Le Docteur aurait dĂ» sâen douter : la Rani est rancuniĂšre. La « Time Lady » nâa pas oubliĂ© quâil lâa empĂȘchĂ©e de poursuivre ses expĂ©riences sur les humains. Le jour de la vengeance est donc venu. Elle attaque sans mĂ©nagement le vaisseau du Docteur. On ne sait trop les dĂ©tails, mais ce qui est certain, câest que celui-ci est mortellement blessĂ©. « Mortellement » pour un Seigneur du Temps, nous le savons tous dĂ©sormais, cela signifie passer par une nouvelle rĂ©gĂ©nĂ©ration. Lorsque son ennemie sâempare de lui, toujours Ă terre et inconscient, nous dĂ©couvrons sa nouvelle apparence. Le septiĂšme Docteur vient dâentamer son existence.
Pas le temps de souffler : dĂšs quâil se rĂ©veille dans le laboratoire de son ennemie, le Docteur dĂ©couvre que cette derniĂšre a repris de nouvelles expĂ©riences, sur un monde inconnu cette fois. Mais elle le prend de vitesse et lui injecte une substance qui lui fait perdre la mĂ©moire. Se faisant alors passer pour Mel, sa compagne, elle se sert de lui pour construire un « manipulateur temporel » qui ferait dâelle-mĂȘme la maĂźtresse du temps et de lâespace. Heureusement, tandis que la vraie Mel participe Ă la rĂ©sistance des habitants de la planĂšte, le Docteur recouvre la mĂ©moire juste Ă temps pour arrĂȘter son ennemie. Fuyant la rĂ©bellion, la Rani se jure dâune nouvelle fois prendre sa revanche. Mais elle rĂ©alise trop tard que les Tetraps (des crĂ©atures monstrueuses Ă lâallure de chauve-souris) quâelle avait utilisĂ©s pour imposer sa loi sur la planĂšte, se sont emparĂ©s de son vaisseau, faisant dâelle leur prisonniĂšre. On nâentendra plus guĂšre parler dâelle par la suite - Ă lâexception dâun Ă©pisode spĂ©cial : « Dimensions in time ».
Pas le temps de souffler : dĂšs quâil se rĂ©veille dans le laboratoire de son ennemie, le Docteur dĂ©couvre que cette derniĂšre a repris de nouvelles expĂ©riences, sur un monde inconnu cette fois. Mais elle le prend de vitesse et lui injecte une substance qui lui fait perdre la mĂ©moire. Se faisant alors passer pour Mel, sa compagne, elle se sert de lui pour construire un « manipulateur temporel » qui ferait dâelle-mĂȘme la maĂźtresse du temps et de lâespace. Heureusement, tandis que la vraie Mel participe Ă la rĂ©sistance des habitants de la planĂšte, le Docteur recouvre la mĂ©moire juste Ă temps pour arrĂȘter son ennemie. Fuyant la rĂ©bellion, la Rani se jure dâune nouvelle fois prendre sa revanche. Mais elle rĂ©alise trop tard que les Tetraps (des crĂ©atures monstrueuses Ă lâallure de chauve-souris) quâelle avait utilisĂ©s pour imposer sa loi sur la planĂšte, se sont emparĂ©s de son vaisseau, faisant dâelle leur prisonniĂšre. On nâentendra plus guĂšre parler dâelle par la suite - Ă lâexception dâun Ă©pisode spĂ©cial : « Dimensions in time ».
Le Docteur, lui, retrouve enfin Mel â la vraie - pour la suite de leurs aventures. Leur duo voyagera encore un an ensemble, mais au bout de cette premiĂšre saison du septiĂšme Docteur, sa compagne finira pourtant par le quitter. Câest Ă ce moment quâil prend une nouvelle compagne sous son aile : Ace. Mais il semble bien que la jeune adolescente Ă problĂšmes nâait pas croisĂ© sa route par hasard. De son vrai nom Dorothy Gale McShane (ce qui est autrement plus long quâAce !), elle aurait Ă©tĂ© amenĂ©e Ă dessein par un vieil ennemi : Fenric. Tant et si bien que, si le Docteur fera dĂ©couvrir plein de lieux et dâĂ©poques Ă sa nouvelle protĂ©gĂ©e, il sera de plus en plus sur ses gardes, se demandant quels peuvent bien ĂȘtre les plans de Fenric.
Tout cela a un impact sur son comportement : dâabord personnage comique, pour ne pas dire clownesque, le septiĂšme Docteur devient de plus en plus secret, mĂ©fiant, voire manipulateur. Parfois mĂȘme cynique et sans pitiĂ©, comme quand il nâhĂ©site pas Ă utiliser la puissante « Main dâOmega » (un manipulateur stellaire) pour dĂ©truire une flotte de Cybermen. Manipulateur, il lâest parfois aussi avec ses proches. Pour lui, la fin justifie souvent les moyens. Ainsi, il force Ace Ă confronter les actes passĂ©s de lâenfant troublĂ© quâelle a Ă©tĂ© autrefois. Lâintention est bonne, mais souvent pĂ©nible pour lâintĂ©ressĂ©e.
Au cours de ses aventures, le septiĂšme Docteur retrouvera aussi le Brigadier Lethbridge-Stewart aux cĂŽtĂ©s duquel il combattra les forces dâune dimension parallĂšle de la Terre.
Au bout de sa troisiÚme saison (la 26Úme de toute la série), le Seigneur du Temps affronte avec succÚs Fenric, durant une bataille navale en pleine DeuxiÚme Guerre Mondiale.
Finalement, alors quâil ramĂšne Ace chez elle dans lâĂ©pisode « Survival », le Docteur se retrouve face au MaĂźtre, qui kidnappe les habitants de la rĂ©gion. Une nouvelle fois, il vainc son « ennemi intime » et repart avec Ace pour de nouvelles aventures. Mais cette fois, nous ne pourrons pas les dĂ©couvrir Ă lâĂ©cran. En effet, « Survival » est le dernier Ă©pisode de lâancienne sĂ©rie.
Avant de remonter Ă bord du Tardis, le Seigneur du Temps prononce alors ces derniĂšres paroles Ă Ace : « There are worlds out there where the sky is burning, and the sea's asleep, and the rivers dream. People made of smoke and cities made of song. Somewhere there's danger, somewhere there's injustice, and somewhere else the tea's getting cold. Come on, Ace. We've got work to do. » (Il y a des mondes oĂč le ciel est en feu, et la mer endormie, et oĂč les fleuves rĂȘvent. Leurs habitants ne sont que fumĂ©e et les villes ne sont que chansons. Par endroits, il y a du danger, Ă dâautres, de lâinjustice. Ailleurs encore, le thĂ© est en train de refroidir. Venez, Ace. Nous avons du travail Ă faire.)
En fait, ce nâest pas encore tout Ă fait la fin Ă lâĂ©cran pour le septiĂšme Docteur, mĂȘme si la premiĂšre sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e sâarrĂȘte lĂ ... Outre plusieurs romans, on le retrouvera encore dans « Dimension in time », un court Ă©pisode hors-sĂ©rie de 13 minutes seulement, rĂ©unissant la plupart des incarnations (il ne manque que les deux premiĂšres), ainsi que durant les premiĂšres minutes du tĂ©lĂ©film « Docteur Who », en 1996. Mais ça, câest une autre histoire âŠ
Tout cela a un impact sur son comportement : dâabord personnage comique, pour ne pas dire clownesque, le septiĂšme Docteur devient de plus en plus secret, mĂ©fiant, voire manipulateur. Parfois mĂȘme cynique et sans pitiĂ©, comme quand il nâhĂ©site pas Ă utiliser la puissante « Main dâOmega » (un manipulateur stellaire) pour dĂ©truire une flotte de Cybermen. Manipulateur, il lâest parfois aussi avec ses proches. Pour lui, la fin justifie souvent les moyens. Ainsi, il force Ace Ă confronter les actes passĂ©s de lâenfant troublĂ© quâelle a Ă©tĂ© autrefois. Lâintention est bonne, mais souvent pĂ©nible pour lâintĂ©ressĂ©e.
Au cours de ses aventures, le septiĂšme Docteur retrouvera aussi le Brigadier Lethbridge-Stewart aux cĂŽtĂ©s duquel il combattra les forces dâune dimension parallĂšle de la Terre.
Au bout de sa troisiÚme saison (la 26Úme de toute la série), le Seigneur du Temps affronte avec succÚs Fenric, durant une bataille navale en pleine DeuxiÚme Guerre Mondiale.
Finalement, alors quâil ramĂšne Ace chez elle dans lâĂ©pisode « Survival », le Docteur se retrouve face au MaĂźtre, qui kidnappe les habitants de la rĂ©gion. Une nouvelle fois, il vainc son « ennemi intime » et repart avec Ace pour de nouvelles aventures. Mais cette fois, nous ne pourrons pas les dĂ©couvrir Ă lâĂ©cran. En effet, « Survival » est le dernier Ă©pisode de lâancienne sĂ©rie.
Avant de remonter Ă bord du Tardis, le Seigneur du Temps prononce alors ces derniĂšres paroles Ă Ace : « There are worlds out there where the sky is burning, and the sea's asleep, and the rivers dream. People made of smoke and cities made of song. Somewhere there's danger, somewhere there's injustice, and somewhere else the tea's getting cold. Come on, Ace. We've got work to do. » (Il y a des mondes oĂč le ciel est en feu, et la mer endormie, et oĂč les fleuves rĂȘvent. Leurs habitants ne sont que fumĂ©e et les villes ne sont que chansons. Par endroits, il y a du danger, Ă dâautres, de lâinjustice. Ailleurs encore, le thĂ© est en train de refroidir. Venez, Ace. Nous avons du travail Ă faire.)
En fait, ce nâest pas encore tout Ă fait la fin Ă lâĂ©cran pour le septiĂšme Docteur, mĂȘme si la premiĂšre sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e sâarrĂȘte lĂ ... Outre plusieurs romans, on le retrouvera encore dans « Dimension in time », un court Ă©pisode hors-sĂ©rie de 13 minutes seulement, rĂ©unissant la plupart des incarnations (il ne manque que les deux premiĂšres), ainsi que durant les premiĂšres minutes du tĂ©lĂ©film « Docteur Who », en 1996. Mais ça, câest une autre histoire âŠ
Personnalité du septiÚme Docteur
Le septiÚme Docteur est marqué par le grand changement de personnalité, non pas par rapport à sa précédente incarnation, mais bien durant sa propre existence !
Dâabord vĂ©ritable Ă©lĂ©ment comique, il devient, sous des dehors affables et mĂȘme un peu bouffons, de plus en plus « secret », mĂ©fiant, manipulateur. La raison : il sâattend Ă tout moment Ă devoir affronter Fenric, une force malĂ©fique datant de la naissance de lâunivers et qui lui a mis la jeune Ace sur sa route. Le Docteur en ignore la raison prĂ©cise, mais ce nâest certainement pas pour un pique-nique ou une partie de cartes ! DĂšs ce moment, le septiĂšme Docteur sera sur ses gardes, dâoĂč ce comportement de plus en plus secret, sous des dehors toujours affables. Et sâil garde, en apparence, un cĂŽtĂ© bouffon, il se rĂ©vĂšle dâune trĂšs grande intelligence, capable de saisir les paramĂštres de toute situation et dâen prendre le contrĂŽle en moins de temps quâil ne faut pour le dire.
On notera que la transformation de son caractĂšre se reflĂšte dans son habillement : dâabord colorĂ©s, ses vĂȘtements deviendront de plus en plus sombres et de couleurs neutres, mĂȘme si son chapeau Panama et son parapluie - une arme redoutable ! - resteront le plus souvent prĂ©sents au travers des trois saisons. Comme pour les prĂ©cĂ©dentes incarnations, le septiĂšme Docteur cache aussi toute une sĂ©rie dâobjets hĂ©tĂ©roclites, dont il fait souvent un usage inattendu pour sâen sortir.
Dâabord vĂ©ritable Ă©lĂ©ment comique, il devient, sous des dehors affables et mĂȘme un peu bouffons, de plus en plus « secret », mĂ©fiant, manipulateur. La raison : il sâattend Ă tout moment Ă devoir affronter Fenric, une force malĂ©fique datant de la naissance de lâunivers et qui lui a mis la jeune Ace sur sa route. Le Docteur en ignore la raison prĂ©cise, mais ce nâest certainement pas pour un pique-nique ou une partie de cartes ! DĂšs ce moment, le septiĂšme Docteur sera sur ses gardes, dâoĂč ce comportement de plus en plus secret, sous des dehors toujours affables. Et sâil garde, en apparence, un cĂŽtĂ© bouffon, il se rĂ©vĂšle dâune trĂšs grande intelligence, capable de saisir les paramĂštres de toute situation et dâen prendre le contrĂŽle en moins de temps quâil ne faut pour le dire.
On notera que la transformation de son caractĂšre se reflĂšte dans son habillement : dâabord colorĂ©s, ses vĂȘtements deviendront de plus en plus sombres et de couleurs neutres, mĂȘme si son chapeau Panama et son parapluie - une arme redoutable ! - resteront le plus souvent prĂ©sents au travers des trois saisons. Comme pour les prĂ©cĂ©dentes incarnations, le septiĂšme Docteur cache aussi toute une sĂ©rie dâobjets hĂ©tĂ©roclites, dont il fait souvent un usage inattendu pour sâen sortir.
Sylvester McCoy en 2014 | By Patrick Subotkiewiez - https://www.flickr.com/photos/28781447@N04/13818804395/, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32149528
Sylvester McCoy
NĂ© en 1943, Percy James Patrick Kent-Smith est, Ă lui seul, un rĂ©sumĂ© quasi complet des nations entourant la mer dâIrlande : il voit le jour en Ecosse, dâune mĂšre irlandaise et dâun pĂšre anglais. Malheureusement, ce dernier nâaura jamais la chance de voir son fils, car il meurt sur les fronts de la Seconde Guerre Mondiale un mois avant sa naissanceâŠ
Au dĂ©part, Percy, qui a passĂ© son enfance Ă Dublin, nâa nullement lâintention de devenir acteur, puisquâil se destine Ă la prĂȘtrise, avant de renoncer au sacerdoce et de⊠travailler dans les assurances ! Rien Ă voir avec le monde du spectacleâŠ
On finit pourtant par le trouver dans « The Ken Campbell Roadshow », une troupe spĂ©cialisĂ©e dans le théùtre comique. Le personnage le plus marquant quâil interprĂšte est un cascadeur du nom de⊠Sylveste McCoy. Dans le programme du spectacle, on indique que le rĂŽle de Sylveste McCoy est jouĂ© par⊠Sylveste McCoy. Ce trait dâhumour nâest pas compris par un critique, qui pense quâil sâagit de son vrai nom. Percy profite de lâoccasion pour en faire son nom de scĂšne, avant dâajouter par la suite un « R » pour en faire « Sylvester ».
AprĂšs quelques apparitions mineures Ă lâĂ©cran et la poursuite de sa carriĂšre théùtrale, Percy â pardon : Sylvester â dĂ©croche en 1987 la timbale et devient le septiĂšme Docteur. Comme son prĂ©dĂ©cesseur (Colin Baker) refuse de jouer la scĂšne de la rĂ©gĂ©nĂ©ration (rien dâĂ©tonnant : Baker a Ă©tĂ© renvoyĂ© sans mĂ©nagement par les producteurs), McCoy doit jouer la scĂšne Ă lui seul, couvert dâune perruque blonde pour donner le change quand le sixiĂšme Docteur est mortellement blessĂ©.
Trois ans plus tard, Sylvester McCoy clĂŽture la premiĂšre Ă©poque de la sĂ©rie, annulĂ©e en 1989. Mais il revient Ă lâĂ©cran dans « Dimension in Time » (un Ă©pisode cross-over avec « East-Enders », autre monument de la tĂ©lĂ© anglaise) et surtout, au cours des premiĂšres minutes du tĂ©lĂ©film « Doctor Who », en 1996, oĂč il cĂšdera ensuite la place Ă la huitiĂšme incarnation.
Par consĂ©quent, ce septiĂšme Docteur, qui nâa quâun peu plus de 3 saisons Ă son palmarĂšs, a tout de mĂȘme 9 ans dâexistence pour les fans, mieux que les 7 saisons du quatriĂšme Docteur, mĂȘme sâil nâest pas prĂ©sent en permanence Ă lâĂ©cran comme lâa bel et bien Ă©tĂ© Tom Baker (lâacteur du quatriĂšme Docteur). A noter Ă©galement que Sylvester McCoy fut le seul acteur de la premiĂšre Ă©poque Ă battre Tom Baker, en 1990, au sondage du « meilleur Docteur », organisĂ© annuellement par le « Doctor Who Magazine », une performance que seul David Tennant (le dixiĂšme Docteur) parviendra Ă renouveler plus tard.
Au dĂ©part, Percy, qui a passĂ© son enfance Ă Dublin, nâa nullement lâintention de devenir acteur, puisquâil se destine Ă la prĂȘtrise, avant de renoncer au sacerdoce et de⊠travailler dans les assurances ! Rien Ă voir avec le monde du spectacleâŠ
On finit pourtant par le trouver dans « The Ken Campbell Roadshow », une troupe spĂ©cialisĂ©e dans le théùtre comique. Le personnage le plus marquant quâil interprĂšte est un cascadeur du nom de⊠Sylveste McCoy. Dans le programme du spectacle, on indique que le rĂŽle de Sylveste McCoy est jouĂ© par⊠Sylveste McCoy. Ce trait dâhumour nâest pas compris par un critique, qui pense quâil sâagit de son vrai nom. Percy profite de lâoccasion pour en faire son nom de scĂšne, avant dâajouter par la suite un « R » pour en faire « Sylvester ».
AprĂšs quelques apparitions mineures Ă lâĂ©cran et la poursuite de sa carriĂšre théùtrale, Percy â pardon : Sylvester â dĂ©croche en 1987 la timbale et devient le septiĂšme Docteur. Comme son prĂ©dĂ©cesseur (Colin Baker) refuse de jouer la scĂšne de la rĂ©gĂ©nĂ©ration (rien dâĂ©tonnant : Baker a Ă©tĂ© renvoyĂ© sans mĂ©nagement par les producteurs), McCoy doit jouer la scĂšne Ă lui seul, couvert dâune perruque blonde pour donner le change quand le sixiĂšme Docteur est mortellement blessĂ©.
Trois ans plus tard, Sylvester McCoy clĂŽture la premiĂšre Ă©poque de la sĂ©rie, annulĂ©e en 1989. Mais il revient Ă lâĂ©cran dans « Dimension in Time » (un Ă©pisode cross-over avec « East-Enders », autre monument de la tĂ©lĂ© anglaise) et surtout, au cours des premiĂšres minutes du tĂ©lĂ©film « Doctor Who », en 1996, oĂč il cĂšdera ensuite la place Ă la huitiĂšme incarnation.
Par consĂ©quent, ce septiĂšme Docteur, qui nâa quâun peu plus de 3 saisons Ă son palmarĂšs, a tout de mĂȘme 9 ans dâexistence pour les fans, mieux que les 7 saisons du quatriĂšme Docteur, mĂȘme sâil nâest pas prĂ©sent en permanence Ă lâĂ©cran comme lâa bel et bien Ă©tĂ© Tom Baker (lâacteur du quatriĂšme Docteur). A noter Ă©galement que Sylvester McCoy fut le seul acteur de la premiĂšre Ă©poque Ă battre Tom Baker, en 1990, au sondage du « meilleur Docteur », organisĂ© annuellement par le « Doctor Who Magazine », une performance que seul David Tennant (le dixiĂšme Docteur) parviendra Ă renouveler plus tard.
AprĂšs Doctor Who
Outre quelques aventures radiophoniques du Docteur, Sylvester McCoy est restĂ© prĂ©sent Ă la tĂ©lĂ©vision, entre autres dans un programme de la BBC pour les enfants : « What's Your Story? ». Mais câest surtout vers son premier amour, c'est-Ă -dire le théùtre, quâil retourne le plus souvent et oĂč il rencontre le plus de succĂšs, comme dans la version musicale de « Robin des Bois », « Les Chroniques de Narnia » ou « Le Roi Lear ».
Mais le Docteur nâa pas tout Ă fait abandonnĂ© Sylvester McCoy, puisquâen 2008, il est lâinvitĂ© spĂ©cial dâun Ă©pisode de la sĂ©rie britannique « Doctors », oĂč il y joue lâancienne vedette dâune sĂ©rie consacrĂ©e Ă un personnage qui voyage dans le tempsâŠ
A lâĂ©cran par contre, lâacteur rate de peu plusieurs rĂŽles dâimportance. Ainsi, au dĂ©but des annĂ©es 1990, quand Steven Spielberg tente dâadapter « Pirates des CaraĂŻbes » pour le cinĂ©ma, il pense Ă McCoy pour le rĂŽle du Gouverneur Swann. Mais Disney ne donne finalement pas son accord. Spielberg doit renoncer. Lorsque Gore Verbinski tentera Ă son tour de rĂ©aliser cette mĂȘme adaptation, cette fois avec succĂšs, il offre le rĂŽle Ă Jonathan PryceâŠ
Nouvel espoir déçu quand Peter Jackson lui préfÚre Ian Holm pour interpréter Bilbo Baggins, dans la trilogie du « Seigneur des Anneaux ». Mais Jackson se fait quelque peu pardonner par la suite, en lui offrant le rÎle de Radagast, aux cÎtés de son vieil ami Ian McKellen (Gandalf) et de Christopher Lee (Saroumane) dans les deux films « The Hobbit ».
Mais le Docteur nâa pas tout Ă fait abandonnĂ© Sylvester McCoy, puisquâen 2008, il est lâinvitĂ© spĂ©cial dâun Ă©pisode de la sĂ©rie britannique « Doctors », oĂč il y joue lâancienne vedette dâune sĂ©rie consacrĂ©e Ă un personnage qui voyage dans le tempsâŠ
A lâĂ©cran par contre, lâacteur rate de peu plusieurs rĂŽles dâimportance. Ainsi, au dĂ©but des annĂ©es 1990, quand Steven Spielberg tente dâadapter « Pirates des CaraĂŻbes » pour le cinĂ©ma, il pense Ă McCoy pour le rĂŽle du Gouverneur Swann. Mais Disney ne donne finalement pas son accord. Spielberg doit renoncer. Lorsque Gore Verbinski tentera Ă son tour de rĂ©aliser cette mĂȘme adaptation, cette fois avec succĂšs, il offre le rĂŽle Ă Jonathan PryceâŠ
Nouvel espoir déçu quand Peter Jackson lui préfÚre Ian Holm pour interpréter Bilbo Baggins, dans la trilogie du « Seigneur des Anneaux ». Mais Jackson se fait quelque peu pardonner par la suite, en lui offrant le rÎle de Radagast, aux cÎtés de son vieil ami Ian McKellen (Gandalf) et de Christopher Lee (Saroumane) dans les deux films « The Hobbit ».

