
Vent rouge © 2025 Editions Critic
Sur Sophis, chacun est soumis au règne implacable du Vent rouge. Simple phénomène météorologique ou manifestation surnaturelle, peu importe : quand il souffle, les souvenirs s’envolent, se mélangent, se perdent. Nul n’échappe à ses effets.
Pour tenter malgré tout de protéger son secret, Anat va faire ses adieux aux trois corps qu'il a découverts plongés dans des cuves en zone interdite. Lorsque l'un d'entre eux revient à la vie, il est loin de se douter qu'un péril plus redoutable que l'Oubli menace sa planète. Elle s'appelle Satia Layre. Elle est partie de chez elle il y a plus de 400 ans. Elle n'a rien oublié de sa mission, et rien ni personne ne l'empêchera de la mener à bien.
Fiche de lecture
Il y a des auteurs chez qui je fonce les yeux fermés, certain qu’ils vont me happer et me faire oublier tout le reste, y compris ces petites choses du quotidien qui volent du temps de lecture (le sommeil, le boulot, la vie sociale, tout ça). Dans cette liste, il y a Emmanuel Quentin, qui s’est fait désirer six ans avant de revenir avec Vent rouge.
Ici, pas de minutes ni d’heures : le temps s’écoule en souffles, en rafales, en bourrasques. L’univers est étrange mais jamais opaque, car l’auteur sait doser l’exotisme pour qu’on s’y sente immédiatement à l’aise. L’histoire nous emmène au sein d’une communauté confrontée à un phénomène fascinant et inquiétant : lorsque le Vent rouge passe, deux personnes échangent un souvenir. Elles ne savent ni lequel, ni pourquoi.
En parallèle, on découvre une société bien plus avancée technologiquement, où chaque pensée et émotion est contrôlée, où les souvenirs échangés deviennent la propriété de tous. Impossible de cacher quoi que ce soit, de tricher avec son passé.
Sommes-nous la somme de nos souvenirs ? Que reste-t-il de nous si l’oubli s’en mêle ? Emmanuel Quentin creuse ces questions sans lourdeur, en nous immergeant dans un vrai récit d’aventure. Il maîtrise à merveille l’art du show, don’t tell, ce qui rend son histoire aussi prenante que percutante.
Son premier planet opera est une réussite, même si je ne me suis pas identifié aux personnages – trop jeunes, trop vieux, trop différents… et les méchants sont décidément très méchants. Mais peu importe : une fois lancé dans Vent rouge, difficile d’en décrocher.
Alerte objectivité : mon nom est dans les remerciements du livre, cela a pu influencer mon avis.
Ici, pas de minutes ni d’heures : le temps s’écoule en souffles, en rafales, en bourrasques. L’univers est étrange mais jamais opaque, car l’auteur sait doser l’exotisme pour qu’on s’y sente immédiatement à l’aise. L’histoire nous emmène au sein d’une communauté confrontée à un phénomène fascinant et inquiétant : lorsque le Vent rouge passe, deux personnes échangent un souvenir. Elles ne savent ni lequel, ni pourquoi.
En parallèle, on découvre une société bien plus avancée technologiquement, où chaque pensée et émotion est contrôlée, où les souvenirs échangés deviennent la propriété de tous. Impossible de cacher quoi que ce soit, de tricher avec son passé.
Sommes-nous la somme de nos souvenirs ? Que reste-t-il de nous si l’oubli s’en mêle ? Emmanuel Quentin creuse ces questions sans lourdeur, en nous immergeant dans un vrai récit d’aventure. Il maîtrise à merveille l’art du show, don’t tell, ce qui rend son histoire aussi prenante que percutante.
Son premier planet opera est une réussite, même si je ne me suis pas identifié aux personnages – trop jeunes, trop vieux, trop différents… et les méchants sont décidément très méchants. Mais peu importe : une fois lancé dans Vent rouge, difficile d’en décrocher.
Alerte objectivité : mon nom est dans les remerciements du livre, cela a pu influencer mon avis.