Affiche et synopsis
Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble mĂȘme vouloir sâacharner lorsquâun redoutable Ă©quipage fantĂŽme menĂ© par son vieil ennemi, le Capitaine Salazar, sâĂ©chappe du Triangle du Diable pour anĂ©antir tous les pirates Ă©cumant les flots ! Le seul espoir de survie de Jack Sparrow est de retrouver le lĂ©gendaire Trident de PosĂ©idonâŠ
Présentation
On raconte la lĂ©gende dâun cruel capitaine espagnol qui traqua et tua des milliers dâhommes. Non, pas des hommes. Des pirates, qui infestaient les mers depuis des gĂ©nĂ©rations. Ce capitaine fit donc le serment de les Ă©liminer jusquâau dernier, quand est apparu ce gamin : Jack Sparrow. Il lui enleva tout ce quâil avait et de ce fait, dĂ©clencha sa fureur⊠A prĂ©sent, Ă©chappĂ©s du Triangle du Diable, les morts ont pris le commandement des ocĂ©ans. Ils cherchent un navire, une fille et un pirateâŠ
AprĂšs sâĂȘtre attirĂ© les foudres successives des capitaines Hector Barbossa, Davy Jones et Barbe Noire, Jack Sparrow est cette fois-ci dans le collimateur de Salazar, un vieil ennemi auquel il a jadis jouĂ© un mauvais tour. Pour sauver sa vie, Jack va devoir retrouver le Trident de PosĂ©idon, un artefact qui permet dâannuler toutes les malĂ©dictions qui pĂšsent sur lâocĂ©an. Pour ce faire, Ă bord du Dying Gull, Jack va devoir sâallier Ă Carina Smyth, une jeune femme astronome, et Ă Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractĂšre bien trempĂ©.
Dans ce cinquiĂšme opus, jâai particuliĂšrement bien apprĂ©ciĂ© les scĂšnes sur le passĂ© et la jeunesse de Jack Sparrow, ainsi que celles faisant le lien avec le tout premier film. Mais il ne faut pas se leurrer : ces sĂ©quences, bien que trĂšs sympas, sont Ă mon avis lĂ pour combler les manques dâun scĂ©nario que trop creux. Lâhistoire ne mâa pas autrement emballĂ©e, câest du vu et revu. Pourtant, lâidĂ©e du Trident qui annule toutes les malĂ©dictions de lâocĂ©an est intĂ©ressante, mais il me semble quâelle nâa pas Ă©tĂ© exploitĂ©e de la meilleure façon qui soit. On part un peu dans tous les sens, au dĂ©triment de la trame principale. Je ne me suis pas ennuyĂ©e un seul instant, mais il manque Ă mon goĂ»t le petit plus ou peut-ĂȘtre quelque chose de nouveau et de frais, parce que les morts-vivants, jâen ai soupĂ©.
Je nâai pas non plus accrochĂ© aux nouveaux personnages : Carina (fille de Barbossa) et Henry (fils de Will et dâElizabeth Turner). Ces deux « gamins » nâont aucune prestance. Quant Ă Salazar, câest un antagoniste sans relief, ni motivations convaincantes. Il fait pĂąle figure Ă cĂŽtĂ© de Davy Jones, qui lui mâavait vraiment touchĂ©e de par son vĂ©cu.
Mais la plus grande dĂ©ception Ă mes yeux - ou Ă mes oreilles - rĂ©side dans le fait que Disney, pour je ne sais quelle raison, a dĂ©cidĂ© de ne plus faire appel Ă Hans Zimmer pour la musique du film, mais confie celle-ci au compositeur Geoff Zanelli. La musique est importante dans tous les volets des "Pirates des CaraĂŻbes", car elle est omniprĂ©sente. Dans cette franchise, elle est un acteur principal au mĂȘme titre que Johnny Depp. Et personnellement, c'est un changement que j'ai ressenti et que je dĂ©plore. Car mĂȘme si la musique est bien, il manque la puissance, la force et le rythme des compositions de Hans Zimmer.
Que reste-t-il au final ? Pour mon plus grand plaisir, un Hector Barbossa dans toute sa splendeur, un Gibbs que jâaffectionne toujours autant, le retour du Black Pearl, et les sempiternelles pitreries de Jack Sparrow qui nous font rire, un personnage qui revient en force dans cet opus aprĂšs sâĂȘtre quelque peu empĂątĂ© et ramolli dans le film prĂ©cĂ©dent. Jâai adorĂ© la scĂšne oĂč les pirates volent la banque â oui, la banque, tout le bĂątiment ! CâĂ©tait grandiose.
Je pensais quâavec ce cinquiĂšme film la boucle Ă©tait bouclĂ©e. Mais Ă voir la scĂšne post-gĂ©nĂ©rique, ce nâest visiblement pas encore le cas, celle-ci laissant Ă supposer quâil y aura une suite. Celle de trop ?
En conclusion, ce film est divertissant et prĂ©sente de bonnes idĂ©es, mais Ă cause des rĂ©serves que j'ai Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessus, câest peut-ĂȘtre aussi pour moi jusquâĂ prĂ©sent le moins bon de la franchise.
AprĂšs sâĂȘtre attirĂ© les foudres successives des capitaines Hector Barbossa, Davy Jones et Barbe Noire, Jack Sparrow est cette fois-ci dans le collimateur de Salazar, un vieil ennemi auquel il a jadis jouĂ© un mauvais tour. Pour sauver sa vie, Jack va devoir retrouver le Trident de PosĂ©idon, un artefact qui permet dâannuler toutes les malĂ©dictions qui pĂšsent sur lâocĂ©an. Pour ce faire, Ă bord du Dying Gull, Jack va devoir sâallier Ă Carina Smyth, une jeune femme astronome, et Ă Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractĂšre bien trempĂ©.
Dans ce cinquiĂšme opus, jâai particuliĂšrement bien apprĂ©ciĂ© les scĂšnes sur le passĂ© et la jeunesse de Jack Sparrow, ainsi que celles faisant le lien avec le tout premier film. Mais il ne faut pas se leurrer : ces sĂ©quences, bien que trĂšs sympas, sont Ă mon avis lĂ pour combler les manques dâun scĂ©nario que trop creux. Lâhistoire ne mâa pas autrement emballĂ©e, câest du vu et revu. Pourtant, lâidĂ©e du Trident qui annule toutes les malĂ©dictions de lâocĂ©an est intĂ©ressante, mais il me semble quâelle nâa pas Ă©tĂ© exploitĂ©e de la meilleure façon qui soit. On part un peu dans tous les sens, au dĂ©triment de la trame principale. Je ne me suis pas ennuyĂ©e un seul instant, mais il manque Ă mon goĂ»t le petit plus ou peut-ĂȘtre quelque chose de nouveau et de frais, parce que les morts-vivants, jâen ai soupĂ©.
Je nâai pas non plus accrochĂ© aux nouveaux personnages : Carina (fille de Barbossa) et Henry (fils de Will et dâElizabeth Turner). Ces deux « gamins » nâont aucune prestance. Quant Ă Salazar, câest un antagoniste sans relief, ni motivations convaincantes. Il fait pĂąle figure Ă cĂŽtĂ© de Davy Jones, qui lui mâavait vraiment touchĂ©e de par son vĂ©cu.
Mais la plus grande dĂ©ception Ă mes yeux - ou Ă mes oreilles - rĂ©side dans le fait que Disney, pour je ne sais quelle raison, a dĂ©cidĂ© de ne plus faire appel Ă Hans Zimmer pour la musique du film, mais confie celle-ci au compositeur Geoff Zanelli. La musique est importante dans tous les volets des "Pirates des CaraĂŻbes", car elle est omniprĂ©sente. Dans cette franchise, elle est un acteur principal au mĂȘme titre que Johnny Depp. Et personnellement, c'est un changement que j'ai ressenti et que je dĂ©plore. Car mĂȘme si la musique est bien, il manque la puissance, la force et le rythme des compositions de Hans Zimmer.
Que reste-t-il au final ? Pour mon plus grand plaisir, un Hector Barbossa dans toute sa splendeur, un Gibbs que jâaffectionne toujours autant, le retour du Black Pearl, et les sempiternelles pitreries de Jack Sparrow qui nous font rire, un personnage qui revient en force dans cet opus aprĂšs sâĂȘtre quelque peu empĂątĂ© et ramolli dans le film prĂ©cĂ©dent. Jâai adorĂ© la scĂšne oĂč les pirates volent la banque â oui, la banque, tout le bĂątiment ! CâĂ©tait grandiose.
Je pensais quâavec ce cinquiĂšme film la boucle Ă©tait bouclĂ©e. Mais Ă voir la scĂšne post-gĂ©nĂ©rique, ce nâest visiblement pas encore le cas, celle-ci laissant Ă supposer quâil y aura une suite. Celle de trop ?
En conclusion, ce film est divertissant et prĂ©sente de bonnes idĂ©es, mais Ă cause des rĂ©serves que j'ai Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessus, câest peut-ĂȘtre aussi pour moi jusquâĂ prĂ©sent le moins bon de la franchise.


