Synopsis
Black Manta, toujours hanté par le désir de venger son pÚre, est maintenant plus puissant que jamais avec le légendaire Trident Noir entre ses mains.
Pour lâanĂ©antir, Aquaman doit sâassocier Ă son frĂšre Orm ancien roi dâAtlantide et actuellement emprisonnĂ©.
Ensemble, ils devront surmonter leurs diffĂ©rences pour protĂ©ger leur royaume et sauver le monde dâune destruction irrĂ©versible.
Pour lâanĂ©antir, Aquaman doit sâassocier Ă son frĂšre Orm ancien roi dâAtlantide et actuellement emprisonnĂ©.
Ensemble, ils devront surmonter leurs diffĂ©rences pour protĂ©ger leur royaume et sauver le monde dâune destruction irrĂ©versible.
Présentation
Le premier film Aquaman, bien que d'une grande beautĂ© visuelle, est d'une dĂ©bilitĂ© abyssale (voir ma brĂšve Ă ce propos). DerniĂšrement, je suis tombĂ©e par hasard sur la bande annonce de sa suite ; un trailer que, ma foi, jâai trouvĂ© plutĂŽt chouette et rigolo. Câest pourquoi, dans un Ă©lan de courage et de gĂ©nĂ©rositĂ©, jâai dĂ©cidĂ© dâaccorder une seconde chance Ă cette mĂ©ga-production de lâunivers cinĂ©matographique DC, tout en souhaitant ne pas avoir besoin de rhum, ni dâune bouĂ©e de sauvetage, comme ce fut le cas prĂ©cĂ©demment.
Je me suis donc replongĂ©e dans cet univers aquatique qui sâouvre avec le morceau « Born to be wild » de Steppenwolf et, dont les premiĂšres phrases, prononcĂ©es par Arthur Curry, alias Aquaman, roi des Atlantes, sont :
« Y paraĂźt quâon a tous un don. Moi, jâcause aux poissons. [âŠ] Du coup, yâen a qui mâtraitent de bouffon, mais jâmâen fous. Vous savez pourquoi ? Parce que jâai un deuxiĂšme don. Je casse du crĂąne. »
Le ton est donnĂ©. A partir de ce postulat, il me paraĂźt Ă©vident â et nĂ©cessaire - de laisser mes neurones sâĂ©couler par mes branchies avant de poursuivre la baignadeâŠ
Cette histoire se dĂ©roule quelques annĂ©es aprĂšs les Ă©vĂ©nements du premier opus. Arthur Curry et sa femme Mera mĂšnent une vie de famille paisible avec leur bĂ©bĂ©, Arthur Junior. Cependant, David Kane/Black Manta est de retour et en quĂȘte de vengeance : il veut anĂ©antir Aquaman. Dans une antique citĂ© sous-marine perdue, il met la main sur un trident noir qui booste ses forces. Par la mĂȘme occasion, il se trouve et lie Ă un affreux comparse encore plus mĂ©galomane que lui. GrĂące Ă une technologie ancienne basĂ©e sur lâOrichalque, ils provoquent un immense rĂ©chauffement climatique. Les formes de vie en surface, aussi bien que celles des ocĂ©ans, sont en pĂ©ril. Pour sauver la Terre, Aquaman va devoir demander de lâaide Ă Orm, son demi-frĂšre quâil a dĂ©trĂŽnĂ© et le faire Ă©vader de la prison au fond de laquelle il croupit. Les deux « frangins » vont avoir du mal Ă sâentendre. Cependant, leur maman, la reine Atlanna, insiste pour quâils mettent de cĂŽtĂ©s leurs diffĂ©rends. Et comme ce sont de gentils grands garçons, ils lui obĂ©issent et forment une alliance improbable pour sauver le monde⊠ta da dam ! đđ±đ
Un scĂ©nario banal (je nâai rien contre ce fait si lâhistoire est bien racontĂ©e), dĂ©pourvu de surprises et de rebondissements (c'est dĂ©cevant), dont les nombreuses fosses maritimes dues Ă la faiblesse de lâĂ©criture sont noyĂ©es sous une foultitude dâeffets spĂ©ciaux de qualitĂ© variable, allant du spectaculaire au ratĂ©. Au passage, on remarquera les emprunts flagrants Ă dâautres franchises, dont entre autres, Star Wars (Cantina de Mos Eisley, Jabba le Hutt), Voyage au centre de la Terre (flore et faune aux dimensions extraordinaires), Vingt mille lieues sous les mers (le Nautilus), Dune (les vers des sables) et Le Seigneur des anneaux (Sauron).
Tout comme ce fut le cas la premiĂšre fois, lâhistoire ne mâa pas du tout emballĂ©e. En revanche, visuellement, je suis sĂ©duite, que ce soit par les dĂ©cors aux couleurs flamboyantes, les fonds marins, les citĂ©s, les vaisseaux, cette Ăźle maudite, les technologies, les crĂ©atures aquatiques, les costumes, âŠ
Pour ce qui est des protagonistes, je reconnais que Jason Momoa â indĂ©pendamment de ses qualitĂ©s (ou pas) dâacteur - a une sacrĂ©e prestance : il crĂšve lâĂ©cran en tant que roi atlante. Autant le duo quâil forme avec Amber Heard dans le premier opus ne fonctionne pas du tout, car dĂ©pourvu dâalchimie, celui quâil forme ici avec Patrick Wilson (Orm, son demi-frĂšre) marche trĂšs bien. Du coup, son humour potache fait mouche. Jâai lâimpression quâil sâest bien amusĂ© lors du tournage et quâil y a pris plaisir. En tout cas, câest ce que je ressens. Quant aux deux antagonistes aux motivations absurdes, lâun Ă©tant rancunier, lâautre mĂ©galomane, ils ne prĂ©sentent aucun intĂ©rĂȘt.
Pour rĂ©sumer, je dirais de ce film quâil mâa davantage plu que le premier. Ce nâest pas du tout un bon film. NĂ©anmoins, le temps dâune soirĂ©e, il a satisfait mes modestes attentes, dissimulĂ©es derriĂšre un plaisir coupable assumĂ© : me divertir et me faire rire tout en en prenant plein les mirettes.
Je me suis donc replongĂ©e dans cet univers aquatique qui sâouvre avec le morceau « Born to be wild » de Steppenwolf et, dont les premiĂšres phrases, prononcĂ©es par Arthur Curry, alias Aquaman, roi des Atlantes, sont :
« Y paraĂźt quâon a tous un don. Moi, jâcause aux poissons. [âŠ] Du coup, yâen a qui mâtraitent de bouffon, mais jâmâen fous. Vous savez pourquoi ? Parce que jâai un deuxiĂšme don. Je casse du crĂąne. »
Le ton est donnĂ©. A partir de ce postulat, il me paraĂźt Ă©vident â et nĂ©cessaire - de laisser mes neurones sâĂ©couler par mes branchies avant de poursuivre la baignadeâŠ
Cette histoire se dĂ©roule quelques annĂ©es aprĂšs les Ă©vĂ©nements du premier opus. Arthur Curry et sa femme Mera mĂšnent une vie de famille paisible avec leur bĂ©bĂ©, Arthur Junior. Cependant, David Kane/Black Manta est de retour et en quĂȘte de vengeance : il veut anĂ©antir Aquaman. Dans une antique citĂ© sous-marine perdue, il met la main sur un trident noir qui booste ses forces. Par la mĂȘme occasion, il se trouve et lie Ă un affreux comparse encore plus mĂ©galomane que lui. GrĂące Ă une technologie ancienne basĂ©e sur lâOrichalque, ils provoquent un immense rĂ©chauffement climatique. Les formes de vie en surface, aussi bien que celles des ocĂ©ans, sont en pĂ©ril. Pour sauver la Terre, Aquaman va devoir demander de lâaide Ă Orm, son demi-frĂšre quâil a dĂ©trĂŽnĂ© et le faire Ă©vader de la prison au fond de laquelle il croupit. Les deux « frangins » vont avoir du mal Ă sâentendre. Cependant, leur maman, la reine Atlanna, insiste pour quâils mettent de cĂŽtĂ©s leurs diffĂ©rends. Et comme ce sont de gentils grands garçons, ils lui obĂ©issent et forment une alliance improbable pour sauver le monde⊠ta da dam ! đđ±đ
Un scĂ©nario banal (je nâai rien contre ce fait si lâhistoire est bien racontĂ©e), dĂ©pourvu de surprises et de rebondissements (c'est dĂ©cevant), dont les nombreuses fosses maritimes dues Ă la faiblesse de lâĂ©criture sont noyĂ©es sous une foultitude dâeffets spĂ©ciaux de qualitĂ© variable, allant du spectaculaire au ratĂ©. Au passage, on remarquera les emprunts flagrants Ă dâautres franchises, dont entre autres, Star Wars (Cantina de Mos Eisley, Jabba le Hutt), Voyage au centre de la Terre (flore et faune aux dimensions extraordinaires), Vingt mille lieues sous les mers (le Nautilus), Dune (les vers des sables) et Le Seigneur des anneaux (Sauron).
Tout comme ce fut le cas la premiĂšre fois, lâhistoire ne mâa pas du tout emballĂ©e. En revanche, visuellement, je suis sĂ©duite, que ce soit par les dĂ©cors aux couleurs flamboyantes, les fonds marins, les citĂ©s, les vaisseaux, cette Ăźle maudite, les technologies, les crĂ©atures aquatiques, les costumes, âŠ
Pour ce qui est des protagonistes, je reconnais que Jason Momoa â indĂ©pendamment de ses qualitĂ©s (ou pas) dâacteur - a une sacrĂ©e prestance : il crĂšve lâĂ©cran en tant que roi atlante. Autant le duo quâil forme avec Amber Heard dans le premier opus ne fonctionne pas du tout, car dĂ©pourvu dâalchimie, celui quâil forme ici avec Patrick Wilson (Orm, son demi-frĂšre) marche trĂšs bien. Du coup, son humour potache fait mouche. Jâai lâimpression quâil sâest bien amusĂ© lors du tournage et quâil y a pris plaisir. En tout cas, câest ce que je ressens. Quant aux deux antagonistes aux motivations absurdes, lâun Ă©tant rancunier, lâautre mĂ©galomane, ils ne prĂ©sentent aucun intĂ©rĂȘt.
Pour rĂ©sumer, je dirais de ce film quâil mâa davantage plu que le premier. Ce nâest pas du tout un bon film. NĂ©anmoins, le temps dâune soirĂ©e, il a satisfait mes modestes attentes, dissimulĂ©es derriĂšre un plaisir coupable assumĂ© : me divertir et me faire rire tout en en prenant plein les mirettes.



