Affiche et synopsis
Dans les Antilles, le capitaine Vallo, un corsaire, arraisonne un bateau rempli dâarmes et de munitions quâil veut vendre Ă El Libre, un rebelle. Ce dernier a une fille, Consuelo. Vallo dĂ©cide contre lâavis de ses hommes, dâĂ©pouser la cause rebelle contre lâEspagne, puis Consuelo...
Présentation
Fin du 18e siĂšcle, dans les CaraĂŻbes, le Capitaine Vallo est un redoutable pirate connu sous le nom de Corsaire Rouge (Crimson Pirate).
Avec son Ă©quipage, Vallo vient de sâemparer dâun navire de la marine britannique, Ă bord duquel se trouve le Baron Gruda, lâenvoyĂ© spĂ©cial du Roi, en route pour lâĂźle du Cobra afin dây mater une rĂ©bellion. Opportuniste, le corsaire envisage de vendre aux rebelles les armes entreposĂ©es dans les cales du navire. Mais Gruda lui propose une somme bien plus importante sâil lâaide Ă sâemparer de leur chef, un certain El Libre, dont la vraie identitĂ© est inconnue de tous.
ArrivĂ© sur lâĂźle du Cobra, Vallo y rencontre les rebelles, parmi lesquels la charmante Consuelo, qui nâest autre que la fille dâEl Libre. Ce dernier vient, en fait, dâĂȘtre fait prisonnier sur une autre Ăźle toute proche, San Pero. Profitant du fait que Gruda ne sâest jamais rendu sur San Pedro, Vallo dĂ©cide de se faire passer pour lui (facile avec le bateau â et les vĂȘtements ! â de lâintĂ©ressĂ©) afin de libĂ©rer le chef des rebelles. LâopĂ©ration rĂ©ussit, au grand bonheur de Consuelo, qui nâest pas indiffĂ©rente Ă ce corsaire au grand cĆur. Mais elle tombe de haut quand elle apprend que Vallo nâa libĂ©rĂ© son pĂšre que pour le remettre entre les mains de Gruda.
Vallo, lui, commence aussi Ă se poser des questions. Va-t-il livrer El Libre et sa fille, comme convenu, pour toucher lâĂ©norme somme promise par Gruda ? Ou, au contraire, les sentiments quâil ressent pour Consuelo vont-ils lâemporter et le pousser Ă soutenir la rĂ©bellion ? AprĂšs tout, un corsaire a-t-il pour habitude de se laisser guider par autre chose que lâappĂąt du gain ?
Avec son Ă©quipage, Vallo vient de sâemparer dâun navire de la marine britannique, Ă bord duquel se trouve le Baron Gruda, lâenvoyĂ© spĂ©cial du Roi, en route pour lâĂźle du Cobra afin dây mater une rĂ©bellion. Opportuniste, le corsaire envisage de vendre aux rebelles les armes entreposĂ©es dans les cales du navire. Mais Gruda lui propose une somme bien plus importante sâil lâaide Ă sâemparer de leur chef, un certain El Libre, dont la vraie identitĂ© est inconnue de tous.
ArrivĂ© sur lâĂźle du Cobra, Vallo y rencontre les rebelles, parmi lesquels la charmante Consuelo, qui nâest autre que la fille dâEl Libre. Ce dernier vient, en fait, dâĂȘtre fait prisonnier sur une autre Ăźle toute proche, San Pero. Profitant du fait que Gruda ne sâest jamais rendu sur San Pedro, Vallo dĂ©cide de se faire passer pour lui (facile avec le bateau â et les vĂȘtements ! â de lâintĂ©ressĂ©) afin de libĂ©rer le chef des rebelles. LâopĂ©ration rĂ©ussit, au grand bonheur de Consuelo, qui nâest pas indiffĂ©rente Ă ce corsaire au grand cĆur. Mais elle tombe de haut quand elle apprend que Vallo nâa libĂ©rĂ© son pĂšre que pour le remettre entre les mains de Gruda.
Vallo, lui, commence aussi Ă se poser des questions. Va-t-il livrer El Libre et sa fille, comme convenu, pour toucher lâĂ©norme somme promise par Gruda ? Ou, au contraire, les sentiments quâil ressent pour Consuelo vont-ils lâemporter et le pousser Ă soutenir la rĂ©bellion ? AprĂšs tout, un corsaire a-t-il pour habitude de se laisser guider par autre chose que lâappĂąt du gain ?
MĂȘlant aventure et comĂ©die, « Le Corsaire Rouge » est une sorte de lointain ancĂȘtre de « Pirates des CaraĂŻbes », mais sans les Ă©lĂ©ments surnaturels de ce dernier. Le film aurait dâailleurs inspirĂ© lâattraction des parcs Disney Ă lâorigine des aventures de Jack Sparrow.
Ce long-mĂ©trage de 1952 fut aussi lâoccasion pour Burt Lancaster de retrouver Nick Cravat, un ami dâenfance, avec qui il partagea lâĂ©cran Ă pas moins de 9 reprises. Avant de devenir acteurs, les deux hommes entamĂšrent dâailleurs une toute autre carriĂšre, puisquâon les connaissait sous le nom de « Lang and Cravat », un duo dâacrobates qui se produisaient dans les cirques et les théùtres de vaudeville. Cette aptitude Ă lâacrobatie est dâailleurs trĂšs prĂ©sente ici, les deux acteurs virevoltant eux-mĂȘmes, sans faire appel Ă des doublures, dâun mĂąt Ă lâautre des navires ou Ă©chappant Ă leur poursuivants en bondissant dâun bout Ă lâautre du dĂ©cor.
DistribuĂ© par Warner Bros, « Le Corsaire Rouge » fut un gros succĂšs Ă lâĂ©poque de sa sortie, et mĂȘme un triomphe pour Norma Productions, la maison de production de Burt Lancaster, qui porte donc ici le double chapeau de producteur et de premier rĂŽle.
Bien que sensĂ© se dĂ©rouler dans les CaraĂŻbes, le film fut tournĂ© dans les studios Teddingston, en Angleterre et, pour les extĂ©rieurs, au large de la Sicile. Le budget de 1,85 millions de dollars Ă©tait Ă©norme pour lâĂ©poque, et sâexpliquait en grande partie par la construction de deux rĂ©pliques de navires. Pour certaines scĂšnes de soulĂšvement, on fit aussi appel Ă pas moins de 800 figurants.
Tout ne fut pas parfait. Ainsi Le scĂ©nario Ă©tait Ă©crit par Waldo Salt au dĂ©part, mais comme ce dernier fut dĂ©noncĂ© comme communiste, son scĂ©nario fut dĂ©chirĂ©. La rĂ©alisation fut confiĂ©e Ă Robert Siodmak, rĂ©alisateur allemand, qui avait dĂ©jĂ travaillĂ© avec Burt Lancaster sur « Les Tueurs », Ćuvre bien diffĂ©rente, puisquâil sâagit lĂ dâun film noir.
Ce long-mĂ©trage de 1952 fut aussi lâoccasion pour Burt Lancaster de retrouver Nick Cravat, un ami dâenfance, avec qui il partagea lâĂ©cran Ă pas moins de 9 reprises. Avant de devenir acteurs, les deux hommes entamĂšrent dâailleurs une toute autre carriĂšre, puisquâon les connaissait sous le nom de « Lang and Cravat », un duo dâacrobates qui se produisaient dans les cirques et les théùtres de vaudeville. Cette aptitude Ă lâacrobatie est dâailleurs trĂšs prĂ©sente ici, les deux acteurs virevoltant eux-mĂȘmes, sans faire appel Ă des doublures, dâun mĂąt Ă lâautre des navires ou Ă©chappant Ă leur poursuivants en bondissant dâun bout Ă lâautre du dĂ©cor.
DistribuĂ© par Warner Bros, « Le Corsaire Rouge » fut un gros succĂšs Ă lâĂ©poque de sa sortie, et mĂȘme un triomphe pour Norma Productions, la maison de production de Burt Lancaster, qui porte donc ici le double chapeau de producteur et de premier rĂŽle.
Bien que sensĂ© se dĂ©rouler dans les CaraĂŻbes, le film fut tournĂ© dans les studios Teddingston, en Angleterre et, pour les extĂ©rieurs, au large de la Sicile. Le budget de 1,85 millions de dollars Ă©tait Ă©norme pour lâĂ©poque, et sâexpliquait en grande partie par la construction de deux rĂ©pliques de navires. Pour certaines scĂšnes de soulĂšvement, on fit aussi appel Ă pas moins de 800 figurants.
Tout ne fut pas parfait. Ainsi Le scĂ©nario Ă©tait Ă©crit par Waldo Salt au dĂ©part, mais comme ce dernier fut dĂ©noncĂ© comme communiste, son scĂ©nario fut dĂ©chirĂ©. La rĂ©alisation fut confiĂ©e Ă Robert Siodmak, rĂ©alisateur allemand, qui avait dĂ©jĂ travaillĂ© avec Burt Lancaster sur « Les Tueurs », Ćuvre bien diffĂ©rente, puisquâil sâagit lĂ dâun film noir.

