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đŸ§„ Doctor Who | Docteur no 01 : William Hartnell | Mm ? What's that, my boy ? Nonsense !

09/02/2012
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Le premier Docteur 
 Celui qui eut le lourd privilĂšge de poser les bases de ce monument de la tĂ©lĂ©vision. Mais aurait-il pu se douter, un soir de novembre 1963, qu’il dĂ©butait alors ce qui deviendrait la sĂ©rie de SF la plus longue de toute l’histoire de la tĂ©lĂ©vision ? Certainement pas. Quoique 
 avec le Tardis, tout est possible !

Au lancement de la sĂ©rie, le Docteur n’est d’ailleurs pas encore tout Ă  fait celui qu’on connaĂźt. S’il voyage dĂ©jĂ  Ă  bord de son Ă©trange vaisseau spatio-temporel, on ignore d’oĂč il vient exactement. Tout juste sait-on qu’il est exilĂ© pour une raison inconnue, originaire d’un autre monde et d’une autre Ă©poque. Et surtout qu’il voyage en compagnie de sa petite-fille ! Eh oui, le premier Docteur a une famille. C’est d’ailleurs cette petite-fille, nommĂ©e Susan Foreman, qui mĂšne deux enseignants, Ian Chesterton et Barbara Wright, Ă  rencontrer son grand-pĂšre : ils ne s’expliquent pas comment Susan possĂšde tant de connaissances historiques et scientifiques. Ils finissent par comprendre quand la cabine de police dans laquelle ils sont entrĂ©s les amĂšne 100.000 ans en arriĂšre !

Ainsi dĂ©bute donc la premiĂšre Ă©poque du cĂ©lĂšbre Seigneur du Temps 
 sauf qu’on ne connaĂźt pas encore le nom de son peuple (nous n’apprendrons cela que lors de prochaines incarnations). Susan, Ian et Barbara suivront le Docteur durant deux saisons, avant de laisser la place Ă  d’autres compagnons. Le premier Docteur restera aux commandes de son Tardis pendant une troisiĂšme annĂ©e entiĂšre et entamera la quatriĂšme saison avant de tirer sa rĂ©vĂ©rence. Durant ces trois saisons, il croisera – dĂ©jĂ  – les redoutables Daleks et Cybermen. Il assistera aussi Ă  des Ă©vĂ©nements historiques comme la RĂ©volution française, et rencontrera des personnages tels que Marco Polo (au dĂ©part, le programme devait ĂȘtre Ă©ducatif, ceci expliquant cela).

Personnalité du premier Docteur

A l’apparence d’un vieil homme, ce premier Docteur n’en Ă©tait pas moins le plus jeune de toutes les incarnations. Difficile Ă  croire quand on voit l’allure du onziĂšme Docteur, non ? Son allure frĂȘle Ă©tait aussi trompeuse : sa force et sa volontĂ© lui permettaient de vaincre des ennemis redoutables. Vis-Ă -vis de ses compagnons, il avait souvent une attitude paternaliste. Il avait des cĂŽtĂ©s sombres, n’hĂ©sitant pas Ă  recourir au mensonge ou, pire, Ă  la tentative de meurtre, pour arriver Ă  ses fins. Pendant longtemps, il fit preuve de mĂ©fiance envers Ian et Barbara, mais finit par s’en rapprocher.

Cette premiĂšre incarnation se radoucit donc au cours de ses aventures, allant mĂȘme jusqu’à ĂȘtre sincĂšrement peinĂ© quand il voyait l’un ou l’autre compagnon le quitter dĂ©finitivement.

De temps en temps, le premier Docteur souffrait aussi de problĂšmes de prononciation, entre autres, sur le nom de famille de Ian, qui devenait Chesserman ou Chatterton. En rĂ©alitĂ©, l’acteur, William Hartnell, souffrait d’artĂ©riosclĂ©rose et avait des pertes de mĂ©moires, se mĂ©langeant ainsi les pinceaux, et comme on n’avait pas le temps ni les moyens de refaire les scĂšnes, il fallait bien accepter ses lapsus !

William Hartnell en 1950 | By Unknown photographer - Manchester Evening News, Manchester, England, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=122951707
William Hartnell en 1950 | By Unknown photographer - Manchester Evening News, Manchester, England, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=122951707

William Hartnell

NĂ© en 1908, William Hartnell n’était pas un « enfant de la balle ». NĂ© de pĂšre inconnu, il avait un destin tout tracĂ© : plonger dans la dĂ©linquance.

Heureusement, il croisa la route d’un collectionneur d’art, Hugh Blaker, qui le prit sous son aile et lui permit, entre autres, de suivre des cours d’art dramatique et d’entamer une carriĂšre théùtrale et cinĂ©matographique (dans plusieurs petites comĂ©dies britanniques).

Ses diffĂ©rentes performances lui permirent d’ĂȘtre remarquĂ© par les producteurs qui s’apprĂȘtaient Ă  lancer Doctor Who et d’ĂȘtre retenu pour le rĂŽle central. Pour chaque Ă©pisode, il touchait le salaire mirobolant de 
 315 livres sterling (l’équivalent, aujourd’hui, de 4.000 livres !), ce qui Ă©tait tout de mĂȘme Ă©norme par rapport aux autres acteurs prĂ©sents.

Comme dĂ©jĂ  indiquĂ©, Hartnell souffrait de problĂšmes de santĂ©. Au bout de 3 saisons, il fallait se rendre Ă  l’évidence : l’acteur ne pourrait bientĂŽt plus interprĂ©ter le rĂŽle (William Hartnell fera nĂ©anmoins un bref retour pour « The Three Doctors », pour les 10 ans de la sĂ©rie. Le premier Docteur reviendra mĂȘme pour « The Five Doctors », pour les 20 ans de la sĂ©rie, mais Hartnell Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ©, un autre acteur incarnera le personnage).

PlutĂŽt que d’arrĂȘter une sĂ©rie qui marchait de plus en plus, ou de passer le relais Ă  un nouveau personnage, les crĂ©ateurs imaginĂšrent une astuce qui allait devenir l’un des Ă©lĂ©ments-clĂ©s de la sĂ©rie : la rĂ©gĂ©nĂ©ration du hĂ©ros !

A la fin de « The Tenth Planet » (Ă©pisode no 29), qui l’a vu vaincre les Cybermen, le Docteur s’écroule, mortellement Ă©puisĂ© par le combat qu’il vient de livrer. Lorsque ses compagnons se penchent sur le malheureux, il dĂ©couvre qu’il n’est plus le mĂȘme : le deuxiĂšme Docteur vient de « naĂźtre ». Mais ça, c’est dĂ©jĂ  une autre histoire


Thierry B.
Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur


💬Commentaires

1.Posté par Frédéric VASSEUR le 25/09/2017 14:09 | Alerter
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FredV
Il existe deux versions du tout premier épisode. Dans l'une, le Docteur est un personnage plutÎt désagréable, bourru et cassant. Dans la seconde, il est nettement plus doux et paternaliste. C'est cette derniÚre performance qui a été retenue pour la série.

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