
Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or.
Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique.
Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.
Présentation
Si vous avez aimé le duo d’analystes tragi-comiques du USS Dallas dans A la poursuite d’Octobre rouge … oubliez-le.
Ici, l’Oreille d’Or surdouée c’est le premier maître Chanteraide (surnommé « Chaussette »). Au cours d’une mission de patrouille au large de Tartous (Syrie), il identifie le son d’un sous-marin à quatre pales non répertorié. C’est le début d’une quête entre la rade de Brest et l’immensité de l’océan, qui coûtera au jeune officier marinier bien plus que la vie.
Scénarisé et réalisé par Antonin Baudry, ancien conseiller ministériel et diplomate français (auteur notamment de la BD « Quai d’Orsay »), Le Chant du Loup est un film de sous-marins à la française : des répliques piquantes, une histoire d’amour quelque peu mièvre, une musique émouvante sans avoir la majesté d’un Hans Zimmer ou d’un chœur en russe.
Si certains plans semblent « de trop » pour être vraiment crédibles (l’hélicoptère près du port de Tartous au début du film, l’action finale du capitaine de frégate D’Orsi) et si certains clichés sont réutilisés comme un mauvais clin d’œil (le marin qui part en vrille, l’hélitreuillage jusqu’au kiosque), ce film demeure très bien construit et riche en frissons. Il demeure crédible pour le néophyte même si certaines libertés semblent être prises.
Mais, en matière de dissuasion nucléaire comme de guerre acoustique, on dit souvent que « ceux qui savent ne parlent pas, et ceux qui parlent ne savent pas ». Ce qui permet une certaine dose de créativité pour le réalisateur, rapprochant ce film de ses confrères, avec un scénario davantage axé sur la géopolitique contemporaine que l’on vivra de premier plan.
Je n’ai qu’une prière : que cela demeure un scénario de fiction, tout divertissant que soit ce film !
Ici, l’Oreille d’Or surdouée c’est le premier maître Chanteraide (surnommé « Chaussette »). Au cours d’une mission de patrouille au large de Tartous (Syrie), il identifie le son d’un sous-marin à quatre pales non répertorié. C’est le début d’une quête entre la rade de Brest et l’immensité de l’océan, qui coûtera au jeune officier marinier bien plus que la vie.
Scénarisé et réalisé par Antonin Baudry, ancien conseiller ministériel et diplomate français (auteur notamment de la BD « Quai d’Orsay »), Le Chant du Loup est un film de sous-marins à la française : des répliques piquantes, une histoire d’amour quelque peu mièvre, une musique émouvante sans avoir la majesté d’un Hans Zimmer ou d’un chœur en russe.
Si certains plans semblent « de trop » pour être vraiment crédibles (l’hélicoptère près du port de Tartous au début du film, l’action finale du capitaine de frégate D’Orsi) et si certains clichés sont réutilisés comme un mauvais clin d’œil (le marin qui part en vrille, l’hélitreuillage jusqu’au kiosque), ce film demeure très bien construit et riche en frissons. Il demeure crédible pour le néophyte même si certaines libertés semblent être prises.
Mais, en matière de dissuasion nucléaire comme de guerre acoustique, on dit souvent que « ceux qui savent ne parlent pas, et ceux qui parlent ne savent pas ». Ce qui permet une certaine dose de créativité pour le réalisateur, rapprochant ce film de ses confrères, avec un scénario davantage axé sur la géopolitique contemporaine que l’on vivra de premier plan.
Je n’ai qu’une prière : que cela demeure un scénario de fiction, tout divertissant que soit ce film !