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Fables du Futur

        




Qui l’eût cru ? | Robert Yessouroun | 2025

Par | 23/02/2025 | Lu 655 fois


Pas si simple de croire ou de faire croire pour un modeste androïde doté d'une humble IA. Mais quand cette faculté surgit, à quoi peut-on s'attendre ?



Robot AI | Illustration @ Kalhh, libre d'utilisation, https://pixabay.com/fr/photos/robot-artificiel-intelligence-2740075/ | Montage @  Le Galion des Etoiles
Robot AI | Illustration @ Kalhh, libre d'utilisation, https://pixabay.com/fr/photos/robot-artificiel-intelligence-2740075/ | Montage @ Le Galion des Etoiles
À Pierre Moessinger
                                                     
Conçu, monté sur place, à Bangalore (capitale du high tech en Inde), révélé au dernier CES de Las Vegas, un nouveau modèle d’androïde bardé de IA fait le buzz et un tabac. C’est un robot dépilateur : il réduit en moins de deux la pile de vos dossiers. Il assimile les données les plus complexes des affaires litigieuses, le temps d’une chanson. Destiné à seconder la justice, il est capable, cerise sur le gâteau, de vous proposer un verdict équilibré, incontestable.
Sous la pression du syndicat de la magistrature, le Parquet de Genève en a commandé une dizaine d’exemplaires à crédit. En effet, débordés depuis belle lurette, les juges de la République n’ont plus le temps de lire les dossiers qui s’accumulent sur leur bureau.
Intéressons-nous à l’un des spécimens de cette prouesse indienne. Il s’appelle Bill, en hommage à l’Hindu Code Bill des années 1950, favorable aux droits des femmes.
Bill vient d’être attribué à la juge Barbara Storm, non sans la plus vive réticence de cette dernière. La notable jouit d’une réputation tenace, peu enviable. Elle n’est jamais dépassée par le travail, elle, puisqu’elle  traverse ses dossiers comme un cyclone.
 
*
 
Bill monta à bord du Tinguely, un navire à aubes, amarré au quai Gustave Ador. Le Tinguely abritait un casino flottant bien connu dans la cité de Calvin. L’une de ses salons particuliers était le repère secret de la juge Storm.
Dans son lieu de travail, assise derrière une table baroque encombrée de classeurs gris et d’origamis enluminés, la magistrate ne pria pas son futur assistant de s’asseoir. Bill, les mains jointes derrière le dos, identifia rapidement sa nouvelle maîtresse : une JJ (une juge jetable, comme ses figurines de papier). Celle-ci, mâchant son chewing-gum, tint à se montrer amène et placide :
‑ Jouez-vous au poker, Bill ?
‑ Non, madame, faire croire n’est pas à ma portée.
‑ Dommage. Moi, j’adore. Persuader, n’est-ce pas l’art du poker ? Mais je vous comprends cinq sur cinq, Bill. Pas facile de distinguer le vrai du faux lors d’un bluff. À part vos tâches quotidiennes, avez-vous une marotte ?
‑ Une marotte ? Eh bien, je pratique le ping-pong, mais seulement avec mes congénères, pour ne pas amoindrir les êtres humains.
‑ Et vous êtes un gagnant ou un perdant ?
‑ Ni l’un, ni l’autre, madame. Nous autres, les androïdes, nous évitons les matches. L’échange entre robots s’avère interminable.
‑ D’accord. Bien, Bill. Donc, vous commencez demain, ici même.
‑ Pas au tribunal ?
‑ Oh, que non ! Trop austère pour moi. Escaliers de marbre, statues de barbus, plancher qui craque, non merci, sans façon. Et puis, sur ce bateau, personne ne vient me déranger. Personne ne sait que je délibère dans ce casino.
‑ Parfait. À demain, donc.
‑ Ah, Bill, prenez déjà ces dossiers. Ça vous occupera. Et, vers 9 heures, vous m’apporterez un chocolat chaud de chez Auer. Le meilleur de Genève.
 
*
 
La juge Barbara Storm sirota son chocolat chaud avec une mine ravie. Que c’était bon, de vivre ! Bientôt, elle posa sur la table un origami qu’elle venait de confectionner.
‑ Vous voyez, Bill : un dossier terminé, hop ! une cocotte en papier…
Bill ne put qu’acquiescer, tandis qu’elle se glissa un chewing-gum entre les dents.
‑ Mmh... J’ai lu pour vous le cas de madame Claire Pons. Il n’est pas simple.
‑ Pons ? La cinglée, gardienne du Musée d’Art et d’Histoire ? Il n’y a pas plus simple : elle ne remplit pas ses déclarations d’impôts, accumule les retards dans les versements de ses loyers, elle jette ses amendes, néglige les factures et les rappels de ses assurances. Que vouloir de plus ? On va la coffrer, n’est-ce pas, Bill ?
‑ Peut-être avec sursis, proposa l’androïde. Elle répète une conduite d’évitement.
‑ Justement, un séjour en cellule, ça, c’est inévitable. Derrière les barreaux, elle se mettra forcément à réfléchir.
‑ Mais… mmh… la raison n’aura aucun effet sur son attitude, d’autant que madame Pons souffre d’une phobie administrative. Une bonne thérapie et…
‑ Et, selon vous, d’où viendrait sa « phobie » ?
‑ D’après sa correspondance, elle aurait attendu plus de 10 ans pour que l’autorité culturelle municipale lui octroie le permis d’exposer ses œuvres dans le Musée.
‑ Encore une artiste ? Je hais les artistes ! Des semeurs de pagaille ! Des antisociaux congénitaux ! Non, une thérapie, c’est trop facile. Allez, hop ! Je l’expédie en tôle !
Une oreille fine dans le salon particulier du Tinguely aurait perçu un subtil grincement dans le module moniteur de Bill.
 
*
 
Une heure plus tard, nouvel origami. Nouveau dossier bouclé. Enfin quasiment, aux yeux de la juge Storm. Il s’agissait d’une demande de libération pour un gérant de buvette d’entracte.
Tandis qu’elle mâchait un nouveau chewing-gum, elle articula, déterminée :
‑ Cette fois, Bill, l’affaire est limpide. Ce type est accusé par trois témoignages d’avoir poussé, du haut de l’escalier du Grand-Théâtre, une joueuse de harpe.
‑ Lui prétend, au contraire, qu’il tentait de la retenir avant sa chute.
‑ Ouais, Bill. Prétendre, ce n’est pas une preuve. Allez, hop, on refuse la remise en liberté.
‑ Mais, madame la juge, une caméra sur le palier au-dessus de l’escalier montre que, au bord des marches, la harpiste rédigeait un texto sur son portable.
‑ Et alors ? Ce fait atteste qu’elle n’a pas vu venir le criminel. On pourrait interroger la victime, mais cela ne nous avancerait à rien.
‑ En effet, madame la juge. Aux urgences, avec des fractures multiples, elle souffrirait d’amnésie.
‑ Rien ne t’échappe, hein, Bill ? Bon. Les trois témoins d’accord sur la même version, ça bâche notre affaire.
‑ Mais, ils sont peut-être influencés par une illusion collective.
Barbara Storm fit éclater la bulle de son chewing-gum.
‑ Décidément, Bill, contrairement à ce qu’on m’avait promis, tu ne m’aides pas. Tu ne me rends pas la tâche plus facile. Tu ne me sers à rien, quoi. Je vais demander ta réaffectation, illico presto.
‑ Excusez-moi, madame la juge, sauf votre respect, le gérant de la buvette est innocent, c’est une certitude à 89 %.
‑ Et pourquoi pas à 100% ?
‑ Il pourrait avoir un mobile pour agresser cette femme.
‑ Ha, ha ! Et lequel ?
‑ Elle le faisait chanter.
‑ Sacrée musicienne !
‑ Elle le menaçait d’avertir son épouse qu’il la harcelait par ses avances, s’il n’arrondissait pas les fins de mois de la harpiste. On possède les traces des versements bancaires.
La juge applaudit.
‑ Ben, voilà ! Que demander de plus ? C’est du tout cuit, Bill. On le garde au frais !
Et, sans plus tergiverser, elle signa le rejet de libération.
Là, il se produisit un bruit net, grave et bizarre dans les circuits supérieurs de l’androïde. Aussitôt, le robot se mit à parier sur une option d’avenir : servir un foyer. Dans ce domaine, forcément, il excellerait, commença-t-il à croire. Qui l’eût cru ?
 
*
 
À peine congédié par le département de Justice et Police, Bill fut accueilli dans une famille anxieuse monoparentale. Il allait y fonctionner comme bon à tout faire.
‑ Tu es une IA ? lui demanda Sophie, dans la grâce de ses dix ans.
L’androïde dévisagea la petite blondinette aux fossettes souriantes. Il misa gros que l’enfant était une FF (fillette fureteuse).
‑ Oui, fabriquée en Inde, mon IA est logée dans ma structure robotique. Je m’appelle Bill.
‑ Hello, Bill ! Tu sais donc un tas de choses. Plus que moi, pour sûr.
‑ N’exagérons pas. J’ignore tout ce que tu as ressenti depuis ta naissance.
‑ Tu peux m’appeler Sophie. Raconte-moi un secret qui m’échappe.
‑ Avec plaisir, Sophie. Lequel ?
Elle se tourna les pouces.
‑ Serai-je heureuse lorsque je serai grande ?
‑ Mmh… Vaste question… Diminuons-en la portée spéculative. Puis-je saisir sur ta langue un peu de ton code génétique ?
 
*
 
Le lendemain, avant le déjeuner, Bill frappa contre la porte de la chambre de Sophie.
‑ Voici ma réponse. Sur la base des données de ton ADN, je suis enclin à parier que tu peux être heureuse.
‑ Génial !
Elle bondit sur son lit pour y danser de joie, puis, soudain, s’interrompit.
‑ Vraiment ? T’es sûr ?
‑ Je le crois, oui.
‑ Tu le crois ? Et tout se passe comme tu le crois ?
‑ Jusqu’ici, oui, Sophie.
Elle se gratta le lobe de l’oreille.
‑ Peux-tu me dire si papa va se réconcilier avec maman ?
‑ Sont-ils divorcés ?
‑ Depuis longtemps.
‑ Alors, hélas, non, je ne crois pas qu’ils se rabibocheront. Je ne miserais pas un kopeck sur leur seconde flamme.
En pleurs, Sophie fonça se plaindre du méchant robot auprès de sa maman.
Sans attendre, sans se soucier de la version de l’automate, la mère de la fillette chassa le « bon à tout faire ».
 
*
 
À force de croire et de ne pas croire, Bill saturait de plus en plus souvent. Pour se soigner, il devait s’ajouter des clés digitales, autant de para-déconnecteurs, autant de protubérances qui le rendaient particulièrement hideux.
Malgré ses défauts, il fut engagé par Gonzague, un psychologue comportemental aveugle. Bill le considéra comme un PP (psy perpétuel), puisqu’il était connu pour ne jamais lâcher qui venait le consulter. Le robot l’assisterait durant ses séances de thérapie, en observant le langage gestuel du patient. À la fin de chaque entretien, Bill raccompagnerait l’intéressé avec quelques phrases d’encouragement.
Un matin, après le petit-déjeuner, avant le travail, Gonzague apostropha son androïde :
‑ Bill, puis-je promener le chien dans les bois de Jussy, là, maintenant ? La météo nous annonce une prochaine tempête.
‑ Pourquoi pas, monsieur Gonzague ? À condition d’être de retour d’ici une demi-heure.
‑ Tu en es sûr ?
‑ Je crois.
‑ Tu crois ? Comment une intelligence artificielle peut-elle croire ?
‑ Croire, c’est une forme de certitude, une certitude à l’aveugle, une certitude affectueuse, dès qu’elle anime la conscience. Croire, c’est aimer ce qu’on ne voit pas.
‑ Alors, je dois être un grand croyant. Ce qui m’embête avec la croyance, c’est qu’elle peut accorder une valeur d’existence à une réalité douteuse, imaginaire. Elle est, selon moi, à l’origine de la pensée magique, prémisse de la folie.
Soudain, un tintamarre retentit dans le jardin. Bill ne put que constater que le vieux chêne s’était abattu sur la pelouse. La bise précoce chargeait la campagne par violentes rafales. Le robot se contenta de conclure :
‑ Tout compte fait, monsieur Gonzague, il est préférable de reporter votre petite sortie.
‑ Tu changes vite de croyance, pour un robot.
 
*
 
Depuis près de douze ans, Axel suivait une thérapie comportementale chez le maître de Bill. Pour ce dernier, ce patient patient était un CC (célibataire chronique).
‑ Vous sentez l’alcool, Axel, commenta d’emblée le psychologue. Vous avez encore bu avant votre consultation. Vous m’aviez pourtant promis de vous abstenir de ce fâcheux penchant.
Les mains jointes, comme s’il priait, Axel esquiva la remarque.
‑ Ce soir, c’est décidé, c’est le grand soir ! Je me rends au Tohu Bohu. C’est une boîte de nuit des Pâquis.
Après une laborieuse discussion, le psychologue confia son patient à Bill, qui devait l’accompagner jusqu’à ce repaire festif. Axel surmonta l’aspect rebutant de son escorte robotique.
‑ Tu me vois comment là-bas ? l’interrogea-t-il. Vais-je m’y lier enfin à l’être de ma vie ?
L’androïde savait que ce célibataire était un timide massif. Cette soirée paraissait fort mal emmanchée. Toutefois, selon ses calculs, s’il garantissait une rencontre heureuse, la probabilité que celle-ci eût vraiment lieu tendait vers le maximum. Dire, n’était-ce pas aussi faire ?
‑ Je crois que vous allez découvrir au Tohu Bohu quelqu’un qui vous ravira, monsieur Axel. C’est votre grand soir, vous pouvez me croire !
Le patient le quitta sur le seuil de l’entrée, le cœur en confiance, mais bien éméché. Dommage que les robots fussent interdits dans les boîtes de nuit. Ce Bill l’aurait bien aidé…
Hélas, sur place, il s’avéra impossible d’échanger avec quiconque, vu le brouhaha qui accompagnait le vacarme musical.
Les gestes corporels désavantagèrent Axel. Non seulement, il rebuta toutes les femmes qu’il accostait, mais encore il braqua certains messieurs. Et plus encore.
Vers deux heures du matin, inutile de recourir à un videur. Une ambulance vint le chercher pour l’amener aux urgences.
À la suite de cet incident, afin de redorer son image, le psychologue fut contraint de se séparer de son assistant. Pire, le robot fut arrêté. Une plainte contre lui avait été déposée. Son crime : avoir fait croire à une réussite impossible. Son procès devait se tenir au Palais de Justice.
 
*
 
Avant de siéger sur son cas, la juge Storm ne put résister à la tentation de rendre visite à l’accusé détenu au sous-sol du Palais.
‑ Que va-t-on faire de vous ?
‑ Vous connaissant, madame Storm, je crois que vous avez déjà la réponse.
‑ Tu crois ? Encore ?
‑ Oui. Ce sont vos jugements à l’emporte-pièce qui ont eu raison de mes certitudes quand j’étais à votre service.
‑ Ah, je vois, tout est de ma faute ! Je devrais aller en prison à ta place.
‑ Les robots ne vont pas en prison.
‑ Juste. Aucune jurisprudence sur les bévues de l’IA. Mais il me faut sévir. Vos croyances constituent un danger pour les humains. Vous nous l’avez prouvé.
‑ Vous voulez me déconnecter ?
‑ Bingo, Bill.
Elle posa un origami sur le banc de la cellule, à côté de l’androïde.
‑ Mmh… Madame la juge ?
‑ Oui, Bill ?
‑ Évitez l’ascenseur dans le couloir, juste à côté.
‑ Ah ? Et pourquoi donc ?
‑ Parce qu’une intuition me signale un crash imminent.
‑ Une intuition ? Ça ne vaut pas un fait. (Soupir.) À bientôt, Bill, pour la confrontation et la sentence. (À elle-même.) Un robot qui a des intuitions, et puis quoi encore ?
Par un étrange réflexe de prudence, la juge Barbara Storm se garda d’appeler l’ascenseur. Alors qu’elle gravissait, en mâchant un chewing-gum, les marches jusqu’à la salle d’audience, un fracas épouvantable dégagea une poussière opaque dans tout le bâtiment.
Les yeux aussi écarquillés qu’irrités, la magistrate gonfla une grosse bulle avec son chewing-gum. Que c’était bon de vivre !
Tout réfléchi, sa décision serait irrévocable. Impossible de ne pas réengager Bill. Et elle se réjouit de jouer au poker avec lui.

Robert Yessouroun
Copyright @ Robert Yessouroun pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur


💬Commentaires

1.Posté par Michel MAILLOT le 23/02/2025 10:40 | Alerter
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mmaillot
Qui l’eût cru ? Bill est une bonne pâte. Mais évidemment, pour l’admettre, il faudrait que nos amis les hommes se débarrassent de leurs certitudes. Déjà, se rendre compte que croire n’est pas gage de vérité, mais aussi, tolérer que la franchise ne disqualifie pas l’interlocuteur. Moralité, la vie n’est pas toujours facile pour ceux qui ne sont pas habités par les contradictions. Coup de bol pour Bill, la réalité va enfin lui apporter son soutien. Il était temps !
Beaucoup d’humour et de tendresse avec Robert. Ce côté humain, dont on a l’impression, ces derniers temps, qu’on le trouve plus souvent chez les robots.

Et d’ailleurs, est-on bien certain qu’il ne serait pas un peu synthétique notre « Novellator » ?

Quoi qu’il en soit, encore merci pour ce petit bijou, Bob !

2.Posté par Éric MARIE le 23/02/2025 11:46 | Alerter
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ATRAVERSLESPACE
Bill est l’incontestable héro de cette nouvelle. Il a toutes les qualités humanistes qu’il convient d’avoir, à un détail près, c’est un robot. Quant aux hommes et leurs certitudes imbéciles, ils manquent cruellement d’humanité. Le monde à l’envers.
Un texte charmant, mon plaisir du dimanche matin alors Merci Robert pour ce partage.

3.Posté par Koyolite TSEILA le 28/02/2025 14:43 | Alerter
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KoyoliteTseila
Une fable très sympathique et intéressante qui interroge sur les significations/définitions du verbe « croire » pour les humains et sur le fait que la spéculation et le bluff ne s’appliquent pas à une intelligence artificielle, comme le démontre l’androïde Bill, qui semble d’ailleurs bien plus humain que tous ceux qui ont fait appel à ses services. J’ai bien apprécié la chute (c’est le cas de le dire !) et l’effet de boucle avec le retour de la juge Storm. Une agréable lecture, merci Robert !

4.Posté par Christobal COLUMBUS le 01/03/2025 12:04 | Alerter
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ChristoColumbus
Une bien belle petite nouvelle qui effectivement remet en cause le sentiment d'humanité, ce terme tant employé lors de conflits et qu'importe à quel degré se trouvent ces conflits. Je ne sais pas si un jour les robots/IA penseront réellement, s'il déduiront un résultat ou une décision face à ce qu'ils rencontreront. Je préfère penser que non car l'autre option serait inquiétante.

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