Affiche et synopsis
Elsa, 23 ans, a toujours été très proche de son frère aîné Franck, spationaute disparu mystérieusement 3 ans plus tôt au cours d’une mission spatiale. Un jour, elle est contactée depuis l’espace par une forme de vie inconnue qui prétend pouvoir ramener son frère sur terre. Mais il y a un prix a payer…
Présentation
« Nous partîmes confiants mais… par désabusement, nous nous vîmes intranquilles en arrivant au générique ».
Pourquoi est-ce que je parodie Corneille ? Pour rendre hommage à la France. Car oui, « Pendant ce temps sur Terre » est un film français : de longues scènes contemplatives, une héroïne à l’âme torturée qui grille clope sur clope, exerçant son métier d’infirmière/aide-soignante en EPHAD(*), se livrant au dessin en amateur et vivant parmi sa famille déchirée par la disparition de Franck.
Si le « prix à payer » est un concept intéressant (que je ne détaillerai pas pour ne pas divulgâcher) et la forme de vie inconnue est très originale et glaçante, ces concepts sont ruinés par les éléments caricaturaux du « film français » signalés plus haut.
Ah ! Et j’oublie la scène de la tronçonneuse (âmes sensibles et amateurs de finesse s’abstenir). D’un symbolisme bourrin, elle a taillé un arbre et ma suspension consentie d’incrédulité : un personnage, bûcheron forestier de son état, apprend à notre héroïne à s’en servir et aucun ne porte de protection oculaire. « C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup » comme chantait France Gall.
Il faut noter que le producteur du film est Marc du Pontavice, patron du studio d’animation français Xilam dont les œuvres enchantèrent ma jeunesse (« Oggy et les Cafards », « Les Zinzins de l’Espace », « Ratz » ou « Shuriken School »). Cela implique donc, dans notre film, des éléments d’un dessin animé très bien réalisé : en noir et blanc dans un style proche du manga (le réalisateur, Jérémy Clapin, étant par ailleurs spécialiste de l’animation).
Mais ce dessin animé non seulement casse le rythme du film, mais on a du mal à le rattacher à l’intrigue principale. Ceci sauf à faire des cogitations faisant passer le film 2001: L'Odyssée de l’Espace pour une œuvre compréhensible en une seconde par un enfant de 5 ans
La scène avec l’héroïnomane est une intéressante préparation… mais le paiement associé n’arrive pas. Elle est placée là certes pour renforcer l’humanité et la compassion d’Elsa, que l’on connaissait déjà. La camée ne sera jamais revue… alors que bon sang même moi, cinéphile des plus amateurs, je lui aurais trouvé une utilité presque évidente dans le contexte du film !
Certains critiques ont voulu voir de la SF philosophique, d’autres une fable écologique (car cela se passe en partie dans une forêt... comme nombre de films, d’ouvrages et de légendes celtiques ou allemandes). Moi non, ou à peine. Oui la question du choix et du libre arbitre est abordée - oups, j’ai mal écrit - est expédiée à coups de pieds dans le fondement !
Dieu merci, j’ai vu ce film lors d’une session de ciné à bas coût. Je n’ai donc perdu que quelques euros pour le billet, mais davantage du fait des subventions (fournies en partie par mes impôts) et 1 heure 30 de ma vie. Ces deux dernières pertes me restent en travers de la gorge.
En somme, j’ai la même réaction devant ce film que Jean-Baptiste Emmanuel Zorg quand il veut fuir le « Flushton Paradise » dans Le Cinquième Elément : je suis très désappointé !
Pourquoi est-ce que je parodie Corneille ? Pour rendre hommage à la France. Car oui, « Pendant ce temps sur Terre » est un film français : de longues scènes contemplatives, une héroïne à l’âme torturée qui grille clope sur clope, exerçant son métier d’infirmière/aide-soignante en EPHAD(*), se livrant au dessin en amateur et vivant parmi sa famille déchirée par la disparition de Franck.
Si le « prix à payer » est un concept intéressant (que je ne détaillerai pas pour ne pas divulgâcher) et la forme de vie inconnue est très originale et glaçante, ces concepts sont ruinés par les éléments caricaturaux du « film français » signalés plus haut.
Ah ! Et j’oublie la scène de la tronçonneuse (âmes sensibles et amateurs de finesse s’abstenir). D’un symbolisme bourrin, elle a taillé un arbre et ma suspension consentie d’incrédulité : un personnage, bûcheron forestier de son état, apprend à notre héroïne à s’en servir et aucun ne porte de protection oculaire. « C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup » comme chantait France Gall.
Il faut noter que le producteur du film est Marc du Pontavice, patron du studio d’animation français Xilam dont les œuvres enchantèrent ma jeunesse (« Oggy et les Cafards », « Les Zinzins de l’Espace », « Ratz » ou « Shuriken School »). Cela implique donc, dans notre film, des éléments d’un dessin animé très bien réalisé : en noir et blanc dans un style proche du manga (le réalisateur, Jérémy Clapin, étant par ailleurs spécialiste de l’animation).
Mais ce dessin animé non seulement casse le rythme du film, mais on a du mal à le rattacher à l’intrigue principale. Ceci sauf à faire des cogitations faisant passer le film 2001: L'Odyssée de l’Espace pour une œuvre compréhensible en une seconde par un enfant de 5 ans
La scène avec l’héroïnomane est une intéressante préparation… mais le paiement associé n’arrive pas. Elle est placée là certes pour renforcer l’humanité et la compassion d’Elsa, que l’on connaissait déjà. La camée ne sera jamais revue… alors que bon sang même moi, cinéphile des plus amateurs, je lui aurais trouvé une utilité presque évidente dans le contexte du film !
Certains critiques ont voulu voir de la SF philosophique, d’autres une fable écologique (car cela se passe en partie dans une forêt... comme nombre de films, d’ouvrages et de légendes celtiques ou allemandes). Moi non, ou à peine. Oui la question du choix et du libre arbitre est abordée - oups, j’ai mal écrit - est expédiée à coups de pieds dans le fondement !
Dieu merci, j’ai vu ce film lors d’une session de ciné à bas coût. Je n’ai donc perdu que quelques euros pour le billet, mais davantage du fait des subventions (fournies en partie par mes impôts) et 1 heure 30 de ma vie. Ces deux dernières pertes me restent en travers de la gorge.
En somme, j’ai la même réaction devant ce film que Jean-Baptiste Emmanuel Zorg quand il veut fuir le « Flushton Paradise » dans Le Cinquième Elément : je suis très désappointé !
Note
(*) : En France : établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD)