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Androïde Blues 7 : Gus | Post-scriptum | Michel Maillot | 2025

28/09/2025
Lu 634 fois





Illustration © 1959 René Brantonne pour "Terminus 1" Fleuve Noir Anticipation n°130, retravaillée avec mon Adobe Photoshop Elements pour donner "Gus"
Illustration © 1959 René Brantonne pour "Terminus 1" Fleuve Noir Anticipation n°130, retravaillée avec mon Adobe Photoshop Elements pour donner "Gus"

Post-scriptum

C’est la faute à Bruno Blanzat !

Moi, j’avais dit que c’était ma dernière tournée. Une tournée générale, mais que ça faisait bien, enfin, que c’était assez, quoi. Pas de raison d’infliger ça plus longtemps à d’éventuels lecteurs. Et puis il a fallu qu’il suggère, qu’il sous-entende, qu’il imagine que...

Peut-être aussi un des personnages m’a-t-il poussé le coude, prolongé par l’avant-bras, se terminant par les mains et les doigts qui y étaient attachés. Afin qu’ils se remettent à l’ouvrage. Un de ces personnages qui ne voulaient pas s’en aller. Ou alors, comme le Terminator du second film. En dressant un dernier pouce avant de disparaître dans le métal en fusion.

Mais pas la peine de se chercher d’excuses, ou de s’abriter derrière les autres. Ça m’a fait plaisir. À vous de voir, enfin, de lire ce post-scriptum d’Androïde Blues...

Michel Maillot

P.S. au post-scriptum. Mention spéciale à Jean-Michel Archaimbault pour ses précieuses relectures et corrections. Carter et tous les autres se joignent à moi pour le remercier pour son aide sur tous ces textes.

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Michel Maillot
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💬Commentaires

1.Posté par Éric MARIE le 28/09/2025 18:14 | Alerter
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ATRAVERSLESPACE
Voilà ! Je viens de terminer Androïde Blues épisode 7. Comme il aurait été dommage que cet opuscule ne soit pas couché sur le papier, même numérique. À chaque ligne, j’ai ressenti comme un parfum d’humanité et bon sang que ça fait du bien. Une belle histoire d’amour, de bienveillance et de partages que demander de mieux ? Curieux et triste, lorsqu’on y pense, qu’il faille parler de robots pour entrevoir le meilleur de l’âme humaine.
Sinon, quel plaisir de découvrir Carter gamin ainsi que son histoire. Et puis il y a le jovial Mc Crane, la belle Euphyria, Gus l’ancien et le petit nouveau.
Alors, puisqu’on en parle, Gus ne mérite t-il pas l’écriture d’un chapitre intitulé : Les Aventures Martiennes de Carter père et fils.
Ça sonne pas mal je trouve.
Bravo Michel.

2.Posté par Robert YESSOUROUN le 02/10/2025 09:37 | Alerter
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Yessouroun
Quand, au temps où l’humanité ne sera pas belle, un vieil humain nostalgique propriétaire d’une décharge se lie paternellement avec un jeune robot qui découvre l’écoute de la musique et la lecture sur papier…
Est-ce un récit initiatique ? Je le crois : dans un espace sacralisé, loin de tout, un changement de corps, de nom, une forme de mise à mort (avec perte de conscience) semblent l’attester.
Attention spoilers
Les personnages, des solitaires, sont non seulement hors du monde, mais hors la loi. Quittant le domicile de son initiateur décédé, le grand jeune androïde se nouera avec sa dulcinée.
L’enjeu ? Fonder une famille synthétique, papa, maman et le fils unique par adoption. Fils unique très particulier, puisqu’il est rencontré parmi les poubelles, près de la tombe du vieil homme. Portant le nom de son créateur, il se révèle être le double de son « père » quand il était « petit ».
Ainsi va cette existence d’automate qui se perpétue en vénérant les pratiques culturelles ancestrales oubliées par les contemporains. Elle se perpétue en dehors de la grande fête des autres, mais apprécie ce feu d’artifice interminable du fougueux trafic spatial qui enveloppe la planète.
Fin des spoilers
Un récit touchant qui personnifie le réel qu’il décrit, à la fois admiratif des prouesses techniques et plus que aigre quant à l’évolution de la société des mortels. Merci, Michel !

3.Posté par B BLANZAT le 08/10/2025 11:32 | Alerter
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Blanzat
Ma faute ! Devrais-je me sentir coupable d’avoir suggéré que le phrasé de Carter était un peu louche pour trimballer du Audiard dans les confins ? Qu’on ne s’y trompe pas, le joueur de Blues s’appelle Michel, je peux l’accompagner en Em/Am/C7/B7, lui gratter Saint James Infirmaryjusqu’à plus soif, on pourrait enchaîner sur les Sixteen Tons, plus appropriés (« One fist of iron, the other of steel »), mais enfin quoi c’est son baluchon de mélancolie à lui ! C'est son récital, son concert d'adieux !
Et quel rappel tu nous fais, Michel. Cette pièce manquait au tableau des Androïdes. De retour sur Terre, dans le Nord de la France devenu comme le reste de la planète un dépotoir, nous faisons la connaissance de Gus, l’authentique auteur de l’expression « sac à viande », l’inestimable source de la poétique carterienne, celui qui dit encore « mézigue » ou « c’est toi qui choises » (Gus est un parisien les gars). Il lui apprend le goût des livres : « la véritable richesse, c’est de les lire » nous rappelle-t-il, pas de les amasser, et tous les faiseurs de PAL dont je suis y verront une injonction bien venue.
Gus a des formules qu’on voudrait s’imprimer sur un t-shirt : « à la fin de l’envoi, on se couche », d’autres rappellent un certain flow des années 2000, celui du Vain-syl d’Hocus Pocus : « on fait avec ici et là-bas ils font sans / c’est un signe, mais à ce qu’on dit c’est ainsi… ».
Cette histoire, quand elle sera adaptée par Christopher Nolan au cinéma, s’intitulera Carter Begins, ou comment un petit robot a trouvé un chemin d’humanité pour grandir. On le retrouve dans toute sa délicatesse : « je me sens encore petit à l’intérieur » avoue-t-il, un sentiment qui ne le quittera pas au long des années qui suivront. L’histoire de son nom, aussi, à consonnance américaine mais dont la genèse est due à un vieux gouailleur et railleur franchouillard. L’acte de nommer insuffle la vie à une création. Ce souffle gagne tous les recoins du récit, jusqu’aux départs des fusées du spatioport, telle une nouvelle panspermie.
Beaucoup de détails m’ont plu, parmi eux la voie lente que suit le synthétique pour la lecture : il a des bouquins plein le disque dur, pourtant il apprend à tourner des pages, à s’imprégner des mots imprimés. Je ne sais plus où j’ai lu que l’acte de lire n’avait rien de naturel chez l’homme. Nos dispositions physiologiques, psychiques, neurologiques primitives ne sont pas faites pour, à la différence du langage qui nous a été rendu possible par la descente ...

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