Capitaine Albator, intégrale @ 2014 éditions Kana
An de grĂące 2977...
Lorsque toutes les mers du globe eurent disparu, les hommes pensĂšrent que la fin du monde Ă©tait arrivĂ©e. Ils s'apitoyĂšrent sur leur sort, sans mĂȘme songer Ă l'espace infini qui s'Ă©tendait au-dessus de leur tĂȘte...
Seule une poignĂ©e d'hommes, croyant en l'avenir radieux du genre humain, eurent le courage d'aller explorer « la mer du dessus ». Alors, les autres ricanĂšrent en disant : « Ce sont des fous qui courent aprĂšs un rĂȘve irrĂ©alisable. »
Et nous avons été considérés comme des hors-la-loi...
Lorsque toutes les mers du globe eurent disparu, les hommes pensĂšrent que la fin du monde Ă©tait arrivĂ©e. Ils s'apitoyĂšrent sur leur sort, sans mĂȘme songer Ă l'espace infini qui s'Ă©tendait au-dessus de leur tĂȘte...
Seule une poignĂ©e d'hommes, croyant en l'avenir radieux du genre humain, eurent le courage d'aller explorer « la mer du dessus ». Alors, les autres ricanĂšrent en disant : « Ce sont des fous qui courent aprĂšs un rĂȘve irrĂ©alisable. »
Et nous avons été considérés comme des hors-la-loi...
Fiche de lecture
« Je ne me bats que pour ce en quoi je crois. Je ne dĂ©fends personne. Je ne combats que pour ce que jâai au fond du cĆur. Jâerre parmi les Ă©toiles⊠et les gens mâappellent le Capitaine Albator. Je vis en homme libre dans le sombre ocĂ©an de lâunivers, cette mer sans lendemain que je parcourrai jusquâau jour oĂč je rendrai mon dernier souffle. Je vis comme un vrai homme sous ma banniĂšre : la banniĂšre de la libertĂ© ! »
2977. L'humanitĂ©, forte de 500 milliards d'habitants, a colonisĂ© les mondes alentours et utilise leurs ressources, ce qui lui permet de vivre dans lâopulence. La Terre est gouvernĂ©e par un gouvernement unique et dĂ©mocratique, dirigĂ© par un premier ministre mou et incompĂ©tent.
Une mystĂ©rieuse sphĂšre noire recouverte de glyphes inconnus et venue des confins de lâunivers, sâĂ©crase sur la Terre. Alors que les terriens restent passifs, le professeur Daiba sent poindre une grave menace. Lorsquâil sâadresse au ministre pour lui faire part de ses craintes, ce dernier ne lui prĂȘte aucune attention, prĂ©fĂ©rant de loin se concentrer sur ses parties de golf.
Daiba mĂšne donc seul des recherches sur la sphĂšre, mais il est assassinĂ© dans son laboratoire par une femme, sous les yeux de son fils Tadashi. Puis la femme tente de tuer le jeune homme, mais elle est neutralisĂ©e par un homme vĂȘtu dâune cape et Ă lâallure de pirate. Sous leurs yeux, la dĂ©funte brĂ»le et se consume soudainement.
Face au dĂ©sarroi de Tadashi, lâhomme dit : « Si les Terriens ne sortent pas de leur douce torpeur, rapidement, ces femmes qui se consument auront tĂŽt fait de les anĂ©antir. » Lorsque Tadashi lui demande qui il est, lâhomme rĂ©pond : « Si tu veux en savoir plus Ă mon sujet, rejoins-moi sur mon vaisseau. »
Quelques temps plus tard, les deux hommes se rencontrent dans le spatio-port dĂ©sert de la ville. Lâhomme souligne le courage de Tadashi, car il sent en lui une volontĂ© de se battre, et se prĂ©sente. Il sâappelle le « Capitaine Albator » et propose Ă Tadashi dâembarquer Ă bord de son vaisseau, lâArcadia, pour lutter contre ces femmes extraterrestres.
Lâaventure commence ici : alors que lâespĂšce humaine a perdu toute volontĂ© entreprenante en attendant passivement de se faire anĂ©antir, Albator et son Ă©quipage de pirates va sâopposer aux guerriĂšres de lâespace, les Sylvidres, qui veulent envahir la planĂšteâŠ
Une mystĂ©rieuse sphĂšre noire recouverte de glyphes inconnus et venue des confins de lâunivers, sâĂ©crase sur la Terre. Alors que les terriens restent passifs, le professeur Daiba sent poindre une grave menace. Lorsquâil sâadresse au ministre pour lui faire part de ses craintes, ce dernier ne lui prĂȘte aucune attention, prĂ©fĂ©rant de loin se concentrer sur ses parties de golf.
Daiba mĂšne donc seul des recherches sur la sphĂšre, mais il est assassinĂ© dans son laboratoire par une femme, sous les yeux de son fils Tadashi. Puis la femme tente de tuer le jeune homme, mais elle est neutralisĂ©e par un homme vĂȘtu dâune cape et Ă lâallure de pirate. Sous leurs yeux, la dĂ©funte brĂ»le et se consume soudainement.
Face au dĂ©sarroi de Tadashi, lâhomme dit : « Si les Terriens ne sortent pas de leur douce torpeur, rapidement, ces femmes qui se consument auront tĂŽt fait de les anĂ©antir. » Lorsque Tadashi lui demande qui il est, lâhomme rĂ©pond : « Si tu veux en savoir plus Ă mon sujet, rejoins-moi sur mon vaisseau. »
Quelques temps plus tard, les deux hommes se rencontrent dans le spatio-port dĂ©sert de la ville. Lâhomme souligne le courage de Tadashi, car il sent en lui une volontĂ© de se battre, et se prĂ©sente. Il sâappelle le « Capitaine Albator » et propose Ă Tadashi dâembarquer Ă bord de son vaisseau, lâArcadia, pour lutter contre ces femmes extraterrestres.
Lâaventure commence ici : alors que lâespĂšce humaine a perdu toute volontĂ© entreprenante en attendant passivement de se faire anĂ©antir, Albator et son Ă©quipage de pirates va sâopposer aux guerriĂšres de lâespace, les Sylvidres, qui veulent envahir la planĂšteâŠ
Cette intĂ©grale regroupe les 5 tomes de « Capitaine Albator » de Leiji Matsumoto, publiĂ©s en France en 2002 par les Ă©ditions Kana. Le manga original lui est paru entre 1977 et 1979 au Japon, et est donc arrivĂ© bien plus tard en Europe. Cette intĂ©grale est consĂ©quente, puisquâelle nâa pas moins de 1082 pages (!) de rĂ©cit, dans un format de 21 x 14 x 5.6 cm. Un vĂ©ritable pavĂ© !
Moi qui cherche depuis longtemps Ă me procurer les 5 tomes composant cette saga (ils sont Ă©puisĂ©s), jâai Ă©tĂ© trĂšs heureuse dâapprendre que les Ă©ditions Kana sortait une intĂ©grale Ă fin 2013, Ă lâoccasion du film Albator â Corsaire de lâEspace.
Jâai eu beaucoup de plaisir Ă cette lecture. Mais câest normal, câest du Leiji Matsumoto, et qui dit Matsumoto, dit forcĂ©mentque je ne suis pas objective un excellent scĂ©nario teintĂ© de philosophie, de rĂ©flexions, dâhumour et de nostalgie, un dĂ©cor bien plantĂ© et une aventure spatiale dans les mers Ă©toilĂ©es. Je baigne donc dans mon Ă©lĂ©ment !
Les personnages â ni tout blancs, ni tout noirs - qui forment lâĂ©quipage de lâArcadia sont attachants et ont un caractĂšre bien trempĂ©. Ils sont tous fidĂšles Ă leur capitaine, Albator, un homme blessĂ© par certains Ă©vĂ©nements ou pertes tragiques qui ont marquĂ© sa vie. Câest un homme dĂ©terminĂ© et qui a de la volontĂ©, qui se bat pour les idĂ©aux auxquels il croit, Ă commencer, par le droit de vivre en homme libre.
JâapprĂ©cie Ă©galement les ambiances tout au cours de cette aventure, que ce soit Ă bord de lâArcadia, dans lâespace, dans les mondes ou lieux visitĂ©s, ou encore, en prĂ©sence des Sylvidres. Le dessin les rend bien.
Moi qui cherche depuis longtemps Ă me procurer les 5 tomes composant cette saga (ils sont Ă©puisĂ©s), jâai Ă©tĂ© trĂšs heureuse dâapprendre que les Ă©ditions Kana sortait une intĂ©grale Ă fin 2013, Ă lâoccasion du film Albator â Corsaire de lâEspace.
Jâai eu beaucoup de plaisir Ă cette lecture. Mais câest normal, câest du Leiji Matsumoto, et qui dit Matsumoto, dit forcĂ©ment
Les personnages â ni tout blancs, ni tout noirs - qui forment lâĂ©quipage de lâArcadia sont attachants et ont un caractĂšre bien trempĂ©. Ils sont tous fidĂšles Ă leur capitaine, Albator, un homme blessĂ© par certains Ă©vĂ©nements ou pertes tragiques qui ont marquĂ© sa vie. Câest un homme dĂ©terminĂ© et qui a de la volontĂ©, qui se bat pour les idĂ©aux auxquels il croit, Ă commencer, par le droit de vivre en homme libre.
JâapprĂ©cie Ă©galement les ambiances tout au cours de cette aventure, que ce soit Ă bord de lâArcadia, dans lâespace, dans les mondes ou lieux visitĂ©s, ou encore, en prĂ©sence des Sylvidres. Le dessin les rend bien.
Les Sylvidres, qui sont les antagonistes de cette histoire, sont des crĂ©atures intĂ©ressantes. PremiĂšrement, de par leur origine, qui semble dater de la nuit des temps : « Il se peut que les Sylvidres aient Ă©tĂ© prĂ©sentes sur Terre avant lâapparition de lâespĂšce humaine⊠Il se peut mĂȘme quâelles sây soient trouvĂ©es dĂšs les origines, lorsque lâHomme nâĂ©tait mĂȘme pas encore en devenir⊠» Et deuxiĂšmement parce que, malgrĂ© leur soif de conquĂȘte, elles savent aussi se montrer sensibles. En rĂ©alitĂ©, quand on comprend ce qui motive ces femmes, on en vient presque Ă Ă©prouver de la pitiĂ© (ou de la compassion) Ă leur Ă©gard.
Sinon, malgrĂ© ses qualitĂ©s indĂ©niables, ce manga prĂ©sente aussi quelques petits dĂ©fauts. Et son premier et principal dĂ©faut, câest celui dâĂȘtre inachevĂ© ! En effet, Leiji Matsumoto nâa pas jamais terminĂ© la sĂ©rie « Capitaine Albator ». Du moins, pas dans ce format⊠et aprĂšs autant de pages de lecture, cela peut s'avĂ©rer ĂȘtre trĂšs frustrant. Pour connaĂźtre le fin mot de lâhistoire, il faut regarder ou connaĂźtre la sĂ©rie de notre enfance : Albator 78.
Ce que jâai trouvĂ© dommage, mais qui nâest pas un dĂ©faut, câest que le manga soit entiĂšrement en noir et blanc. Des couleurs, comme sur la couverture dâillustration, auraient â pour ma part â Ă©tĂ© la bienvenue. Mais peut-ĂȘtre le manga dâorigine est-il lui aussi en noir et blanc ?
Ensuite, concernant ladite intĂ©grale, il faut savoir que le papier nâest pas de trĂšs bonne qualitĂ© (genre papier journal). Les pages peuvent non seulement se dĂ©chirer facilement (ce qui peut vite se produire lorsque ce lourd pavĂ© de presque 6 cm de haut vous glisse des mains durant la lecture), mais en plus, lâencre nâadhĂšre pas bien et vous risquez â tout comme moi â de vous retrouver avec le bout des doigts tout noirsâŠ
Pour conclure, je dirais ceci : jâai eu beaucoup de plaisir Ă replonger dans cette histoire dâAlbator et des Sylvidres. Bien quâinachevĂ©e, « Capitaine Albator » est une Ćuvre formidable, qui sĂ©duira tous les amateurs d'aventures de space pirates, et bien sĂ»r, tout particuliĂšrement les fans dâAlbator. Bien que non-exempte de petits dĂ©fauts, au final, je ne peux que vous recommander cette intĂ©grale !
Sinon, malgrĂ© ses qualitĂ©s indĂ©niables, ce manga prĂ©sente aussi quelques petits dĂ©fauts. Et son premier et principal dĂ©faut, câest celui dâĂȘtre inachevĂ© ! En effet, Leiji Matsumoto nâa pas jamais terminĂ© la sĂ©rie « Capitaine Albator ». Du moins, pas dans ce format⊠et aprĂšs autant de pages de lecture, cela peut s'avĂ©rer ĂȘtre trĂšs frustrant. Pour connaĂźtre le fin mot de lâhistoire, il faut regarder ou connaĂźtre la sĂ©rie de notre enfance : Albator 78.
Ce que jâai trouvĂ© dommage, mais qui nâest pas un dĂ©faut, câest que le manga soit entiĂšrement en noir et blanc. Des couleurs, comme sur la couverture dâillustration, auraient â pour ma part â Ă©tĂ© la bienvenue. Mais peut-ĂȘtre le manga dâorigine est-il lui aussi en noir et blanc ?
Ensuite, concernant ladite intĂ©grale, il faut savoir que le papier nâest pas de trĂšs bonne qualitĂ© (genre papier journal). Les pages peuvent non seulement se dĂ©chirer facilement (ce qui peut vite se produire lorsque ce lourd pavĂ© de presque 6 cm de haut vous glisse des mains durant la lecture), mais en plus, lâencre nâadhĂšre pas bien et vous risquez â tout comme moi â de vous retrouver avec le bout des doigts tout noirsâŠ
Pour conclure, je dirais ceci : jâai eu beaucoup de plaisir Ă replonger dans cette histoire dâAlbator et des Sylvidres. Bien quâinachevĂ©e, « Capitaine Albator » est une Ćuvre formidable, qui sĂ©duira tous les amateurs d'aventures de space pirates, et bien sĂ»r, tout particuliĂšrement les fans dâAlbator. Bien que non-exempte de petits dĂ©fauts, au final, je ne peux que vous recommander cette intĂ©grale !
Les 5 mangas de l'intégrale
Citations extraites du manga Capitaine Albator
Les tĂ©nĂšbres de l'univers sont celles auxquelles j'appartiens. Elles sont pour moi le champ d'une bataille sans fin. C'est sous le drapeau noir, mon Ă©tendard, que je mourrai. Toi, mon ami, tu n'as jamais cessĂ© d'aimer la Terre, mĂȘme lorsque tu as compris qu'il n'y avait plus d'espoir. Moi non plus, je ne l'abandonnerai pas.
Je ne me bats que pour ce en quoi je crois. Je ne dĂ©fends personne. Je ne combats que pour ce que jâai au fond du cĆur. Jâerre parmi les Ă©toiles⊠et les gens mâappellent le Capitaine Albator. Je vis en homme libre dans le sombre ocĂ©an de lâunivers, cette mer sans lendemain que je parcourrai jusquâau jour oĂč je rendrai mon dernier souffle. Je vis comme un vrai homme sous ma banniĂšre : la banniĂšre de la libertĂ© !
Il y a parfois des situations dans lesquelles on ne peut absolument rien faire. Tout ce que l'on tente alors ne fait, au contraire, qu'aggraver les choses... Dans ces cas-lĂ , la seule chose Ă faire pour un homme digne de ce nom, est de boire et de se reposer en se plongeant dans un profond sommeil.
Tout au long de leur histoire, les humains n'ont pas hĂ©sitĂ© Ă sacrifier des hommes pour remporter des batailles. Moi-mĂȘme, si je suis lĂ aujourd'hui, c'est grĂące Ă mon ami, qui a donnĂ© sa vie pour moi. Et si aujourd'hui les humains peuvent se complaire dans l'oisivetĂ©, comme des porcs, c'est grĂące aux nombreux hommes qui ont pĂ©ri dans l'espace. Mais hĂ©las... cette paix aura vite fait de disparaĂźtre. Maintenant qu'ils n'ont plus personne Ă envoyer pour faire le sale boulot Ă leur place, ces misĂ©rables couards n'auront pas le courage de se sacrifier eux-mĂȘmes...
L'étendue infinie de l'espace est l'océan que je parcours, un lieu qui ne cesse de me fasciner. Les chansons que j'aime sont celles de la Terre, elles me rappellent ma planÚte natale que je ne peux renier complÚtement. Toi, mon ami, tu savais bien que cette planÚte n'aurait pas de lendemain, mais tu t'es battu pour la protéger. Tu en es mort, et moi je vis encore.
Source
Textes citations @ 1977-1979 Leiji Matsumoto, Capitaine Albator


