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Films inspirés des oeuvres de Jules Verne

        

20000 Lieues sous les Mers | 20000 Leagues under the Sea | 1916


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 02/11/2011 | Lu 3385 fois




20000 Lieues sous les Mers | 20000 Leagues under the Sea | 1916

Affiche et synopsis

Un monstre marin, une chose énorme, ayant été signalé par plusieurs navires à travers le monde, une expédition est organisée sur l'Abraham Lincoln, frégate américaine, pour purger les mers de ce monstre inquiétant. A bord se trouvent le Français Pierre Aronnax, professeur au Muséum de Paris, et Conseil, son fidèle domestique. Une fois parvenus en vue du monstre, deux immenses trombes d'eau s'abattent sur le pont de la frégate, précipitant Aronnax, Conseil et le harponneur canadien Ned Land sur le dos du monstre... qui se révèle être un fabuleux sous-marin, le Nautilus, conçu et commandé par un étrange personnage, le capitaine Nemo, qui paraît farouchement hostile à toute l'humanité ! Condamnés à ne plus jamais revoir leur patrie, leurs parents, leurs amis, la plus extraordinaire aventure commence pourtant pour les trois hommes...

Présentation

Il s'agit ici de l'un des tous premiers films à inclure des scènes sous-marines ! 

Comme le titre le laisse entendre, il s'agit bien sûr d'une adaptation du livre de Jules Verne, mais on y trouve aussi des petits bouts de "L’Île mystérieuse". Les frères Williamson ont, grâce à une invention de leur père, mis au point pour ce film un appareil permettant de filmer sous l'eau. Du coup, nous voilà gratifiés de longues scènes de fonds marins, très relaxantes, où l'on aperçoit quelques poissons qui nagent par-ci par-là. Pour éveiller l'intérêt, nous avons le droit à quelques séances de promenades en scaphandres. Le bouquet : on pourra même assister à une bataille avec une pieuvre gonflable géante en plastique ! Il est à noter que la pieuvre tueuse fait ici sa première apparition au cinéma.

Dans l'ensemble, ce film muet est plutôt agréable, même si le jeu des acteurs est... surprenant, ce qui colle assez bien avec le reste d'ailleurs. Ainsi, certains en font trop, d'autres se contentent de peu, et l'on a parfois le sentiment que personne ne s'est mis d'accord sur ce qu'il doit faire. C'est chacun pour soi et cela en est presque marrant.

Au niveau des décors et des costumes, c'est la même chose : soit ils sont trop voyants, soit on ne peut identifier de quoi il s'agit. 

Ce film est donc une curiosité... mais également un puissant somnifère ! Je dirais qu'après une demi-heure de gesticulations muettes, il est temps de se servir un bon café bien tassé ou une lichette de rhum pour aborder la suite.

Koyolite Tseila
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