QuatriĂšme de couverture
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir.
Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu'Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l'espace, surgit le plus puissant des golgoths : l'Hydragon.
Alors que le monstre de l'ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidÚrent la planÚte : sous peine d'annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l'archipel.
Face Ă cet ultimatum, il ne reste qu'un dernier espoir... Goldorak.
Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu'Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l'espace, surgit le plus puissant des golgoths : l'Hydragon.
Alors que le monstre de l'ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidÚrent la planÚte : sous peine d'annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l'archipel.
Face Ă cet ultimatum, il ne reste qu'un dernier espoir... Goldorak.
Fiche de lecture
Nous sommes une bonne dizaine dâannĂ©es aprĂšs la fin de la sĂ©rie Goldorak et le retour dâActarus sur sa planĂšte Euphor. De graves Ă©vĂšnements sây passentâŠ
Entre-temps, la Terre est de nouveau attaquĂ©e par ce quâil reste de la Division Ruine, le peuple vĂ©galien, derniers rescapĂ©s de la planĂšte StycadĂšs. Leur but est dâimmigrer sur la Terre et plus prĂ©cisĂ©ment sur lâĂźle du Japon. Le gouvernement japonais a sept jours pour Ă©vacuer la totalitĂ© de sa population.
Contraint de quitter sa planĂšte Euphor et revenu sur Terre, Actarus espĂ©rait sây rĂ©fugier discrĂštement, rongĂ© par sa conscience mais câĂ©tait sans penser Ă lâarmĂ©e japonaiseâŠ
Cette armĂ©e, impuissante face Ă ce dernier et ultime Golgoth quâest lâHydragon, le professeur Procyon se voit contraint de rĂ©unir Ă nouveau sa « Patrouille des aigles ».
La dĂ©faite de Goldorak et de son pilote le Prince dâEuphor va remettre tout le monde en question. Comment trouver la victoire lorsque la volontĂ© nây est plus ?
ENFIN Goldorak revient parmi nous ! Et pour les cinquantenaires (ou presque) que nous sommes, il est trĂšs agrĂ©able et passionnant de retrouver ses souvenirs dâenfant.
Arrive ici une version plus moderne, plus adulte mais qui reste vraiment dans lâesprit de la sĂ©rie originale. Nous sommes dix ans plus tard. Les personnages ont vieilli un peu, ont Ă©voluĂ© et nous les dĂ©couvrons dans leur vie de tous les jours, leurs tracas, leurs dĂ©fauts, bref dans leur vie dâadulte. VĂ©nusia et PhĂ©nicia nâen sont dâailleurs que plus belles encore. Ceux-ci nâen restent pas moins fidĂšles Ă ce quâils Ă©taient dans la sĂ©rie. Alcor est toujours aussi tĂ©mĂ©raire quand il le faut- VĂ©nusia est toujours protectrice et attentionnĂ©e envers les autres ; le mĂ©tier quâelle a choisi lui convient dâailleurs trĂšs bien. PhĂ©nicia nâa toujours peur de personne et a son franc-parler. Procyon ne changera jamais et le plus Ă©tonnant est de dĂ©couvrir notre bon vieux Rigel. En ce qui concerne le Prince dâEuphor, son combat intĂ©rieur nâa pas changĂ©.
Les dessins â trĂšs finement rĂ©alisĂ©s - sont magnifiquement bien faits et les couleurs sont exceptionnelles Ă©galement. Certains sont si beaux que lâon croirait de vraies photos.
Goldorak y paraĂźt toujours majestueux (normal me direz-vous puisquâil lâest).
Au niveau de la police dâĂ©criture, je ne suis pas un grand lecteur de BD - peut-ĂȘtre faut-il croire que câest la mĂȘme pour toutes BD modernes ? Je lâai trouvĂ©e un peu petite mais quelque chose mâa interpellĂ©. Jâai commencĂ© Ă chercher et Ă comparer avec celles dâAlbator de JĂ©rĂŽme AlquiĂ© (les deux seules nouvelles BD que jâaurai lu depuis des annĂ©es). Les phylactĂšres (bulles) de conversation sont gĂ©nĂ©ralement de formes elliptiques dans Goldorak et changent de forme lors des scĂšnes dâaction ou de « voix off », contrairement Ă celles dâAlbator oĂč elles sont rectangulaires. De plus, nâĂ©tant plus rĂ©digĂ©es en italique, lâaspect semble moins « agressif » et plus dynamique (pour me permettre de mâexprimer ainsi). Cela dit, ces deux Ćuvres ont les mĂȘmes caractĂ©ristiques : les conversations sont riches, les dĂ©tails prĂ©cis, il fallait bien faire un choix et laisser de la place pour les nombreuses scĂšnes. Le travail est considĂ©rable !
Le scĂ©nario reste tout Ă fait dans la lignĂ©e de la sĂ©rie. Jâai trouvĂ© que câĂ©tait une belle suite et quâil aurait Ă©tĂ© difficile dâen trouver une autre sans retomber dans un copier-coller du dessin animĂ© de notre jeunesse. Comme dans lâĂ©pisode 52 oĂč lâon assite Ă la destruction de la planĂšte de VĂ©ga StycadĂšs, le sujet de lâimmigration est Ă©voquĂ© dans cette Ćuvre. Sujet toujours trĂšs controversĂ©, avec ses adhĂ©rents et opposants, les peurs et les craintes comme les avantages Ă en tirer. Aussi, parle-t-on beaucoup du peuple de VĂ©ga dans cette Ćuvre tout comme on peut le voir Ă©galement se sauver de sa planĂšte dans ce mĂȘme Ă©pisode.
Lâhistoire terminĂ©e, Xavier Dorison et ses quatre complices nous invitent Ă entrer dans leur « Atelier de Goldorak » et dĂ©couvrir une belle partie de leur formidable travail ainsi que la lettre envoyĂ©e Ă MaĂźtre Go Nagai. Chapeau Ă vous les artistes !
En rĂ©sumĂ©, je dirai que ce retour de Goldorak dans nos chaumiĂšres est totalement rĂ©ussi ! Il y aura certainement des irrĂ©ductibles fidĂšles et passionnĂ©s qui voudront en rester Ă la sĂ©rie dâorigine, mais il faut reconnaĂźtre le travail exceptionnel de ces cinq dessinateurs.
Une Ćuvre que je vais essayer de faire entrer dans mes vitrines de collection dĂ©jĂ bien (trop) remplies, mais tout en la gardant Ă portĂ©e de main, pour les potentiels curieux Ă qui - il est certain - elle tapera dans lâĆil.
Entre-temps, la Terre est de nouveau attaquĂ©e par ce quâil reste de la Division Ruine, le peuple vĂ©galien, derniers rescapĂ©s de la planĂšte StycadĂšs. Leur but est dâimmigrer sur la Terre et plus prĂ©cisĂ©ment sur lâĂźle du Japon. Le gouvernement japonais a sept jours pour Ă©vacuer la totalitĂ© de sa population.
Contraint de quitter sa planĂšte Euphor et revenu sur Terre, Actarus espĂ©rait sây rĂ©fugier discrĂštement, rongĂ© par sa conscience mais câĂ©tait sans penser Ă lâarmĂ©e japonaiseâŠ
Cette armĂ©e, impuissante face Ă ce dernier et ultime Golgoth quâest lâHydragon, le professeur Procyon se voit contraint de rĂ©unir Ă nouveau sa « Patrouille des aigles ».
La dĂ©faite de Goldorak et de son pilote le Prince dâEuphor va remettre tout le monde en question. Comment trouver la victoire lorsque la volontĂ© nây est plus ?
ENFIN Goldorak revient parmi nous ! Et pour les cinquantenaires (ou presque) que nous sommes, il est trĂšs agrĂ©able et passionnant de retrouver ses souvenirs dâenfant.
Arrive ici une version plus moderne, plus adulte mais qui reste vraiment dans lâesprit de la sĂ©rie originale. Nous sommes dix ans plus tard. Les personnages ont vieilli un peu, ont Ă©voluĂ© et nous les dĂ©couvrons dans leur vie de tous les jours, leurs tracas, leurs dĂ©fauts, bref dans leur vie dâadulte. VĂ©nusia et PhĂ©nicia nâen sont dâailleurs que plus belles encore. Ceux-ci nâen restent pas moins fidĂšles Ă ce quâils Ă©taient dans la sĂ©rie. Alcor est toujours aussi tĂ©mĂ©raire quand il le faut- VĂ©nusia est toujours protectrice et attentionnĂ©e envers les autres ; le mĂ©tier quâelle a choisi lui convient dâailleurs trĂšs bien. PhĂ©nicia nâa toujours peur de personne et a son franc-parler. Procyon ne changera jamais et le plus Ă©tonnant est de dĂ©couvrir notre bon vieux Rigel. En ce qui concerne le Prince dâEuphor, son combat intĂ©rieur nâa pas changĂ©.
Les dessins â trĂšs finement rĂ©alisĂ©s - sont magnifiquement bien faits et les couleurs sont exceptionnelles Ă©galement. Certains sont si beaux que lâon croirait de vraies photos.
Goldorak y paraĂźt toujours majestueux (normal me direz-vous puisquâil lâest).
Au niveau de la police dâĂ©criture, je ne suis pas un grand lecteur de BD - peut-ĂȘtre faut-il croire que câest la mĂȘme pour toutes BD modernes ? Je lâai trouvĂ©e un peu petite mais quelque chose mâa interpellĂ©. Jâai commencĂ© Ă chercher et Ă comparer avec celles dâAlbator de JĂ©rĂŽme AlquiĂ© (les deux seules nouvelles BD que jâaurai lu depuis des annĂ©es). Les phylactĂšres (bulles) de conversation sont gĂ©nĂ©ralement de formes elliptiques dans Goldorak et changent de forme lors des scĂšnes dâaction ou de « voix off », contrairement Ă celles dâAlbator oĂč elles sont rectangulaires. De plus, nâĂ©tant plus rĂ©digĂ©es en italique, lâaspect semble moins « agressif » et plus dynamique (pour me permettre de mâexprimer ainsi). Cela dit, ces deux Ćuvres ont les mĂȘmes caractĂ©ristiques : les conversations sont riches, les dĂ©tails prĂ©cis, il fallait bien faire un choix et laisser de la place pour les nombreuses scĂšnes. Le travail est considĂ©rable !
Le scĂ©nario reste tout Ă fait dans la lignĂ©e de la sĂ©rie. Jâai trouvĂ© que câĂ©tait une belle suite et quâil aurait Ă©tĂ© difficile dâen trouver une autre sans retomber dans un copier-coller du dessin animĂ© de notre jeunesse. Comme dans lâĂ©pisode 52 oĂč lâon assite Ă la destruction de la planĂšte de VĂ©ga StycadĂšs, le sujet de lâimmigration est Ă©voquĂ© dans cette Ćuvre. Sujet toujours trĂšs controversĂ©, avec ses adhĂ©rents et opposants, les peurs et les craintes comme les avantages Ă en tirer. Aussi, parle-t-on beaucoup du peuple de VĂ©ga dans cette Ćuvre tout comme on peut le voir Ă©galement se sauver de sa planĂšte dans ce mĂȘme Ă©pisode.
Lâhistoire terminĂ©e, Xavier Dorison et ses quatre complices nous invitent Ă entrer dans leur « Atelier de Goldorak » et dĂ©couvrir une belle partie de leur formidable travail ainsi que la lettre envoyĂ©e Ă MaĂźtre Go Nagai. Chapeau Ă vous les artistes !
En rĂ©sumĂ©, je dirai que ce retour de Goldorak dans nos chaumiĂšres est totalement rĂ©ussi ! Il y aura certainement des irrĂ©ductibles fidĂšles et passionnĂ©s qui voudront en rester Ă la sĂ©rie dâorigine, mais il faut reconnaĂźtre le travail exceptionnel de ces cinq dessinateurs.
Une Ćuvre que je vais essayer de faire entrer dans mes vitrines de collection dĂ©jĂ bien (trop) remplies, mais tout en la gardant Ă portĂ©e de main, pour les potentiels curieux Ă qui - il est certain - elle tapera dans lâĆil.




