Affiche et synopsis
En 1960, un pilote d'essais militaires est pris dans une faille spatio-temporelle qui le propulse en 2024. Il se rend alors compte qu'une épidémie a stérilisé le monde...
Présentation
Le Major Bill Allison, de lâUS Air force, teste le X-80, un avion expĂ©rimental lors dâun vol suborbital. Le test se dĂ©roule sans aucun problĂšme, mais Allison perd le contact radio avec le sol. A son retour, il est stupĂ©fait de dĂ©couvrir que lâendroit est dĂ©sert. Pire : la base semble abandonnĂ©e depuis des annĂ©es. Voyant une citĂ© inconnue, il dĂ©cide de sây rendre, mais il est fait prisonnier en cours de route.
Allison est amenĂ© devant le « SuprĂȘme », câest-Ă -dire le chef de la citĂ© â nommĂ©e la Citadelle â qui lui apprend que celle-ci est quasiment tout ce qui reste de lâHumanitĂ©, dĂ©sormais mourante.
Depuis quâune « peste cosmique » sâest abattue sur Terre, les rares survivants (rĂ©fugiĂ©s au fond de la Citadelle) sont devenus sourds, muets et, surtout, stĂ©riles (ça fait beaucoup, non ?). Seule Trirene, la fille du SuprĂȘme, est encore capable dâenfanter. HĂ©las, il ne reste plus un seul homme fertile sur Terre. Enfin, pas tout Ă fait : Allison nâa pas Ă©tĂ© touchĂ© par la peste cosmiqueâŠ
Rencontrant dâautres « scapes » (« (Ă©)vadĂ©s ») comme lui (des voyageurs arrivĂ©s par erreur dans ce monde), Allison rĂ©alise quâil a voyagĂ© dans le temps Ă bord de son avion (on sâen Ă©tait dĂ©jĂ doutĂ© !). LâannĂ©e est 2024, soit plus de 60 ans dans son propre futur. Les autres « scapes », venus de 1973 et 1994, lui expliquent quâun incident lors de tests nuclĂ©aires ont dĂ©truit la protection de lâatmosphĂšre contre les rayons cosmiques, entraĂźnant cette terrible « peste ».
Les « scapes » dĂ©cident de sâĂ©vader et de quitter cette Ă©poque invivable. Mais lâennui, câest quâils veulent tous retourner Ă leur propre Ă©poque et que lâavion d'Allison ne pourra plus faire quâun seul vol dans le tempsâŠ
Vous nâavez jamais entendu parler du « Voyageur de lâEspace » (Beyond the Time Barrier) ? Moi non plus !
Datant de 1960 (en pleine guerre froide, donc), et tournĂ© au Texas en 10 jours Ă peine (!), le film fait partie des nombreuses productions SF Ă (trĂšs) petits budgets (125.000 dollars en lâoccurrence) qui ont pullulĂ© Ă toutes les Ă©poques et dont Robert Clarke, acteur principal et producteur, sâĂ©tait fait une spĂ©cialitĂ©. Clarke avait aussi nĂ©gociĂ© avec lâarmĂ©e amĂ©ricaine pour pouvoir tourner (sans frais !) sur deux sites militaires et utiliser les images dâun avion de chasse faisant office du prototype X-80. Le fait que l'histoire met l'accent sur les dangers du nuclĂ©aire n'ont certainement pas laissĂ© les militaires indiffĂ©rents.
Dans le mĂȘme esprit dâĂ©conomie, le rĂ©alisateur (Edgar G. Ulmer) fit appel Ă son Ă©pouse pour finaliser le scĂ©nario⊠et pour jouer lâun des personnages principaux.
Cela nâa pas permis dâobtenir un chef-dâĆuvre (on en est mĂȘme fort loin !), ni un film qui restera dans les mĂ©moires, mais, grĂące Ă la dĂ©brouille et lâesprit de nĂ©gociateur, lâĂ©quipe a tout de mĂȘme fait des miracles.
Allison est amenĂ© devant le « SuprĂȘme », câest-Ă -dire le chef de la citĂ© â nommĂ©e la Citadelle â qui lui apprend que celle-ci est quasiment tout ce qui reste de lâHumanitĂ©, dĂ©sormais mourante.
Depuis quâune « peste cosmique » sâest abattue sur Terre, les rares survivants (rĂ©fugiĂ©s au fond de la Citadelle) sont devenus sourds, muets et, surtout, stĂ©riles (ça fait beaucoup, non ?). Seule Trirene, la fille du SuprĂȘme, est encore capable dâenfanter. HĂ©las, il ne reste plus un seul homme fertile sur Terre. Enfin, pas tout Ă fait : Allison nâa pas Ă©tĂ© touchĂ© par la peste cosmiqueâŠ
Rencontrant dâautres « scapes » (« (Ă©)vadĂ©s ») comme lui (des voyageurs arrivĂ©s par erreur dans ce monde), Allison rĂ©alise quâil a voyagĂ© dans le temps Ă bord de son avion (on sâen Ă©tait dĂ©jĂ doutĂ© !). LâannĂ©e est 2024, soit plus de 60 ans dans son propre futur. Les autres « scapes », venus de 1973 et 1994, lui expliquent quâun incident lors de tests nuclĂ©aires ont dĂ©truit la protection de lâatmosphĂšre contre les rayons cosmiques, entraĂźnant cette terrible « peste ».
Les « scapes » dĂ©cident de sâĂ©vader et de quitter cette Ă©poque invivable. Mais lâennui, câest quâils veulent tous retourner Ă leur propre Ă©poque et que lâavion d'Allison ne pourra plus faire quâun seul vol dans le tempsâŠ
Vous nâavez jamais entendu parler du « Voyageur de lâEspace » (Beyond the Time Barrier) ? Moi non plus !
Datant de 1960 (en pleine guerre froide, donc), et tournĂ© au Texas en 10 jours Ă peine (!), le film fait partie des nombreuses productions SF Ă (trĂšs) petits budgets (125.000 dollars en lâoccurrence) qui ont pullulĂ© Ă toutes les Ă©poques et dont Robert Clarke, acteur principal et producteur, sâĂ©tait fait une spĂ©cialitĂ©. Clarke avait aussi nĂ©gociĂ© avec lâarmĂ©e amĂ©ricaine pour pouvoir tourner (sans frais !) sur deux sites militaires et utiliser les images dâun avion de chasse faisant office du prototype X-80. Le fait que l'histoire met l'accent sur les dangers du nuclĂ©aire n'ont certainement pas laissĂ© les militaires indiffĂ©rents.
Dans le mĂȘme esprit dâĂ©conomie, le rĂ©alisateur (Edgar G. Ulmer) fit appel Ă son Ă©pouse pour finaliser le scĂ©nario⊠et pour jouer lâun des personnages principaux.
Cela nâa pas permis dâobtenir un chef-dâĆuvre (on en est mĂȘme fort loin !), ni un film qui restera dans les mĂ©moires, mais, grĂące Ă la dĂ©brouille et lâesprit de nĂ©gociateur, lâĂ©quipe a tout de mĂȘme fait des miracles.

