
Sur Andromède, on en boit au petit-déjeuner © 2024 Lionel Cosson
Il est dans le rouge, il broie du noir, et cette planète remplie de bleus va lui en faire voir de toutes les couleurs...
Originaire de Terre 2, Freddie Van Halen est un détective néo-français avec un passé plus lourd qu’une enclume balancée depuis la stratosphère et qui est animé par deux passions contradictoires : casser des bouches et faire des sonnets. Quant à son âme fissurée, il la colmate à grands coups de sarcasmes, de cosmogauloises et de synthowhisky.
Sa situation financière précaire l’amène sur Hajurörta, une ville industrieuse et industrielle qui est selon ses habitants « comme un glaviot sur la face d'Andromède ». Il a été engagé par un gros bonnet doublé d’un fouille-merde : Ölöma Meremia. Manque de bol, le zigue se fait dessouder avant qu'il ait pu le rencontrer. Furax de voir son gagne-pain rejoindre ses pères et lui filer entre les doigts, Freddie Van Halen décide d'enquêter pour savoir qui a refroidi son client.
C'est le début des emmerdes pour le détective interstellaire.
Fiche de lecture
Chers lecteurs, avant toute chose, il me paraît important d’apporter quelques recommandations avant d’attaquer la lecture de Sur Andromède, on en boit au petit-déjeuner de Lionel Cosson :
👉 Portez une tenue confortable, ne soyez point engoncé, le guindé n’est pas souhaitable, car vous allez suivre des chemins de lecture sinueux et surtout à la marge. Si vous êtes un adepte de la ligne droite et de la soupe réchauffée, alors passez votre chemin et allez voir ailleurs si l’IA n’y est pas.
👉 Avant d’entamer la première page, prenez donc avec vous un petit cognac (réchauffé préalablement au creux de votre main) et un cigare de bonne facture.
👉 Fichez tout le monde dehors ! Le calme parfait vous permettra d’apprécier une forme de prosodie qui se cache derrière chaque phrase et que vous ne manquerez pas de déguster après quelques lampées.
Voilà, on y est.
Alors, Sur Andromède, on en boit au petit-déjeuner c’est quoi ?
Si l’on veut faire dans le laconique et le dépouillé, je dirais : un polar galactique.
Ce sont les aventures, les péripéties, les embrouilles d’un détective néo-français nommé Freddie Van Halen qui parcourt la galaxie afin de découvrir l’identité du meurtrier de son client qui s’est fait dessouder lors de leur première poignée de main. Atomisé, serait plus juste… Schpouk, puis plus rien, à part des emmerdes à la pelle.
Lire Lionel Cosson, c’est la promesse de croiser toute une faune cosmopolite et polychrome, des mignonnes en veux-tu en voilà et des bourre-pifs à discrétion, tout cela dans des effluves de cosmogauloise et de synthowhisky capables de ramoner une tuyère fortement encrassée.
Le cadre est posé, passons maintenant au style et au ton, la partie pour moi la plus exaltante :
Soyons francs ! Si vous faites des crises d’urticaire en présence de mots d’argot, passez votre chemin, fuyez pauvres fous ! comme disait l’autre. Le roman en est truffé et il faut aimer les truffes.
Si on lit ce roman donc, par-dessus la jambe, on serait tenté de se dire : « on dirait du San-Antonnio ! » ce qui en soit, est déjà un sacré compliment. Mais il n’en est rien, les influences sont diverses et variées et c’est pourquoi, je parlais de prosodie au début de cette bafouille.
Une petite musique m’a fait entendre du Audiard, Lino Ventura himself, mais aussi Gabin, Jouvet, Albert Simonin, Nicolas Pellolio… et j’en oublie, je ne suis pas un spécialiste du polar.
Pour résumer, Sur Andromède, on en boit au petit-déjeuner c’est : de la SF, du Polar avec suspens, rebondissements et autres joyeusetés. De l’humour. Mais c’est également un ton et un style qui, vous l’avez compris, ne m’ont pas laissé indifférent.
Il faut lire Lionel Cosson, c’est mézigue qui vous le dis !
👉 Portez une tenue confortable, ne soyez point engoncé, le guindé n’est pas souhaitable, car vous allez suivre des chemins de lecture sinueux et surtout à la marge. Si vous êtes un adepte de la ligne droite et de la soupe réchauffée, alors passez votre chemin et allez voir ailleurs si l’IA n’y est pas.
👉 Avant d’entamer la première page, prenez donc avec vous un petit cognac (réchauffé préalablement au creux de votre main) et un cigare de bonne facture.
👉 Fichez tout le monde dehors ! Le calme parfait vous permettra d’apprécier une forme de prosodie qui se cache derrière chaque phrase et que vous ne manquerez pas de déguster après quelques lampées.
Voilà, on y est.
Alors, Sur Andromède, on en boit au petit-déjeuner c’est quoi ?
Si l’on veut faire dans le laconique et le dépouillé, je dirais : un polar galactique.
Ce sont les aventures, les péripéties, les embrouilles d’un détective néo-français nommé Freddie Van Halen qui parcourt la galaxie afin de découvrir l’identité du meurtrier de son client qui s’est fait dessouder lors de leur première poignée de main. Atomisé, serait plus juste… Schpouk, puis plus rien, à part des emmerdes à la pelle.
Lire Lionel Cosson, c’est la promesse de croiser toute une faune cosmopolite et polychrome, des mignonnes en veux-tu en voilà et des bourre-pifs à discrétion, tout cela dans des effluves de cosmogauloise et de synthowhisky capables de ramoner une tuyère fortement encrassée.
Le cadre est posé, passons maintenant au style et au ton, la partie pour moi la plus exaltante :
Soyons francs ! Si vous faites des crises d’urticaire en présence de mots d’argot, passez votre chemin, fuyez pauvres fous ! comme disait l’autre. Le roman en est truffé et il faut aimer les truffes.
Si on lit ce roman donc, par-dessus la jambe, on serait tenté de se dire : « on dirait du San-Antonnio ! » ce qui en soit, est déjà un sacré compliment. Mais il n’en est rien, les influences sont diverses et variées et c’est pourquoi, je parlais de prosodie au début de cette bafouille.
Une petite musique m’a fait entendre du Audiard, Lino Ventura himself, mais aussi Gabin, Jouvet, Albert Simonin, Nicolas Pellolio… et j’en oublie, je ne suis pas un spécialiste du polar.
Pour résumer, Sur Andromède, on en boit au petit-déjeuner c’est : de la SF, du Polar avec suspens, rebondissements et autres joyeusetés. De l’humour. Mais c’est également un ton et un style qui, vous l’avez compris, ne m’ont pas laissé indifférent.
Il faut lire Lionel Cosson, c’est mézigue qui vous le dis !