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La Quatrième Dimension | Michel Maillot | 2024

Par | 14/07/2024 | Lu 756 fois


Tout a un début et tout a une fin. Oui, sans doute, mais que se passe-t-il entre les deux ?



La Quatrième Dimension | Montage Adobe Photoshop Element @ 2024 Michel Maillot
La Quatrième Dimension | Montage Adobe Photoshop Element @ 2024 Michel Maillot

Introduction

Tout a un début et tout a une fin.

Oui, sans doute, mais que se passe-t-il entre les deux ?

J’en vois qui sourient, qui se moquent. Quel idiot ! Bien entendu qu’il y a un entre-deux, un entremet. Faut pas sortir de Saint-Cyr ou de Polytechnique, voire de l’ENA, pour le savoir !

Et là, je leur réponds : « Vous avez tout à fait raison, peut-être même vaut-il mieux éviter ces passages qui pourraient s’avérer des culs-de-sac ». Mais trêve de plaisanterie, l’époque n’est pas forcément à la rigolade. Laissons plutôt place à ce qui pourrait laisser entendre, pour ceux qui prêtent l’oreille, en espérant tout de même la récupérer, que tout ceci n’est pas obligatoirement aussi évident.

Alors, que se trouve-t-il derrière la porte, là, devant nous ?

« La clef de cette porte est votre imagination. Au-delà existe une autre dimension. Une dimension sonore, visuelle, une dimension de l’esprit. Vous découvrez un univers où se confondent illusion et réalité. Vous venez d’entrer dans… La Quatrième Dimension ! » (texte accompagnant le générique de la première série 1959-1964)


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Michel Maillot
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💬Commentaires

1.Posté par Jean Christophe GAPDY le 14/07/2024 10:02 | Alerter
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JCGapdy
Robert Yessouroun m’avait fait découvrir et plus qu’aimer la Soft-SF (vous savez celle où les robots, les objets, etc. peuvent avoir une « âme » et où l’on ne se préoccupe pas tant que cela de technologie, mais plutôt d’humanité). Et ses robots, androïdes et autres pseudo-hommes m’ont toujours plu.
Michel Maillot ouvre une autre porte de cette Soft-SF.
Alors de suite, ne lisez pas cette histoire, si vous êtes trop sérieux et n’appréciez pas la « douce folie », la « zinzinatitude » (celle du Grand Pas Sage Ebouriffon évidemment), le « je ne fais rien » (genre rien du tout et je vais t’aider, comme disait Calvin), les Chupa Chups (ah, oui ! Telly), etc.
Nous voici embarqués dans un tableau où se mêlent les coups de pinceaux des années 67 (j’avais 10 ans et garde quelques souvenirs) avec clins d’œil et références de tous côtés dans ce coin perdu du Nevada où passait la route du Pony Express et où, même là, les conséquences de la Guerre du Viêt-Nam viennent frapper.
Si ce n’est que l’auteur frappe lui aussi, mais côté cœur dans une 4e dimension qui n’a rien d’effrayant ni d’inquiétant (donc pas vraiment Twilight Zone), car elle distille de petites touches pour réparer la vie ou la rebâtir, retrouver le sourire et la joie. Et après tout, pourquoi une soucoupe volante n’aurait pas, elle aussi, le hoquet, balançant le « pauvre » Calvin et Hobbes, pardon Calvin Hobbs, hors de la ligne des crêtes temporelles ? Hein, pourquoi pas un peu de douce folie et de hopepunk comme l'on dit ?
Un sans-faute… 😉

2.Posté par Robert YESSOUROUN le 14/07/2024 11:05 | Alerter
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Yessouroun
Cette nouvelle fleure bon les trente glorieuses, parfumant les narines du lecteur d’une nostalgie heureuse. Tout dans ce texte y concourt : le décor, l’Amérique profonde des sixties, la Chevrolet Bel-Air 1957, le flic bienveillant qui va changer la vie du conducteur, les chansons de l’époque (Ahh, Good Vibrations…), le personnage, digne d’un récit de Fredrik Brown, les deux femmes, dont une charmante jeune veuve… et… la soucoupe volante ! Inquiétante, la soucoupe ? Ben, non, pas du tout. L’engin venu d’ailleurs humanise le beau véhicule du héros, lequel se voit expliquer la réalité du temps, rien que ça… Une histoire simple, dont le happy end met de bonne humeur. J’ignorais que des écrivains auraient eu de nos jours le culot d’écrire un texte si peu tragique. Merci à toi, Michel Maillot !

3.Posté par Michel MAILLOT le 14/07/2024 11:18 | Alerter
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mmaillot
Petits ajouts pour Jean Christophe mais aussi tous les autres !

Hé oui, vertige du temps. Moi aussi, 10 ans en 1967 (né en décembre 1956), fin de CM2 et début à la rentrée de 6e au collège. Pas beaucoup de ces références à l’époque. Ni Fran Kubelik, sublime Shirley McLaine, dans l’appartement de Billy Wilder avec Jack Lemmon, ni Stanley Kubrik dont le chef-d’œuvre de SF était à venir sur le grand écran. La musique ? Pas encore touché par ce foisonnement de création en étant mon frère et moi chez nos grands-parents. Les 45 tours du prisunic n’arrivaient pas à suivre, ou plutôt nos portes-monnaies ne leur permettaient pas d’atteindre l’électrophone mono posé sur la table de la cuisine. Donc la vague hippie attendrait pour gagner notre plage mémorielle, le début de 1970 quand nous retournerions chez notre mère à Paris. Mrs Robinson chantée par Simon et Garfunkel rejoindrait alors le reste de la bande.

Mention à Calvin et Hobbes, lecture récente, c’est devenu un de mes « strips » préféré, dépassant même les célèbres Peanuts pour son humour et ses réflexions réjouissantes.

Quant au base-ball, dont je comprends à peine les règles, le fameux joueur Willie Mays, je l’ai découvert récemment quand j’ai écrit ce texte en mai en cherchant qui diable aurait été célèbre en 1967 et dont les cartes auraient déjà de la valeur pour les yeux écarquillés d’un jeune garçon de l’époque. Willie qui vient de nous quitter. Petit coup au cœur lorsque j’ai lu au travers d’un cheminement journalier sur FB, sur la page d’un « buddy » américain, sa disparition le 19 juin dernier.

Spéciale dédicace donc, à Willie qui joue désormais avec les étoiles en y ajoutant la sienne.

4.Posté par HELENE QUIENE le 14/07/2024 11:21 | Alerter
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alienq
Merci Michel!!! un petit bijou qui résonne bien chez moi :)
et quelle musique dans ma Ford en ce mois de juillet 2024 ?? The Beach Boys - God Only Knows
extraordinaire coïncidence ...
ou pas

5.Posté par éric MARIE le 14/07/2024 17:28 | Alerter
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ATRAVERSLESPACE
Michel maillot à posé pour un instant son bâton de pèlerin et nous voilà confortablement installés à l’arrière d’une Chevrolet Bel-Air. On se coule dans le fauteuil et on poursuit la route avec Calvin, notre chauffeur. ‘’ Monte le son Calvin, on entend rien à l’arrière ! ‘’
L’air du soir est doux et frais, les parfums sont envoûtants comme l’histoire que Michel nous susurre à l’oreille. Une histoire simple, somme toute, mais qui fait du bien. Tout est bienveillance et l’on a même droit à une part de tarte aux myrtilles. Elle est pas belle la vie ? Comme toujours Michel dissémine les références, ça et là, aux lecteurs de les déguster. Encore un excellent moment de lecture, hors du temps.
And here's to you, Mrs. Robinson
Jesus loves you more than you will know
Whoa, whoa, whoa

6.Posté par JEAN-MICHEL ARCHAIMBAULT le 15/07/2024 08:09 | Alerter
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JMARCHAIMBAULT
En ces temps chavirés où l'on nous bassine avec des spectacles suant la démesure égotique, le populisme cuculturel et la volonté de recoller les morceaux d'une porcelaine nationale fracassée par de fausses élites méprisantes, il est bon de se poser et d'écouter les vraies voix, les vraies musiques qui parlent à l'âme et au cœur. Je suis en train de relire pour la énième fois "Le pays de l'automne", où Simak offre à son personnage principal la chance de pouvoir s'en aller n'importe où, hors du monde, dans un creux du temps qui octroie l'éternité paisible. Le tout est de trouver le passage et de dire adieu aux poids qui nous font courber l'être...
Cette soucoupe bienfaitrice, combien devons-nous être à l'appeler en ce moment ! Et des bulles de sérénité comme celle dont Michel Maillot nous fait cadeau (une de plus...), quel réconfort elles nous apportent !
Moi aussi, j'aime la soft SF. Et là, je suis servi. "Du tissu impalpable dont les rêves sont faits", telle est la substance de cette belle histoire où passent tant de souvenirs et d'images nostalgiques.
Merci, Michel, tu sais faire vibrer les cordes sensibles !
Je n'ai plus qu'à invoquer "Le fantôme d'une Ford modèle T" (encore Simak) pour aller retrouver Calvin Hobbs.
Qui embarque avec moi ?

7.Posté par Siebella CHTH le 15/07/2024 20:49 | Alerter
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Sieb
Bien que je n'ai pas vraiment bien choisi la musique qui puisse coller à cette lecture, sa douceur a su s'y adapter au fil des lignes. Il faut dire que tous les chanteurs et leurs chansons cités ici, n'ont guère d'échos dans ma mémoire. En 1967, je n'avais que 3 ans, et la musique n'avait pas encore vraiment d'importance dans ma vie. C'est en 1971 que mes oreilles ont été saisies pour la première fois par la beauté de cet art, au travers d'un tube français "The fool", bien loin de ce que l'auteur nous fredonne ici.
Mais peu importe la chanson, ce qui compte dans ce que je ressens comme un joli conte futuriste, c'est l'envol qui nous est proposé, vers une période d'un passé qui ne m'est pas familier, mais auquel j'adhère avec joie. Aussi, je suis passée de découverte en découverte, tout en me projetant très facilement dans les pas de Calvin, personnage attachant et peut-être pas vraiment dans son époque, dont la vie a basculé pour le meilleur et sans le pire.

Dire que c'est encore à cause -ou grâce !- à une soucoupe volante, qu'un homme voit sa voiture finir dans le décor et sa vie bouleversée à jamais ! Pour moi, le rapprochement avec D. Vincent s'est imposé lors de cette scène.

La suite, autrement plus positive et heureuse, est à la hauteur de ce que j'ai pu lire précédemment de l'auteur. À savoir que cette histoire est très agréable à lire et l'on y plonge avec aisance, sans voir passer le temps. Je trouve que c'est une qualité que l'on trouve rarement, cette faculté de captiver suffisamment le lecteur pour que, lorsque arrive la fin, il soupire, restant sur sa faim.

- C'est déjà fini ? me suis-je donc écriée, déçue.

J'aurais aimé que cette nouvelle comporte plus de pages encore, me permettant ainsi de rester aux côtés de Calvin et sa nouvelle famille, pour de futures nombreuses aventures dans l'étrange Chevrolet. Et peut-être que j'aurais eu la chance d'apercevoir moi aussi cette fameuse soucoupe volante que je cherche depuis mon plus jeune âge... et que j'attends encore, ne vous moquez pas Monsieur Maillot !

Il va maintenant falloir vous rattraper, cher auteur, et me permettre à nouveau de voyager dans votre esprit qui, tel un grenier fabuleux, recèle tant de poésie et d'aventures qui touchent au cœur. Et ça fait un bien fou...

Bravo, et merci à vous pour ce nouveau voyage dans le temps.

PS : Mesdames et Messieurs, il va falloir se mettre en quête d'un van, la Chevrolet ne suffira pas si nous voulons tous rejoindre Calvin et les siens... En tout cas, ...

8.Posté par Koyolite TSEILA le 17/07/2024 09:24 | Alerter
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KoyoliteTseila
C’est vite vu, en 1967, je n’étais pas née. Pour dire, je ne sautais même pas encore d’une couille à l’autre ! 😅 En effet, ce n’est seulement qu’à partir du printemps 74 que j’ai été conçue… Mais ! J’ai une DeLorean 😁 Et donc, de ce fait, j’ai beaucoup voyagé dans le temps pour remonter à cette période qui me tient à coeur. J’ai même eu le bonheur de vivre le Festival de Woodstock en août 69 ! Pour preuve, ma photo de profil 😉

Je suis fan de la musique et des séries TV de cette génération. Ce fut donc un plaisir que de traquer, découvrir et reconnaître les références – que j’affectionne - que Michel Maillot a dissimulées dans son texte. Y ajouter une soucoupe volante, une voiture qui prend vie et parle, un Calvin à la « David Vincent », des personnages attachants et une part de gâteau aux myrtilles (les petits fruits que je préfère) et me voici dans mon élément.

J’ai adoré cette lecture ! J’en suis ressortie avec des mélodies plein les oreilles, des images plein la tête et des étoiles plein les yeux, ceci avec un grand sourire sur les lèvres. Cette histoire est un cocktail de positivité et, bon sang, que ça fait du bien !

MERCI Michel pour ce cadeau SF rétro-67tard-cool 🛸🎵

9.Posté par B BLANZAT le 17/07/2024 11:20 | Alerter
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Blanzat
Tout comme le KapTain, j'étais encore dans le short de mon père en 67...
Un paquet de références m'ont échappé, mais ce n'est pas important pour une histoire universelle de parenthèse enchantée, j'ai même pensé à un film qui parle d'un gars un peu échoué comme ça sur une route perdue de l'Amérique profonde. J'ai eu du mal à me rappeler le titre, le héros, ça m'a creusé le cervelas, et puis une histoire de lune dans une boîte m'est revenue : John Turturro, Box of Moonlight, 1996. Il va falloir que je le revoie et en propose une fiche à notre timonière ;-)
Revenons en 1967 : la Chevrolet Bel-Air devance la Plymouth Fury de la même année, une anti-Christine qui joue avec le temps. Le tube des Beach Boys devient un what if vertigineux, le récit est cette plongée dans le monde d'à côté, les intervalles de l'oscilloscope. Le mystère reste entier.
Grande joie d'avoir un personnage fusionnant le petit garçon et le chat sauvage psychotique, Calvin a cette faculté de donner vie aux objets, c'est assez bien trouvé. Waterson m'enchante depuis toujours, un grand artiste qui force le respect (il a toujours refusé le marchandising). Je suis en outre un grand fan de Spaceman Spiff, pour moi le plus grand héros d'aventures spatiales, qui mériterait un portrait sur ce Galion (et hop ! sur ma liste !).

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