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D'où me vient cette passion pour la science-fiction ? | Koyolite Tseila | 2012


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 27/02/2012 | Lu 3064 fois




Copyright @ 2012 Le Galion des Etoiles
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La science-fiction. J’aime à dire que c’est un amour de toujours, car aussi loin que je me souvienne, j’ai la tête dans les étoiles.

Lorsque j'avais environ 5 ans, je me souviens qu’à l’école, nous apprenions à lire des mots – classés selon degré de difficulté - sur des cartes plastifiées. Alors que mes camarades s’évertuaient à déchiffrer des mots tels que "clocher" ou "maison", moi j'en étais déjà à "spaghetti" et il y avait belle lurette que j'avais déjà tout été capable de lire en long et en large.

Lorsque mes amies jouaient à la poupée l’après-midi, moi je m’attaquais au déchiffrage des livres de science et d’astronomie de la bibliothèque de mes parents. Ce qui ne m'empêchait pas non plus de jouer à la poupée entre deux, mais accessoirement :-)

Plus tard, quand mes copines regardaient Candy à la TV, moi j’étudiais les étoiles en piochant les définitions de ces dernières dans le dictionnaire pour les recopier dans un cahier et les apprendre par coeur.

Et le soir, alors que venait l’heure d’aller au lit, j'aimais à me rendre furtivement au jardin, munie d’une lampe de poche et d’une carte du ciel, afin de pouvoir déterminer quelles étaient les étoiles que l'on pouvait apercevoir.

Je me souviens même que mon papa, pour réaliser l’un de mes désirs, m’avait emmenée à l’observatoire de Lausanne, afin que je puisse enfin admirer de plus près le ciel étoilé. J’étais trop petite pour lorgner dans le télescope, si bien que l’on avait dû m’installer une marche supplémentaire, de sorte à ce que je puisse admirer le spectacle céleste. 

Tandis que mes amies fantasmaient sur une histoire d’amour entre Ken et Barbie (ça m'arrivait aussi parfois !), moi je fantasmais plutôt sur des mondes imaginaires loin d’ici. Ils étaient comme un refuge, je m'y projetais et m'y sentais bien. De par cette fascination pour les étoiles, j’ai toujours été quelque peu « bizarre » au regard de mes camarades. C’est pourquoi j’aime à dire que je suis tombée dans le chaudron des étoiles dès mon plus jeune âge...

En grandissant, j’ai découvert des livres, des films, des dessins animés, des BD et des séries TV qui me transportaient dans les étoiles en y mêlant de la fiction. C’est là que j’ai appris qu’il s’agissait de « science-fiction ». C’est un genre auquel je peux m’identifier, mais aussi, c’est un genre résolument positif, puisqu’il se tourne vers l’avenir et vers quelque chose de plus grand. Au fil des années, j’ai remarqué avoir cependant une préférence pour les récits qui mélangent science et fiction de manière "plausible" (comme dans les livres de Clarke ou d'Asimov), mais aussi à l'inverse, pour le space opéra, les aventures spatiales et l'anticipation (merci Jules Verne). Dans ce type d'oeuvres, la magie du rêve et du voyage opère sur moi… et je m'évade.

Avec ce type de récits, que ce soit par la lecture ou par le visionnage, je retrouve la même sensation d’émerveillement que lorsque j’étais petite et admirait le ciel étoilé en me posant des dizaines de questions existentielles. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Qui nous a créés ? Quelle est la taille de l’univers ? Sommes-nous seuls parmi ces astres ? A quoi une autre forme de vie ressemblerait-elle ? Combien de galaxies composent l’univers ? Existe-t-il des univers parallèles ?…

Mon amour pour la SF s’est petit à petit transformé en une passion dont les flammes ne cessent d’être attisées au gré de mes découvertes. Au fil des années, les goûts changent, évoluent, mais l’intérêt ne tarit jamais.

J’ai pu constater que la SF était un domaine très vaste, très riche, mais dont l’étiquette est ternie, dans le sens où, on a tendance à mettre tout et n’importe quoi sous l’appellation « science-fiction ». Et cela me consterne. Contrairement à ce que pensent nonante pourcents des gens, la SF ne se résume pas à des histoires d’affreux E.T. à la peau verte, aux grandes antennes et pilotant des soucoupes volantes en forme de poêle à frire dont les lumières clignotent ^-^ La SF n'est pas la littérature des mauvais genres, conviction que je m'emploie à défendre au mieux depuis l'an 2000 au travers de mes articles. 

Cette passion, j’ai décidé de la partager avec d’autres personnes, pour échanger des points de vue et pour en discuter, mais aussi pour montrer à ceux qui souhaiteraient le découvrir, ce qu’est réellement la science-fiction, ses multiples facettes, d’où elle a pris ses départs, puis son essor et son évolution à travers les décennies. Mes écrits et fiches de lecture suscitant de l'intérêt, cela m'a motivée à persévérer dans cette direction.

De fil en aiguille, et avec le soutien d’autres passionnés, j’ai créé un site internet dédié à ma passion. Nos divergences d’opinions et de goûts, toujours traitées avec respect entre nous, voire avec humour, font l’intérêt de nos articles pour nos lecteurs. Nous leur offrons la possibilité de se forger leurs propres avis sur les différents aspects de la SF et les invitons à un voyage parsemé de curiosité...

Question

Cette question "D'où te vient ta passion pour la science-fiction" m'a été posée par Yannick Rault, au détour d'un chemin de la Cordillère du Net...

Aujourd'hui, c'est à vous, chers visiteurs et Galionautes, que je l'adresse, par curiosité :
 
- D'où vous vient votre passion pour la Science-fiction ?

Koyolite Tseila
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💬Commentaires
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

1.Posté par Gilles Giudicelli le 11/08/2014 16:10 | Alerter
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Confessoins d'une enfant de la balle. Touchant :) Heureusement qu'il y a des gens comme toi, KT

2.Posté par Frederic Lebeuf le 05/06/2016 15:26 | Alerter
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A 13 ans (il y a donc 37 révolutions terrestres !), j'ai par hasard extrait un roman du Fleuve Noir des cartons de déménagement de mon frère ainé. c'était "Moi, le Feu" de Maurice Limat (N° 971). Certes mes goûts ont changés et se sont affinés (C'est loin d'être mon auteur préféré !), mais le virus s'était insidieusement introduit dans mon organisme de façon définitive !!!

3.Posté par Franck Selsis le 05/06/2016 16:51 | Alerter
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A 6 ans : Star Wars et Rencontres du 3ème type au ciné. Parcours pas très original pour ma génération mais dont on ne s'en remet pas...

Ensuite, les dessins animés, Goldorak, Albator, la bataille des planètes mais aussi La planète Sauvage (qui m'a traumatisé) et Les maîtres du temps.

A l'adolescence, la découverte de Lovecraft. Un peu tout ce que j'ai lu après a été une tentative de retrouver l'émotion de sa lecture.

Et puis j'ai eu la chance d'être enfant et ado pendant que sortaient les grands films de SF/fantasy des années 80 (Alien, Blade Runner, Aliens, The Thing, ET, les Star Trek, l'empire contre attaque, le retour du Jedi, Terminator, Predator, Highlander, retour vers le futur, Robocop, Brazil, La mouche...). Il va sans dire que les sorties actuelles me rendent très nostalgiques de cette période faste dont on ignorait alors qu'elle allait se tarir... Avant que j'ai 13 ans certains de ces films, comme Alien, Blade Runner et The Thing sont restés longtemps des affiches mystérieuses sur lesquelles mon imagination projetait des histoires qui n'avaient généralement rien à voir.

Au lycée, avec des potes et le matériel du club video du Lycée, on filmait des séquences de stop motion avec des maquettes de star wars, que l'on avait un mal fou à trouver et qu'on finissait par faire exploser en tentant un ralenti souvent décevant. Le collège et Lycée c'était aussi au minimum deux livres de SF par semaine. Je lisais tellement de SF que j'épuisais rapidement les rayonnages des biblis, bouquinistes et librairies près de chez moi et je me suis pendant un temps rabattu sur les récits d'OVNI que j'adorais jouer à croire. Jean-Claude Bourret m'a alors accompagné autant que Asimov, et la collection "l'Aventure Mystérieuse" de J'ai lu autant que Présence du Futur !

Amicalement, dans l'attente de lire vos premiers pas dans la SF.

4.Posté par A.j. Crime le 05/06/2016 17:01 | Alerter
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Bonsoir,

L'aventure... bien évidemment. J'ai commencé par lire Roger Frison-Roche, puis Jules Verne, j'étais préparé à basculer dans le fantastique. les Blade de Jeffrey Lord, les chroniques de Gor de Norman et l'épouvante avec les maitres Stephen King, Koontz, ou Anne Rice m'ont ouvert aux genres fantastiques avant de découvrir l'heroic et la dark fantasy avec MZ Bradley, Moorcock, Lovecraft, Tolkien ou Pierre Grimbert. Avant de prendre mon billet pour les étoiles et m'accrocher à la Science-Fiction dont je ne saurais me passer.

C'est bien un virus, pour reprendre le comparatif de Frederic Lebeuf, mais un virus gériatrique qui nous rajeunit de l'espoir de mondes meilleurs à chaque fois que nous nous retrouvons en contact avec lui.

5.Posté par Southeast Jones le 06/06/2016 03:18 | Alerter
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Mes premières lectures ont été des bédés (les Artima science-fiction et les productions Lug -Fantask, Marvel, ainsi que tous ceux qui ont suivi), je suis rapidement passé à autre chose, écumant la bouquinerie de mon quartier des "Fleuve Noir", "J'ai Lu", Rayon Fantastique" et d'autres dont j'ai oublié le nom. Je crois que j'étais prédestiné à aimer le genre, j'ai toujours préférer rêver à demain que vivre dans la réalité d'aujourd'hui. Ce n'est pas près de changer.

6.Posté par Patate des ténèbres le 06/06/2016 09:15 | Alerter
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Il y a beaucoup d'artistes dans ma famille, et de collectionneurs de bd également, ce qui fait que en plus de mes jouets et des nombreux voyages durant mon enfance, j'ai toujours été entouré par des images et des formes fantastiques. De même que mon père m'a donné le goût de l'histoire et de l'archéologie, des sciences de la vie plus largement, j'ai développé des passions finalement familiales, pour Jules Verne, pour Tintin et aussi pour le modélisme, la minéralogie ou les cultures lointaines. Tout cela m'a finalement et naturellement amené à la sf, trés trés tôt, sans qu'il n'y ai de déclencheur particulier. Spielberg et Lucas sortaient alors leurs classiques du genre, je venais d'avoir ma première lunette astronomique, c'était normal de s'interroger sur les étoiles et leurs possibles occupants.
A douze ans, j'ai commencé le jeu de rôles, cela ne m'a pas guérit! Et cela fait maintenant 28 ans qu'à travers ma pratique, ajoutée à celle des jeux de figurines, de plateau, mes lectures livresques et bédéesques, ainsi qu'à travers mes fréquentations, je suis immergé avec bonheur dans cette vaste culture science-fictionneuse, en effet clairement méprisée par l'idiot voulant paraître "normal" et "adulte", mais qui pour ma part m'entraîne chaque jour sur de nouvelles pistes fascinantes, dans les sciences ou les relations humaines.

7.Posté par Maestro le 06/06/2016 09:54 | Alerter
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Maestro
C'est une passion qui vient de loin. Tout petit, déjà, je voulais être spationaute. Je regardais Il Etait une Fois l'Espace et je jouais avec mes vaisseaux spatiaux en Lego en rêvant qu'un jour j'explorerais des planètes inconnues. Bon, c'est raté, mais la passion de l'espace m'est restée. Tout au long de mon enfance et de mon adolescence, j'ai lu et regardé pas mal de BD, de séries et de films SF : le Scrameustache, Yoko Tsuno, Capitaine Flam, Cobra, Dragonball, Star Trek, Star Wars. D'ailleurs, ces deux univers ne sont pas incompatibles pour moi. C'est sur le tard, en entrant à l'université, que je me suis mis à la lecture de romans de SF. J'avais déjà lu Niourk ,de Stafan Wul, quand j'avais 12 ans, et puis quelques Jules Vernes et des Bob Morane, mais j'en étais resté là. Et à 17 ans j'ai découvert Clarke et Asimov. Ca a été un choc ! J'ai lu à peu près tout de ces deux auteurs. J'ai aussi entamé d'autres BD comme Sillage, Aldébaran ou Trolls de Troy. A ce sujet, c'est d'ailleurs une des rares oeuvres de fantasy qui me plaît, avec Game of Thrones. D'une manière générale, si c'est basé sur la technologie c'est OK, sur la magie c'est beurk sauf exception. Il y a 10 ans, en changeant de job, j'ai fait la connaissance d'un collègue tout aussi fan de SF que moi. Nous avons beaucoup échangé. Nous sommes devenus amis, de vrais amis ! Chacun a fait découvrir à l'autre un univers nouveau qu'il ne connaissait pas : il m'a offert des comics et je lui ai fait lire des mangas. Parallèlement, chaque fois que l'un dénichait une pépite il en parlait à l'autre : Hamilton, Baxter,Robinson, Brin, McDevitt, Bear... Sans parler des classiques à re-découvrir comme Silverberg, K.Dick, Banks... Nos budgets ne nous remercient pas...

Au final, je pense que mon parcours est marqué par trois jalons : "Il était une fois l'espace" quand j'étais tout petit, "Star Trek, Next generation" quand j'étais ado et le cycle de Rama quand je suis entré à l'université. j'ai lu et vu d'autres oeuvres marquantes, mais ces trois là sont essentielles.

8.Posté par Marc Noual le 06/06/2016 14:08 | Alerter
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Moi elle vient d'un livre de Pierre Barbet lu a 12 ans ,sur proposition de mon pere ,la serie des citees de l'espace ,qui ont ete une transition de lecture entre le club des 5 et la lectures en general (mais durant drs annee puisant dans les reserves fna de mon pere) et ensuites les metal hurlant ,qui eut durant des annees mon allimenter et aussi avec les temps x a la tv (qui a peux duree mon gout ) 😊.. ceux qui m'a ammené au cinema ,avec le trou noir ,alien et blade runner ,et bien sur le premier star war ...😊

9.Posté par JC Gapdy le 06/06/2016 14:22 | Alerter
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Ma toute première vraie lecture date de mes douze ans. C’était « L’escadron blanc » de Joseph Peyré, que l’on m’avait fourre dans les mains avec obligation de lire en silence durant des vacances ou je l’em…dais prodigieusement. Ce livre fort vieillot n’a servi qu’à me propulser vers Frison-Roche et « La Piste oubliée », en me faisant soudain me tourner vers Jules Vernes, avec en tout premier« 20.000 lieues sous les Mers » et « Le tour du Monde en 80 jours » ; j’ai chuté, avec bonheur, dans la SF, en découvrant un bouquin de Vance : « La planète géante » et la série des aventures de John Carter
Je suis devenu fasciné le jour où, au lycée, un prof nous a permis d’assister à une projection privée (dans le lycée) de « 2001, l’Odyssée de l’espace ». Cela m’a scotché et m’a fait plonger encore plus loin dans la SF ; d’autant que nous avons eu notre première télévision à la maison et que j’ai découvert « Planète interdite ».
Dès lors, Asimov, Clarke, Heinlein, Van Vogt, Wolfe, Vance, Herbert, Silverberg devinrent mes compagnons de coucher et de sieste, pour ne citer que les premiers auxquels se mêlèrent peu à peu des Wul, Bass, Steiner, Crowley, Farmer, Klein, Jeury, Pelot, Brunner (avec Le Creuset du Temps) ou Forward (dont L’œuf du Dragon).
Mais, dans le même temps, j’ai commencé à dévoré du fantastique dont le tout premier fut « Le tour d’écrou » d’Henry James puis les nouvelles de Maupassant dont le « Horla » demeure celui qui m’a marqué ; j’ai découvert « Je suis une légende » de Matheston à la même époque (je n’ai jamais pu classer ce livre dans la SF même si on me dit souvent que Si ! Si !…). Mon premier livre de fantasy fut « L’enfant contre la nuit » de Susan Cooper suivi par « Le Hobbit » ; mon premier policier a été « Le crime de l’Orient Express » et je ne parle pas des romans historiques ou d’espionnage, de thriller ou d’aventure (j’ai dévoré ado tous les Alistair MacLean).
Je cesse mais le souci reste que j’aime lire des dizaines de genres et de style que j’ai découvert au fil des années et que la SF n’est que l’un des nombreux fils qui me retiennent par la patte à la lecture et à l’écriture.
Je crains que cela ne dépasse le stade viral pour être presque une drogue, avec sa dépendance aussi forte que le café…

10.Posté par Clément's Da Tekeupon le 06/06/2016 16:09 | Alerter
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Depuis tout petit j'ai une passion pour la lecture tout d'abords l'Histoire avec un grand H me fascinait, mon premier livre de SF était une histoire de 2 gamins échoués sur une planète verte recouverte de forêts où des chenilles géantes mangeaient les arbres et laissaient d'étrange sillons derrière elles (je ne me souviens plus du titre c'était dans mes années CE1/CE2 en primaire). A 11 ans mon frère m'a prêté la trilogie du "Seigneur des anneaux" bien avant les films et surtout mon maitre les romans et nouvelles de HP Lovecraft s'ensuivit une longue adolescence sous le signe de la Fantasy et de l'Horreur et un peu de SF (qui n'étaient pas mon genre majeur) jusqu'à un l'achat du cycle de Dan Simmons "Hypérion" (je les avaient pris car j'ai adoré "L'échiquier du Mal" et je voulais ce qu'il donnait en SF), s'ensuivit un amour pour le space opera, puis le cyberpunk, la hard SF etc j'ai été aspiré par les étoiles ayant été bercé petit a "Albator" Star Wars, Terminator, Predator, Robocop, les aliens etc (oui j'ai grandis dans les 90's). Après des soucis de santé j'ai rattrapé mon retard sur toutes lmes séries tv, les films et tous ce qui avaient de près ou de loin aà la SF (c'est dire les nanards typé Syfy que j'ai bouffé aussi :) ). Étant toujours en situation de handicap la SF dans son ensemble est devenu ma passion mais l'endroit où je la préfère c'est dans les livres. Merci de votre lecture.
Clément

11.Posté par Jerome Euxeb le 06/06/2016 17:05 | Alerter
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Je crois bien que c'est le jour où j'ai vu "La planète des singes" à la téloche dans les années 70, je devais avoir 10 ans, et je ne m'en suis toujours pas remis. Y'a eu "Le voyage fantastique" juste avant il me semble.

12.Posté par Thierry B. le 06/06/2016 21:28 | Alerter
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ThierryB
Mon premier souvenir d'enfant est le premier pas sur la lune, le 21 juillet 1969. J'avais à peine 3 ans, mais les images sur le poste TV de mes parents m'ont énormément marqué. Loin d'être effrayé par l'étrange personnage dans sa combinaison d'astronaute, j'étais fasciné ! L'espace, l'astronautique, l'astronomie, tout ce qui était lié à cette nouvelle aventure m'a rapidement conquis.

Loin de me contenter de ce qui avait été réalisé, je me suis mis à explorer les projets que la NASA et d'autres s'étaient mis en tête de réaliser. Mais cela ne me suffisait toujours pas (d'autant qu'au cours des années qui suivirent, nombre de projets tombèrent à l'eau). Je voulais toujours en voir plus. Tout naturellement, je me suis donc mis à lire les oeuvres d'anticipation, découvrant ainsi d'autres facettes de la science-fiction (autres que l'exploration spatiale, s'entend). A cela s'ajouta la diffusion, sur la télé belge de langue flamande d'une série britannique contant les aventures d'un étrange personnage, portant une immense écharpe et voyageant dans une drôle de cabine bleue et d'une série américaine qui voyait l'équipage d'un vaisseau terrien, au cours d'une mission de 5 ans explorer l'espace, "the final frontier".

Tout cela n'a fait qu'augmenter le plaisir que j'éprouve à en découvrir toujours plus en dehors "du vrai monde où l'on s'ennuie".

Et quand je ne trouve pas mon bonheur dans les livres, magazines, séries ou films, eh bien, je l'écris moi-même ! J'en suis ainsi au tome 3 d'un saga que j'ai intitulée "Humankind" (3e tome que je ferais d'ailleurs bien de me remettre à écrire !!!).

13.Posté par tueurnain le 30/05/2017 13:16 | Alerter
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Personnellement, comme beaucoup de ceux qui ont été enfant dans les années 80, c'est d'abord ce qui passait à la télé qui m'a fait aimer le genre:
_Les films: Star wars, retour vers le futur, alien, robocop, terminator etc
_Les série télé: V, star trek ( l'épisode ou l'entreprise affronte un vaisseau romulien invisible m'avait marqué), K 2000 etc
_Les bandes dessinées, j'ai appris à lire grâce à tintin (j'en avais marre d'attendre qu'un adulte soit dispo pour me faire la lecture), on a marché sur la lune, l'étoile mystérieuse, l'affaire tournesol etc.
Et bien sur, les dessins animés: Goldorak, Albator, capitaine flam, Ulysse 31, astroboy et plus tard: dragon ball, cobra, galaxy express 999 entre autres.
_La fascination pour l'exploration spatial (le choc de voir tout petit l'explosion de la navette spatiale Challenger en 1986!)
Même si j'aimait (et aime toujours) d'autre trucs comme les œuvres d'aventure (Indiana Jones ou même Mac Gyver n'y sont pas pour rien), d'héroic fantasy (merci Conan le barbare et Willow), voir policier (les films de Belmondo des années 70/80, l'inspecteur Harry, Nicky Larson etc) ou le western (les spaghetti de Sergio Leone, plus tard danse avec les loups), je revient toujours à mes premiers amours, la SF, en particulier le space opéra.
Ah j'en ai passé des heures devant les séries télé, stargate, tous les star trek (oui, les 700 épisodes de toutes les séries), battlestar galactica etc
Ah j'en ai passé des heures sur mon ordi à abattre des vaisseaux spatiaux, construire une civilisation, vaincre des hordes d'aliens ou de robots, explorer des mondes étranges...
Ah j'en ai passé des heures à lire des sagas sous forme de romans (les classiques hyperions, fondations, dune même si je n'ai jamais compris la passion autour de ce bouquin et tant d'autres) ou sous forme de BD (Valérian, universal war one, les monde d'Aldébaran, le fléau des dieux etc), sans oublier les comics et les mangas...

14.Posté par Benedict TAFFIN le 01/10/2019 13:52 | Alerter
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BenedictTaffin
Enfant, j'ai découvert le capitaine Flam et les explications savantes du professeur. Comprendre l'univers, le monde qui m'entourait m'enthousiasmait. Ensuite, sont venues les oeuvres d'Isaac Asimov sur les robots et j'ai compris que l'humanité n'était qu'un concept, une vue de l'esprit, qu'un robot pouvait, sous certaines conditions, être considéré comme un humain. C'est toujours ce qui me passionne dans la SF, le questionnement de notre humanité, de la compréhension de notre univers, de la rencontre avec d'autres.

15.Posté par Bernard ROUX le 01/10/2019 16:08 | Alerter
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BFjrla
Je n'ai jamais aimé la Science Fiction.
Petit, j'ai presque découvert le monde télévisuel avec Capitaine Flam. J'en faisais de vraies maladies de rater un épisode le mercredi après-midi pour devoir aller chez le dentiste ou en visite chez des amies de ma mère.
Plus grand, j'ai lu quantité d'auteurs s'enfermer dans ce monde de fiction. Je n'y ai vu qu'un jeu assez stérile d'imagination sans grand intérêt.
Je n'ai jamais aimé la Science Fiction tant qu'elle appartenait aux autres, aux auteurs, aux critiques, à tous ceux qui classaient les oeuvres dans des étagères, dans des tiroirs, dans des catégories; ceux qui créaient dans des moules étroits et renfermés.
Il m'a fallu du temps pour comprendre que la science fiction, c'était comme le reste. Si elle ne vous touche pas au coeur, elle ne vous plaira jamais.
La science fiction ne me touche ni plus ni moins que d'autres formes de littérature ou de cinéma.
Quand elle est écrite, réalisée, avec le feu, le coeur ou l'infinie beauté, elle est un émerveillement absolu capable de mêler l'imagination à la réalité, la réflexion la plus profonde à un graphisme coloré, la prospection de l'esprit à celle du monde.
Je ne me souviens pas quand j'ai aimé rêvé. Peut-être quand je suis né.
J'ai compris petit à petit que la science fiction était cette faculté à rêver, à comprendre ce qui n'existe pas encore et n'existera peut-être jamais, et par là, à nous comprendre nous. Et de ce moment là, je l'ai fait mienne.

16.Posté par Laura OCYARAN le 05/10/2019 21:18 | Alerter
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Ocyaran
J’ai écrit ce petit texte pour mon blog et je pense qu’il explique bien mon amour - grand mot mais vrai - des littératures de l’imaginaire...

Il était une fois…

Introduction magique de tant de contes qui m’ont entrainée autrefois au royaume où tout devenait possible.

Livres de mon enfance qui m’ouvraient les portes du merveilleux où je rêvais ma vie. Assise dans un coin, oubliée et silencieuse, je partais au gré des aventures que je complétais.

Et je devenais le Vilain Petit Canard, je m’envolais avec les Cygnes Sauvages d’Andersen. Plus tard, j’accompagnais Ulysse dans son retour vers Ithaque, je voguais sur le Nil à l’ombre des pyramides ou je sautais dans la mer du haut du Château d’If. Avec Bradbury, j’ai visité Mars et j’ai fui devant ceux qui brûlaient les livres. Barjavel m’a fait redécouvrir Merlin et Poul Anderson m’a emmené loin du Système Solaire.
Jean Ray m’a donné la main pour entrer dans la Ruelle Ténébreuse et m’a ouvert les portes d’une auberge de Canterbury.

De découvertes en découvertes, j’ai beaucoup lu, j’ai vieilli, mais l’enfant qui aimait les contes est toujours présent en moi et, si longtemps après, j’y crois encore

Il sera une fois…

17.Posté par Hélène DESTREM le 06/10/2019 14:49 | Alerter
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HeleneD
Merci, Koyolite, de partager ici une partie de ton enfance et le chemin qui t'a menée à la science-fiction !

Je regardais Candy aussi... ^^ Mais j'aimais surtout les aventures de Goldorak, du Capitaine Flam, d'Astro le petit robot. J'ai suivi Ulysse 31 dans sa fabuleuse odyssée intergalactique. C'est lui qui m'a fait basculer définitivement dans la marmite de la SF. J'ai beaucoup aimé Les Chevaliers du Zodiaque, mais c'était un peu différent. Les bandes dessinées du Scrameustache m'ont transportée, tandis que Tintin m'emmenait avec lui sur la Lune.
A cette époque, mon père m'emmenait au milieu des champs, une fois la nuit tombée, pour observer la lune et les étoiles. Nous braquions son télescope vers le ciel et il me racontait les constellations, me nommait les cratères lunaires... Je voyageais si loin à travers de petites lentilles ! Je rêvais de piloter une navette spatiale et de partir à l'aventure...
C'est à partir de là que j'ai commencé à écrire. De courtes histoires sur des feuilles à grands carreaux, avant de passer à l'ordinateur, à quinze ans. Ma première trilogie de science-fiction date de cette année 1993. Mes personnages principaux étaient des filles, en partie pour compenser leur absence incompréhensible pour moi dans la production de SF à laquelle j'avais accès, surtout parce que je me projetais dans mes récits à travers elles.

A dix ans, j'ai commencé à fouiller dans la bibliothèque de mon père. Je suis tombée sur un livre qui racontait une épopée martienne époustouflante qui m'a beaucoup marquée, mais dont je ne me souviens plus du titre. Il y a ensuite eu les romans d'Isaac Asimov, qui n'était pas mon auteur préféré - trop technique, trop austère pour moi -, Philip K. Dick que j'ai beaucoup aimé, Barjavel bien entendu et ses romans bouleversants. Dès que j'ai plongé à l'intérieur des romans, j'ai délaissé les bandes dessinées. Puis à 17 ans, je suis tombée sur un livre de hard SF tellement mal fichu, tellement compliqué - "Le Naguen", pour les curieux - que je n'ai jamais pu le finir. J'ai laissé tomber le genre pendant plusieurs années.

Ma soif de science-fiction a ensuite largement été comblée par le cinéma. J'ai bien sûr été embarquée par l'univers de Star Wars, mais il y en a des dizaines tout aussi passionnants. Je crois n'avoir raté que quelques navets et je suis heureuse que mes lacunes en ce domaine aient été en partie comblées pendant la Convention nationale de la SF, cette année, avec la découverte du fabuleux "Turkish Superman&q...

18.Posté par Elijaah LEBARON le 10/01/2020 10:50 | Alerter
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ElijaahL
Ma passion pour la SF se situait sur les étagères de la bibliothèque de mes parents.

Enfant je détestait la lecture. Je ne trouvais aucun intérêt aux livres pour enfants de la bibliothèque rose ou verte que l'on m'offrait à l'époque. Et puis à l’orée de l'adolescence un petit accident m'a retenu immobilisé 1 mois à la maison. Le programme TV des trois chaînes de l'époque (en dehors des période de vacances scolaires étant particulièrement inintéressant j'ai décidé de piocher dans la bibliothèque de mes parents un des ces roman riche en couleurs de la collection "Anticipation" de Fleuve Noir. C'était un "Maurice Limat" dont je ne me rappelle plus le titre.

Si j'avais toujours été intéressé par l'imaginaire, j'ai découvert une littérature adulte qui décrivait des problèmes futurs et les réponses possible que l'humanité pourrait trouver pour les solutionner. Pour "l'inventeur" que je rêvais de devenir étant enfant, un univers de potentialité venait de s'ouvrir devant moi.

19.Posté par Laurent JANIN le 23/07/2020 08:22 | Alerter
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PaulFichtre
L'intégrale de Jules Verne pour commencer. Les Bob Morane avec Ming son ennemi juré qui possédait des clones s'activant à chacune de ses défaites.
Première grosse claque à la lecture de Dune.
Seconde au cinéma avec Blade runner et la découverte du courant cyberpunk dont je reste imprégné dans mes écrits.
Hypérion de Dan Simons
Le cycle des Inhibiteurs de Alastair Reynolds
Enfin, Greg Egan et Peter Watts, sans parler de BD, cinéma et jeux vidéos.

20.Posté par Jean-Marc DE VOS le 23/12/2022 15:09 | Alerter
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JMDV
Tout petit, on nous lit des histoires extraordinaires, des contes remplis de choses impossibles, merveilleuses.
Et puis arrive l'école qui nous explique que tout ça, c'est pas vrai, c'est pour les enfants.
Alors, une fois adulte, il ne reste que la SF pour maintenir éveillée cette part d'irrationnel en nous. Parce que, à mon âge, si je vous dis que je crois encore à Peter Pan, je risque de finir à l'asile, tandis que je peux être un fan de Star Wars!

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