Synopsis
Fabrice, cadre moyen, est un fan absolu de Johnny Hallyday, peut-être même le plus grand...
Mais un jour, il se réveille dans une réalité différente, un monde parallèle où Johnny n'existe pas.
Mais un jour, il se réveille dans une réalité différente, un monde parallèle où Johnny n'existe pas.
Présentation
Comme j’ai pu l’écrire dans un précédent article dédié au film L'Empire, Fabrice Luchini aime cabotiner au cinéma (ainsi qu’à la télé).
Jean-Philippe est, soyons honnêtes, un prétexte pour le voir faire ce qu’il sait très bien faire (outre réciter de mémoire tout Baudelaire et Péguy). Le volet uchronique et l'univers alternatif ne sont utilisés que pour le faire jouer avec Johnny Hallyday.
Leur jeu est excellent. Les allusions à l’univers du chanteur sont amusantes et la quête de Fabrice (le personnage) pour transformer « Jean Philippe » en le Johnny Hallyday adulé de la génération yéyé permet de passer une bonne soirée.
Mais pour le volet uchronique, il peut détonner aux yeux d’un amateur du genre : bien que le point de divergence soit crédible, il est à mon sens trop peu exploité. On ne tire pas toutes les conséquences de la divergence au plan de la société. Après, ce n’est pas l’objectif de base du film. L’inexistence de Johnny dans ce monde parallèle et les efforts de Fabrice pour le faire exister ne fournissent donc pas assez de « masse critique » pour une véritable uchronie.
On rit cependant bien. Et s'il est loin d’être un incontournable pour tout fan de SFF (science-fiction et fantastique), le film peut attirer un public nouveau vers le monde de l’uchronie et par là même, vers nos littératures favorites.
Jean-Philippe est, soyons honnêtes, un prétexte pour le voir faire ce qu’il sait très bien faire (outre réciter de mémoire tout Baudelaire et Péguy). Le volet uchronique et l'univers alternatif ne sont utilisés que pour le faire jouer avec Johnny Hallyday.
Leur jeu est excellent. Les allusions à l’univers du chanteur sont amusantes et la quête de Fabrice (le personnage) pour transformer « Jean Philippe » en le Johnny Hallyday adulé de la génération yéyé permet de passer une bonne soirée.
Mais pour le volet uchronique, il peut détonner aux yeux d’un amateur du genre : bien que le point de divergence soit crédible, il est à mon sens trop peu exploité. On ne tire pas toutes les conséquences de la divergence au plan de la société. Après, ce n’est pas l’objectif de base du film. L’inexistence de Johnny dans ce monde parallèle et les efforts de Fabrice pour le faire exister ne fournissent donc pas assez de « masse critique » pour une véritable uchronie.
On rit cependant bien. Et s'il est loin d’être un incontournable pour tout fan de SFF (science-fiction et fantastique), le film peut attirer un public nouveau vers le monde de l’uchronie et par là même, vers nos littératures favorites.