Tome 1 - Défaillances Systèmes (All Systems Red, 2017)
J’aurais pu faire un carnage dès l’instant où j’ai piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n’avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, de séries, de lectures, de jeux et de musique consommés. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire.
Et quand notre androïde de sécurité met au jour un complot visant à éliminer les clients qu’il est censé protéger, il ne recule ni devant le sabotage ni devant l’assassinat ; il s’interpose même face au danger, quitte à y laisser des morceaux.
Martha Wells signe avec cette série un récit tout en ironie et en sensibilité sur l’éveil à la conscience et l’exercice du libre arbitre.
Défaillances systèmes, la première des quatre novellas qui forment Journal d’un AssaSynth, a reçu les prix Hugo, Nebula, Alex et Locus.
Et quand notre androïde de sécurité met au jour un complot visant à éliminer les clients qu’il est censé protéger, il ne recule ni devant le sabotage ni devant l’assassinat ; il s’interpose même face au danger, quitte à y laisser des morceaux.
Martha Wells signe avec cette série un récit tout en ironie et en sensibilité sur l’éveil à la conscience et l’exercice du libre arbitre.
Défaillances systèmes, la première des quatre novellas qui forment Journal d’un AssaSynth, a reçu les prix Hugo, Nebula, Alex et Locus.
Tome 2 - Schémas artificiels (Artificial Condition, 2018)
Les SecUnits se moquent pas mal des actualités. Même après avoir piraté mon module superviseur et débloqué mes accès, je n’y ai jamais prêté grande attention. D’abord, parce que les téléchargements de contenu multimédia risquent moins de déclencher les alarmes éventuelles des réseaux locaux et satellitaires, mais surtout, parce que les informations sont d’un ennui mortel et que je me fiche éperdument des querelles entre humains tant que je n’ai pas 1) à y mettre un terme, 2) à nettoyer après eux.
Où AssaSynth se fait passer pour un humain augmenté et embaucher comme consultant de sécurité auprès de trois scientifiques en litige avec leur employeur…
Où AssaSynth se fait passer pour un humain augmenté et embaucher comme consultant de sécurité auprès de trois scientifiques en litige avec leur employeur…
Tome 3 - Cheval de Trois (Rogue Protocol, 2018)
« Je n’ai vraiment pas de bol avec les transports autopilotés. Le premier à me prendre en stop n’avait eu d’autre motivation que celle de profiter de ma collection de fichiers multimédias. L’emmerdeur de vaisseau expéditionnaire, EVE, le temps de notre collaboration, avait menacé de me tuer, regardé mes émissions préférées, altéré ma configuration structurelle, fourni un excellent soutien tactique, argumenté jusqu’à me convaincre de jouer les consultants en sécurité, sauvé la vie de mes clients et nettoyé derrière moi quand j’avais dû assassiner des humains. (C’étaient des méchants.) EVE me manquait beaucoup. Et il y avait ce transport-ci. Qui s’était mis en tête de me confier le maintien de l’ordre à bord et de m’envoyer des notifications à chaque querelle entre passagers. Imbécile que je suis, j’y avais répondu. Pourquoi ? Je ne le sais pas moi-même. »
Enfin parvenu sur la planète Milu, AssaSynth est contraint d’endosser de nouveau son rôle de SecUnit afin de protéger son identité et, au passage, des clients officieux, accompagnés d’un bot de compagnie, Miki.
Confronté à plus puissants que lui, mais aussi à l’innocence déstabilisante de Miki, notre androïde devra allier les deux parts de son être pour survivre : la puissance de feu du robot et le libre arbitre de l’humain.
Enfin parvenu sur la planète Milu, AssaSynth est contraint d’endosser de nouveau son rôle de SecUnit afin de protéger son identité et, au passage, des clients officieux, accompagnés d’un bot de compagnie, Miki.
Confronté à plus puissants que lui, mais aussi à l’innocence déstabilisante de Miki, notre androïde devra allier les deux parts de son être pour survivre : la puissance de feu du robot et le libre arbitre de l’humain.
Tome 4 - Stratégie de Sortie (Exit Strategy, 2018)
« La majorité de mes voyages ont été stressants, tout compte fait. Plus que du stress, c’était de l’angoisse, cette fois. Fidèle à mes habitudes, j’ai regardé des séries. J’avais déniché un long drame historique narrant les premiers temps de l’exploration spatiale. Mais malgré les informations très convaincantes fournies en barres latérales, j’avais un peu de mal à y croire. J’ai arrêté au milieu du deuxième épisode et basculé sur une comédie musicale. »
Le Dr Mensah a été kidnappée. À moins que sa planète d’origine, Préservation, ne verse une rançon à GrayCris et n’abandonne toute poursuite, ils la tueront.
Infiltration et piratages de haute volée, duel avec une terrifiante SecUnit de combat, affrontement virtuel en immersion totale… AssaSynth est sur tous les fronts : on ne tue pas impunément ses clients ! Encore moins ses « presque amis humains ».
Le Dr Mensah a été kidnappée. À moins que sa planète d’origine, Préservation, ne verse une rançon à GrayCris et n’abandonne toute poursuite, ils la tueront.
Infiltration et piratages de haute volée, duel avec une terrifiante SecUnit de combat, affrontement virtuel en immersion totale… AssaSynth est sur tous les fronts : on ne tue pas impunément ses clients ! Encore moins ses « presque amis humains ».
Tome 5 - Effet de Réseau (Network Effect, 2020)
« Dans la catégorie androïde, je suis une SecUnit séditieuse. Il y a beau temps que j’ai piraté mon module superviseur et j’ai pris goût au libre arbitre. Cela m’apparente-t-il au genre humain ? Beurk. Sûrement pas. Dans l’ensemble les humains sont des imbéciles répugnants dévorés par leurs émotions. »
Mais on ne se refait pas. Ou bien si, justement. Et quand une mission d’exploration de ceux qui l’ont accueilli dans leur communauté tombe sous l’assaut d’un bâtiment hostile, AssaSynth n’hésite pas à payer de sa personne. À plus forte raison si la situation tourne à l’inextricable : un vaisseau qui-n’est-pas-son-ami (« ça n’a rien à voir avec les interactions humaines ») décérébré, des pirates contrôlés par un implant sauvage, un monde dévoyé qu’on s’arrache et jusqu’à une ado encombrante trop futée. Il faut protéger les uns (y compris d’eux-mêmes), rentrer dans le lard des autres. Et attention : se méfier des reliques aliens imprévisibles. Action.
Mais on ne se refait pas. Ou bien si, justement. Et quand une mission d’exploration de ceux qui l’ont accueilli dans leur communauté tombe sous l’assaut d’un bâtiment hostile, AssaSynth n’hésite pas à payer de sa personne. À plus forte raison si la situation tourne à l’inextricable : un vaisseau qui-n’est-pas-son-ami (« ça n’a rien à voir avec les interactions humaines ») décérébré, des pirates contrôlés par un implant sauvage, un monde dévoyé qu’on s’arrache et jusqu’à une ado encombrante trop futée. Il faut protéger les uns (y compris d’eux-mêmes), rentrer dans le lard des autres. Et attention : se méfier des reliques aliens imprévisibles. Action.
Martha Wells
Martha Wells, née le 1er septembre 1964 à Fort Worth au Texas, est une écrivaine américaine de science-fiction et de fantasy. Elle a écrit une quarantaine de romans et de nouvelles dont certains parus chez l'Atalante (séries Île-Rien et La Chute d'Île-Rien).
Fiche de lecture
Une très heureuse découverte que ces quatre novellas publiées par l'Atalante.
Journal d'un AssaSynth (The Murderbot Diaries en VO) raconte l'émancipation d'un androïde ayant réussi à désactiver son logiciel superviseur.
Une histoire très humaniste, très émouvante, avec un personnage principal - AssaSynth - bourré d'humour et d'ironie, visionnant des séries en mode binge watching.
Le récit fait la part belle à l'action, mais aussi à la réflexion sur l'éveil à la conscience des IA et leur libre-arbitre.
Le personnage le plus attachant à mes yeux restera EVE, un cargo-bot avec qui AssaSynth partagera le temps d'un voyage sa passion des séries.
Ces novellas dépassent le cadre du space-opéra et peuvent donc plaire à des lecteurs non amateurs du genre.
Journal d'un AssaSynth (The Murderbot Diaries en VO) raconte l'émancipation d'un androïde ayant réussi à désactiver son logiciel superviseur.
Une histoire très humaniste, très émouvante, avec un personnage principal - AssaSynth - bourré d'humour et d'ironie, visionnant des séries en mode binge watching.
Le récit fait la part belle à l'action, mais aussi à la réflexion sur l'éveil à la conscience des IA et leur libre-arbitre.
Le personnage le plus attachant à mes yeux restera EVE, un cargo-bot avec qui AssaSynth partagera le temps d'un voyage sa passion des séries.
Ces novellas dépassent le cadre du space-opéra et peuvent donc plaire à des lecteurs non amateurs du genre.