, il évolue pas dans l'énième ville ricaine tentaculaire des années 40 avec du vieux jazz rance en fond sonore. Que nenni ! Il nous a fait se télescoper un monde postapocalyptique et le steampunk. Un postapolar à vapeur, si je me laissais aller à néologiser et à foutre en PLS les immortels au bout du rouleau. Mais qu'est-ce qu'il y a de postapocalyptique dans ce bastringue ? C’est tout simple : l'humanité ou plutôt l'humanimalité qui évolue dedans, elle à le vague souvenir d'une catastrophe, d'un truc qui a tout retourné comme une omelette dans une poêle et qui a fait que l'homme et la bête ont joué au gloubiboulga. Pourquoi steampunk ? Parce que ces bestiaux plus si bêtes, ben ils ont perdu une partie de la technologie de leurs ancêtres. Exit l’électronique et les gadgets futuristes. Ils ont ressorti les chaudières, les manomètres, et ça carbure à la vapeur comme à l’époque des premiers trains.T'auras donc compris que notre auteur, tout en faisant du pulp de catégorie supérieure, ben il nous a concocté un contenant relativement chiadé. "Worldbuilding" qu'ils appellent ça en jactance de saxon désaxé... Pourquoi on peut pas appeler ça de la "cosmurgie" ? Ça serait quand même largement plus stylé, non ? Donc, voilà pourquoi notre Boris Lupo il déambule dans les rues de Novo Lugdunum d'un 1924 alternatif et que tu vas aller de surprises en étonnements en lui collant aux basques.
Alors, t’inquiète pas, pépère, je vais pas divulgâcher comme un gougnafier en plein apéro. Non, je vais te balancer que des miettes. Mais les plus savoureuses. Celles qui te donnent juste envie de te jeter sur ce turborécit comme un morfal aux réceptions de l’ambassadeur.
Tout ce que t'as à savoir, c'est que notre Boris Lupo, avec son Tupolev dans le calebar et son ciboulot qui tourne à plein régime, eh ben il va trouver une sacrée tripotée d'enfifrés sur sa route vers la disculpation : un raminagrobis qui l' a pas à la bonne, un commissaire bouledogue qui a une dent contre lui, un suricate garagiste avec une passion pour le défouraillage, un tigre gay qui adore faire de la sculpture sur faciès, un hibou pire que pyromane, une panthère avec une chute de reins à affoler la savane toute entière, un ratel aussi machiavélique que psychopathe, etc... C'est un véritable zoo de cinglés que tu vas te coltiner.
C'est marqué "pulp" sur la couverture et c'est pas de la publicité mensongère : dès le début du récit, ça part comme un boulet de canon ou comme une balle du flingue de l'inspecteur Harry qui a demandé à un loquedu de tenter sa chance. Ça va rester bloqué en cinquième tout du long et jusqu'à la fin avec tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment : réparties au kilo, bagarres homériques et retournements de situation à faire perdre le nord à une boussole. Et, à la fin, t'en redemanderas, parce que tu l'auras dévoré avec une faim de loup, ce livre !
Alors, si t’as toujours pas pigé qu’il fallait te jeter sur cette épopée contée à coups de crocs et de mandales, c’est que t’as une ficelle entre les deux oreilles, mon pauvre. Y a tout ce qu’il faut pour te coller le sourire sur ta grande face, même si le cocktail est sec comme un bourbon sans glaçon. C’est du brutal, une boisson d’homme, un truc à te redresser l’échine d’un coup. Mais on dit que les nanas aiment bien les loups-garous, pas vrai ? Alors file ton oseille à l’auteur et régale-toi. Moi, après avoir lu ce machin, je rêve de le voir en dessin animé, avec des bastons chorégraphiées et tout le tremblement. Une bombe, je te dis !