QuatriĂšme de couverture
Londres, 1907. Dix ans aprĂšs la reddition terrienne.
Alors que lâhumanitĂ© vit sous la fĂ©rule de ses conquĂ©rants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper Ă la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que lâaffaire est dâimportance, et quand les maĂźtres de la Terre vous rĂ©clament, se dĂ©rober nâest pas une option.
Ainsi le docteur Watson et le plus cĂ©lĂšbre des enquĂȘteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsĂ©s au sein dâune enquĂȘte Ă©pineuse, dans les mĂ©andres dĂ©sertiques de la PlanĂšte Rouge, avec pour compagnon nul autre que lâimpĂ©tueux professeur Challenger.
Leur mission ? RĂ©soudre une Ă©nigme improbable et assurer la paix entre les mondes. Ă moins quâun terrifiant secret ne se dissimule derriĂšre les intentions prĂ©tendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car aprĂšs tout, sur Mars, les apparences peuvent sâavĂ©rer trompeusesâŠ
Alors que lâhumanitĂ© vit sous la fĂ©rule de ses conquĂ©rants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper Ă la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que lâaffaire est dâimportance, et quand les maĂźtres de la Terre vous rĂ©clament, se dĂ©rober nâest pas une option.
Ainsi le docteur Watson et le plus cĂ©lĂšbre des enquĂȘteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsĂ©s au sein dâune enquĂȘte Ă©pineuse, dans les mĂ©andres dĂ©sertiques de la PlanĂšte Rouge, avec pour compagnon nul autre que lâimpĂ©tueux professeur Challenger.
Leur mission ? RĂ©soudre une Ă©nigme improbable et assurer la paix entre les mondes. Ă moins quâun terrifiant secret ne se dissimule derriĂšre les intentions prĂ©tendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car aprĂšs tout, sur Mars, les apparences peuvent sâavĂ©rer trompeusesâŠ
Fiche de lecture
Simulacres martiens ou imitation doylesque ? Telle Ă©tait la question que je me posais avant dâentamer cette lecture.
Pourquoi ? Parce que je dĂ©plore cette manie â cette mode, oserais-je dire â de reprendre des franchises et des personnages inventĂ©s par dâautres pour en livrer des histoires Ă sa propre sauce. Il est actuellement plus facile de reproduire que de crĂ©er, semblerait-il. Le monde serait-il dĂ©jĂ Ă court dâinspiration, les frontiĂšres de lâimagination ont-elles dĂ©jĂ Ă©tĂ© atteintes ? Ou alors peut-ĂȘtre bien que la paresse et la sĂ©curitĂ© ont pris le dessus sur le goĂ»t du risque ou de la nouveautĂ©âŠ
Ces reprises sont â Ă mon goĂ»t - rarement rĂ©ussies, souvent mĂȘme trĂšs dĂ©cevantes. Dans le cas du cĂ©lĂšbre dĂ©tective du 221B Baker Street, jâai Ă©tĂ© agrĂ©ablement surprise avec la sĂ©rie Sherlock que je trouve rĂ©ussie. Lâexception qui confirme la rĂšgle. Alors, quâen sera-t-il ici ?
En tant quâamatrice de science-fiction et des Ćuvres de Sir Arthur Conan Doyle, jâavoue que jâĂ©tais trĂšs curieuse de dĂ©couvrir ce que donnerait cette transposition sur la planĂšte Mars.
La recette est simple : dans un bol, on place les personnages mythiques de Doyle, Ă savoir Sherlock Holmes, le docteur Watson et le professeur Challenger. On y ajoute une prise de H.G. Wells sur fond de La Guerre des Mondes, une bonne dose de planĂšte rouge, des Martiens sans modĂ©ration et une note parfumĂ©e de steampunk. On mĂ©lange le tout, on secoue bien et on obtient cette novella dâEric Brown.
En dĂ©pit de quelques rĂ©pĂ©titions et parfois de ficelles grosses comme des pattes de Tripodes, cette aventure martienne est agrĂ©able Ă lire et des plus distrayantes. Le rĂ©cit est en deux tons : il y a les personnages qui sâexpriment de maniĂšre vieillotte Ă la Doyle et la narration qui elle, est dans un style plus moderne. Etonnamment, câest harmonieux, un peu comme un concert rock accompagnĂ© dâun orchestre de musique classique. Le texte est Ă©galement ponctuĂ© de touches dâun humour fin et pince-sans-rire qui nâa pas manquĂ© de me faire sourire.
Cette histoire de 120 pages environ est découpée en 12 petites chapitres et se conclut avec une coda qui appelle à une suite.
Je ne me suis pas ennuyĂ©e un seul instant durant cette lecture. Câest avec plaisir que je me suis laissĂ© embarquĂ©e sur Mars en compagnie des hĂ©ros. Le rythme est soutenu, câest simple, efficace, lâauteur va droit au but.
Finalement, jâai rĂ©alisĂ© quâavec ce texte, lâintention dâEric Brown nâĂ©tait pas de livrer une imitation doylesque au ton sĂ©rieux quâon lui connaĂźt. Ce quâil propose, câest plutĂŽt du fan service et du dĂ©paysement, avec une aventure triviale truffĂ©e de pĂ©ripĂ©ties extraordinaires, et en ce sens, câest rĂ©ussi. On sent quâil sâest lĂąchĂ© et quâil sâest amusĂ© Ă lâĂ©criture de cette novella.
A noter que dans la revue Bifrost no 105, parue aprĂšs-coup, se trouve une nouvelle du mĂȘme auteur intitulĂ©e La Tragique Affaire de lâambassadeur martien. Elle est en fait une prĂ©quelle Ă celle-ci. Pour ma part, je ne lâai pas (encore) lue, mais ceci nâa pas dâinfluence sur la comprĂ©hension de Simulacres martiens, vu que le contexte est bien expliquĂ© dans ce roman court.
Pourquoi ? Parce que je dĂ©plore cette manie â cette mode, oserais-je dire â de reprendre des franchises et des personnages inventĂ©s par dâautres pour en livrer des histoires Ă sa propre sauce. Il est actuellement plus facile de reproduire que de crĂ©er, semblerait-il. Le monde serait-il dĂ©jĂ Ă court dâinspiration, les frontiĂšres de lâimagination ont-elles dĂ©jĂ Ă©tĂ© atteintes ? Ou alors peut-ĂȘtre bien que la paresse et la sĂ©curitĂ© ont pris le dessus sur le goĂ»t du risque ou de la nouveautĂ©âŠ
Ces reprises sont â Ă mon goĂ»t - rarement rĂ©ussies, souvent mĂȘme trĂšs dĂ©cevantes. Dans le cas du cĂ©lĂšbre dĂ©tective du 221B Baker Street, jâai Ă©tĂ© agrĂ©ablement surprise avec la sĂ©rie Sherlock que je trouve rĂ©ussie. Lâexception qui confirme la rĂšgle. Alors, quâen sera-t-il ici ?
En tant quâamatrice de science-fiction et des Ćuvres de Sir Arthur Conan Doyle, jâavoue que jâĂ©tais trĂšs curieuse de dĂ©couvrir ce que donnerait cette transposition sur la planĂšte Mars.
La recette est simple : dans un bol, on place les personnages mythiques de Doyle, Ă savoir Sherlock Holmes, le docteur Watson et le professeur Challenger. On y ajoute une prise de H.G. Wells sur fond de La Guerre des Mondes, une bonne dose de planĂšte rouge, des Martiens sans modĂ©ration et une note parfumĂ©e de steampunk. On mĂ©lange le tout, on secoue bien et on obtient cette novella dâEric Brown.
En dĂ©pit de quelques rĂ©pĂ©titions et parfois de ficelles grosses comme des pattes de Tripodes, cette aventure martienne est agrĂ©able Ă lire et des plus distrayantes. Le rĂ©cit est en deux tons : il y a les personnages qui sâexpriment de maniĂšre vieillotte Ă la Doyle et la narration qui elle, est dans un style plus moderne. Etonnamment, câest harmonieux, un peu comme un concert rock accompagnĂ© dâun orchestre de musique classique. Le texte est Ă©galement ponctuĂ© de touches dâun humour fin et pince-sans-rire qui nâa pas manquĂ© de me faire sourire.
Cette histoire de 120 pages environ est découpée en 12 petites chapitres et se conclut avec une coda qui appelle à une suite.
Je ne me suis pas ennuyĂ©e un seul instant durant cette lecture. Câest avec plaisir que je me suis laissĂ© embarquĂ©e sur Mars en compagnie des hĂ©ros. Le rythme est soutenu, câest simple, efficace, lâauteur va droit au but.
Finalement, jâai rĂ©alisĂ© quâavec ce texte, lâintention dâEric Brown nâĂ©tait pas de livrer une imitation doylesque au ton sĂ©rieux quâon lui connaĂźt. Ce quâil propose, câest plutĂŽt du fan service et du dĂ©paysement, avec une aventure triviale truffĂ©e de pĂ©ripĂ©ties extraordinaires, et en ce sens, câest rĂ©ussi. On sent quâil sâest lĂąchĂ© et quâil sâest amusĂ© Ă lâĂ©criture de cette novella.
A noter que dans la revue Bifrost no 105, parue aprĂšs-coup, se trouve une nouvelle du mĂȘme auteur intitulĂ©e La Tragique Affaire de lâambassadeur martien. Elle est en fait une prĂ©quelle Ă celle-ci. Pour ma part, je ne lâai pas (encore) lue, mais ceci nâa pas dâinfluence sur la comprĂ©hension de Simulacres martiens, vu que le contexte est bien expliquĂ© dans ce roman court.




