Affiche et synopsis
Six jeunes vacanciers en quĂȘte de sensations fortes engagent un guide pour une « expĂ©rience extrĂȘme ». Ignorant les mises en garde, l'homme les conduit dans la ville de Pripyat, toute proche de Tchernobyl. Vingt-cinq ans plus tĂŽt, lorsque le rĂ©acteur avait explosĂ©, les lieux avaient Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s dans l'urgence. AprĂšs une brĂšve exploration, le petit groupe se retrouve piĂ©gĂ© dans la ville fantĂŽme. Et ils ne sont pas seuls...
Petit point d'Histoire pour situer le contexte du film
Le 26 avril 1986 fut marquĂ© par lâaccident nuclĂ©aire de la tristement cĂ©lĂšbre centrale nuclĂ©aire de Tchernobyl. En outre, la fusion du rĂ©acteur numĂ©ro 4 entraĂźna le dĂ©gagement dans lâatmosphĂšre de lâĂ©quivalent de 400 bombes nuclĂ©aires. Si les autoritĂ©s ont vainement tentĂ© dâendiguer le mal en noyant le rĂ©acteur endommagĂ© sous le sable et le ciment, une zone de 30 kilomĂštres de sĂ©curitĂ© fut nĂ©anmoins dĂ©crĂ©tĂ©e autour du point accidentĂ©.
De ce fait, les villes comme Pripiat, situĂ©es dans la dite zone furent Ă©vacuĂ©es en catastrophe et la vie y fut suspendue pour de nombreuses annĂ©es. Aujourdâhui encore, certains photographes tĂ©mĂ©raires qui sâaventurent dans la zone nous font parfois parvenir des clichĂ©s tĂ©moignant du gel du temps le 27 avril 1986, en plein milieu de lâĂšre communiste de lâex-URSS.
Si les villes avoisinant le rĂ©acteur numĂ©ro 4 sont aujourdâhui inhabitĂ©es, elles nâen sont pas pour autant accessibles. Les autoritĂ©s ukrainiennes ont en effet instituĂ© des checkpoints de contrĂŽle et interdisent lâaccĂšs Ă la zone aux curieux et pillards.
De ce fait, les villes comme Pripiat, situĂ©es dans la dite zone furent Ă©vacuĂ©es en catastrophe et la vie y fut suspendue pour de nombreuses annĂ©es. Aujourdâhui encore, certains photographes tĂ©mĂ©raires qui sâaventurent dans la zone nous font parfois parvenir des clichĂ©s tĂ©moignant du gel du temps le 27 avril 1986, en plein milieu de lâĂšre communiste de lâex-URSS.
Si les villes avoisinant le rĂ©acteur numĂ©ro 4 sont aujourdâhui inhabitĂ©es, elles nâen sont pas pour autant accessibles. Les autoritĂ©s ukrainiennes ont en effet instituĂ© des checkpoints de contrĂŽle et interdisent lâaccĂšs Ă la zone aux curieux et pillards.
Car, si PompĂ©i est pour sa part conservĂ©e hors du temps par les cendres, Pripiat lâest quant Ă elle par les radiations, poison invisible mais non moins mortel.
LâannĂ©e 2011 marqua de maniĂšre trĂšs Ă©tonnante le retour de civils dans la zone avec lâaccord du gouvernement ukrainien. Celui-ci ayant considĂ©rĂ© que le niveau de radiations Ă©tait redescendu Ă un seuil acceptable. Ainsi, des sociĂ©tĂ©s comme Chernobylinterinform obtinrent lâautorisation dây emmener des touristes.
Mais, face aux dangers bien rĂ©els et Ă lâabsence de mesures concrĂštes pour la protection des visiteurs, ce type dâactivitĂ© fut stoppĂ© quelques mois plus tard par le parquet ukrainien. Ce dernier contestant les conditions de visite du site.
Câest dans ce contexte de brĂšve rĂ©ouverture du site aux touristes que se dĂ©roule le film dont je vais parler.
LâannĂ©e 2011 marqua de maniĂšre trĂšs Ă©tonnante le retour de civils dans la zone avec lâaccord du gouvernement ukrainien. Celui-ci ayant considĂ©rĂ© que le niveau de radiations Ă©tait redescendu Ă un seuil acceptable. Ainsi, des sociĂ©tĂ©s comme Chernobylinterinform obtinrent lâautorisation dây emmener des touristes.
Mais, face aux dangers bien rĂ©els et Ă lâabsence de mesures concrĂštes pour la protection des visiteurs, ce type dâactivitĂ© fut stoppĂ© quelques mois plus tard par le parquet ukrainien. Ce dernier contestant les conditions de visite du site.
Câest dans ce contexte de brĂšve rĂ©ouverture du site aux touristes que se dĂ©roule le film dont je vais parler.
Présentation
Trois Ă©tudiants amĂ©ricains font un tour en Europe. Alors quâils retrouvent le frĂšre de lâun deux en Ukraine, celui-ci leur propose de faire du tourisme dâun nouveau genre : visiter Pripiat, ville fantĂŽme situĂ©e Ă proximitĂ© du rĂ©acteur numĂ©ro 4 de la dĂ©funte centrale de Tchernobyl. Normalement interdite au public car prĂ©sentant un degrĂ© bien trop Ă©levĂ© de radiations, Yuri, leur guide ukrainien leur permet de passer Ă lâĂ©cart des points de contrĂŽle habituels et ainsi les faire pĂ©nĂ©trer Ă lâinsu de tous en zone interdite.
Mais, ce qui sâapparentait au dĂ©part Ă une excursion touristique placĂ©e sous le signe de lâaventure tourne finalement au carnage lorsquâils dĂ©couvrent leur vĂ©hicule sabotĂ© Ă quelques heures du crĂ©puscule. Malheureusement, une autre rĂ©alitĂ© sâimpose Ă eux : ils ne sont pas seuls Ă Pripiat !
Luttant pour sâenfuir par tous les moyens possibles, ils font face Ă une menace invisible et mystĂ©rieuse. Yâaurait-il dâautres humains Ă Pripiat ? Les carcasses dâanciens vĂ©hicules barricadĂ©s et criblĂ©s de balles laissent Ă penser quâils ne sont en tout cas pas les premiersâŠ
Mais, ce qui sâapparentait au dĂ©part Ă une excursion touristique placĂ©e sous le signe de lâaventure tourne finalement au carnage lorsquâils dĂ©couvrent leur vĂ©hicule sabotĂ© Ă quelques heures du crĂ©puscule. Malheureusement, une autre rĂ©alitĂ© sâimpose Ă eux : ils ne sont pas seuls Ă Pripiat !
Luttant pour sâenfuir par tous les moyens possibles, ils font face Ă une menace invisible et mystĂ©rieuse. Yâaurait-il dâautres humains Ă Pripiat ? Les carcasses dâanciens vĂ©hicules barricadĂ©s et criblĂ©s de balles laissent Ă penser quâils ne sont en tout cas pas les premiersâŠ
Pour « Chroniques de Tchernobyl », je ne peux que me joindre Ă la critique collective en ce quâelle a tirĂ© Ă boulets rouges sur le film. Le scĂ©nario laisse en effet Ă dĂ©sirer et sans pour autant battre The Lost Future, qui reconnaissons-le, mettait la barre trĂšs trĂšs haut, ne laisse pas un souvenir impĂ©rissable.
Le film, dĂ©marre tout dâabord comme un mauvais reportage des faits Ă©voquĂ©s dans mon introduction. Quant Ă la deuxiĂšme partie, elle oscille entre Ă©pouvante et horreur. Les crĂ©atures mystĂ©rieuses qui hantent Pripiat ne sont jamais vraiment visibles mais agissent concrĂštement sur les personnages de maniĂšre plus ou moins discrĂšte.
On pourrait presque selon moi en venir Ă dire quâil sâagit lĂ dâun film amateur tournĂ© un dimanche aprĂšs-midi entre amis.
Le film, dĂ©marre tout dâabord comme un mauvais reportage des faits Ă©voquĂ©s dans mon introduction. Quant Ă la deuxiĂšme partie, elle oscille entre Ă©pouvante et horreur. Les crĂ©atures mystĂ©rieuses qui hantent Pripiat ne sont jamais vraiment visibles mais agissent concrĂštement sur les personnages de maniĂšre plus ou moins discrĂšte.
On pourrait presque selon moi en venir Ă dire quâil sâagit lĂ dâun film amateur tournĂ© un dimanche aprĂšs-midi entre amis.
Mais, la prĂ©visibilitĂ© du scĂ©nario contraste nĂ©anmoins avec la beautĂ© des dĂ©cors, gros point fort du film. Si le tournage ne sâest pas dĂ©roulĂ© Ă Pripiat mais Ă Belgrade et Budapest, on sây croirait vĂ©ritablement tant les lieux ont Ă©tĂ© travaillĂ©s. Fortement fidĂšle aux clichĂ©s de nombreux photographes, le dĂ©cor pourrait se suffire Ă lui-mĂȘme, le jeu des acteurs nâapportant strictement rien Ă lâensemble.
Par ailleurs et pour ceux que le sujet intĂ©resse, un superbe reportage de « EnvoyĂ© spĂ©cial » intitulĂ© « Tourisme Ă Tchernobyl » (2011) aborde lâĂ©pineuse question du tourisme en zone irradiĂ©e.
Par ailleurs et pour ceux que le sujet intĂ©resse, un superbe reportage de « EnvoyĂ© spĂ©cial » intitulĂ© « Tourisme Ă Tchernobyl » (2011) aborde lâĂ©pineuse question du tourisme en zone irradiĂ©e.

