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Chroniques de Tchernobyl | Chernobyl Diaries | 2012


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 15/05/2014 | Lu 1380 fois






Chroniques de Tchernobyl | Chernobyl Diaries | 2012

Affiche et synopsis

Six jeunes vacanciers en quête de sensations fortes engagent un guide pour une « expérience extrême ». Ignorant les mises en garde, l'homme les conduit dans la ville de Pripyat, toute proche de Tchernobyl. Vingt-cinq ans plus tôt, lorsque le réacteur avait explosé, les lieux avaient été évacués dans l'urgence. Après une brève exploration, le petit groupe se retrouve piégé dans la ville fantôme. Et ils ne sont pas seuls...

Petit point d'Histoire pour situer le contexte du film

Le 26 avril 1986 fut marqué par l’accident nucléaire de la tristement célèbre centrale nucléaire de Tchernobyl. En outre, la fusion du réacteur numéro 4  entraîna le dégagement dans l’atmosphère de l’équivalent de 400 bombes nucléaires. Si les autorités ont vainement tenté d’endiguer le mal en noyant le réacteur endommagé sous le sable et le ciment, une zone de 30 kilomètres de sécurité fut néanmoins décrétée autour du point accidenté.

De ce fait, les villes comme Pripiat, situées dans la dite zone furent évacuées en catastrophe et la vie y fut suspendue pour de nombreuses années. Aujourd’hui encore, certains photographes téméraires qui s’aventurent dans la zone nous font parfois parvenir des clichés témoignant du gel du temps le 27 avril 1986, en plein milieu de l’ère communiste de l’ex-URSS.

Si les villes avoisinant le réacteur numéro 4 sont aujourd’hui inhabitées, elles n’en sont pas pour autant accessibles. Les autorités ukrainiennes ont en effet institué des checkpoints de contrôle et interdisent l’accès à la zone aux curieux et pillards.

Car, si Pompéi est pour sa part conservée hors du temps par les cendres, Pripiat l’est quant à elle par les radiations, poison invisible mais non moins mortel.

L’année 2011 marqua de manière très étonnante le retour de civils dans la zone avec l’accord du gouvernement ukrainien. Celui-ci ayant considéré que le niveau de radiations était redescendu à un seuil acceptable. Ainsi, des sociétés comme Chernobylinterinform obtinrent l’autorisation d’y emmener des touristes.

Mais, face aux dangers bien réels et à l’absence de mesures concrètes pour la protection des visiteurs, ce type d’activité fut stoppé quelques mois plus tard par le parquet ukrainien. Ce dernier contestant les conditions de visite du site.

C’est dans ce contexte de brève réouverture du site aux touristes que se déroule le film dont je vais parler.

Présentation

Trois étudiants américains font un tour en Europe. Alors qu’ils retrouvent le frère de l’un deux en Ukraine, celui-ci leur propose de faire du tourisme d’un nouveau genre : visiter Pripiat, ville fantôme située à proximité du réacteur numéro 4 de la défunte centrale de Tchernobyl. Normalement interdite au public car présentant un degré bien trop élevé de radiations, Yuri, leur guide ukrainien leur permet de passer à l’écart des points de contrôle habituels et ainsi les faire pénétrer à l’insu de tous en zone interdite.
 
Mais, ce qui s’apparentait au départ à une excursion touristique placée sous le signe de l’aventure tourne finalement au carnage lorsqu’ils découvrent leur véhicule saboté à quelques heures du crépuscule. Malheureusement, une autre réalité s’impose à eux : ils ne sont pas seuls à Pripiat !
 
Luttant pour s’enfuir par tous les moyens possibles, ils font face à une menace invisible et mystérieuse. Y’aurait-il d’autres humains à Pripiat ? Les carcasses d’anciens véhicules barricadés et criblés de balles laissent à penser qu’ils ne sont en tout cas pas les premiers…

Pour « Chroniques de Tchernobyl », je ne peux que me joindre à la critique collective en ce qu’elle a tiré à boulets rouges sur le film. Le scénario laisse en effet à désirer et sans pour autant battre The Lost Future, qui reconnaissons-le, mettait la barre très très haut, ne laisse pas un souvenir impérissable.
 
Le film, démarre tout d’abord comme un mauvais reportage des faits évoqués dans mon introduction. Quant à la deuxième partie, elle oscille entre épouvante et horreur. Les créatures mystérieuses qui hantent Pripiat ne sont jamais vraiment visibles mais agissent concrètement sur les personnages de manière plus ou moins discrète.
 
On pourrait presque selon moi en venir à dire qu’il s’agit là d’un film amateur tourné un dimanche après-midi entre amis.

Mais, la prévisibilité du scénario contraste néanmoins avec la beauté des décors, gros point fort du film. Si le tournage ne s’est pas déroulé à Pripiat mais à Belgrade et Budapest, on s’y croirait véritablement tant les lieux ont été travaillés. Fortement fidèle aux clichés de nombreux photographes, le décor pourrait se suffire à lui-même, le jeu des acteurs n’apportant strictement rien à l’ensemble.
 
Par ailleurs et pour ceux que le sujet intéresse, un superbe reportage de « Envoyé spécial » intitulé « Tourisme à Tchernobyl » (2011) aborde l’épineuse question du tourisme en zone irradiée.

South .
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