Albator, Corsaire de l'Espace | Space Pirate Captain Harlock | 2013

Depuis 2013, je dois l'avoir vu trois fois et chose bizarre, je ne l'avais pas encore commenté ici sur le Galion. L'occasion était belle de le revoir une nouvelle fois !

De ce que je me souvienne des différentes séries Albator78 et 84, Captain Herlock et Harlock Saga, c'est bien cette dernière - Harlock L'anneau des Nibelungen - qui me semblait vraiment le plus sombre. Seulement voilà, est arrivé ce film d'animation en motion capture !

Les passionnés de l'univers de Maître Leiji Matsumoto se diviseront bien entendu devant ce film, comme lors de toute reprise d'une œuvre cinématographique. Cependant, il faut reconnaitre que nous sommes ici devant un chef-d’œuvre auquel on ne s'attendait pas.
En effet, si les séries Harlock et Herlock sont probablement un peu moins connues du public, Albator nous est revenu - pour la plupart d'entre nous - du fin fond de notre enfance sans la machine médiatique et le merchandising que connait actuellement et intensivement son "concurrent de toujours" qu'est Goldorak (pour information, après une suite parue en BD éditions Kana, une nouvelle série du robot cornu va arriver en 2024).

Si l'on peut le qualifier de la sorte, le petit "hic" de cette œuvre est très certainement le scénario. Si celui-ci semble un peu compliqué, partant un peu en vrille, de son coté Albator n'a jamais semblé si sombre, torturé intérieurement par ses erreurs, nous n'avons pas l'habitude de le voir ainsi. À l'époque et devant nos yeux d'enfant, le corsaire de notre jeunesse était un capitaine irréprochable mais ici nous en sommes très loin et dans le fond, c'est vraiment ce qui dérange, ce qui met mal à l'aise les fans que nous sommes et c'est sur ce premier détail que ce film se démarque et nous touche : "Cible touchée ! En plein dedans mon commandant ! "

Visuellement ce film est un diamant au mille facettes ! Absolument magnifique ! Je conseille d'aller voir les bonus du DVD où vous saurez le pourquoi du comment les personnages sont si bien expressifs. Si les combats spatiaux sont grandioses, le clou du spectacle reste le vaisseau Arcadia. Bon sang de bonsoir ! J'ai pourtant eu beaucoup de mal au début avec cette nouvelle version de ce navire, avec ses branches agressives revenant vers l'avant mais là, on peut dire que les concepteurs de cette machine infernale se sont défoulés ! De tous les vaisseaux connus dans les films, celui-ci est probablement le plus terrifiant ! Si les vaisseaux Klingon de Star Trek ressemblent à de petits jouets devant lui, les...

Depuis 2013, je dois l'avoir vu trois fois et chose bizarre, je ne l'avais pas encore commenté ici sur le Galion. L'occasion était belle de le revoir une nouvelle fois !

De ce que je me souvienne des différentes séries Albator78 et 84, Captain Herlock et Harlock Saga, c'est bien cette dernière - Harlock L'anneau des Nibelungen - qui me semblait vraiment le plus sombre. Seulement voilà, est arrivé ce film d'animation en motion capture !

Les passionnés de l'univers de Maître Leiji Matsumoto se diviseront bien entendu devant ce film, comme lors de toute reprise d'une œuvre cinématographique. Cependant, il faut reconnaitre que nous sommes ici devant un chef-d’œuvre auquel on ne s'attendait pas.
En effet, si les séries Harlock et Herlock sont probablement un peu moins connues du public, Albator nous est revenu - pour la plupart d'entre nous - du fin fond de notre enfance sans la machine médiatique et le merchandising que connait actuellement et intensivement son "concurrent de toujours" qu'est Goldorak (pour information, après une suite parue en BD éditions Kana, une nouvelle série du robot cornu va arriver en 2024).

Si l'on peut le qualifier de la sorte, le petit "hic" de cette œuvre est très certainement le scénario. Si celui-ci semble un peu compliqué, partant un peu en vrille, de son coté Albator n'a jamais semblé si sombre, torturé intérieurement par ses erreurs, nous n'avons pas l'habitude de le voir ainsi. À l'époque et devant nos yeux d'enfant, le corsaire de notre jeunesse était un capitaine irréprochable mais ici nous en sommes très loin et dans le fond, c'est vraiment ce qui dérange, ce qui met mal à l'aise les fans que nous sommes et c'est sur ce premier détail que ce film se démarque et nous touche : "Cible touchée ! En plein dedans mon commandant ! "

Visuellement ce film est un diamant au mille facettes ! Absolument magnifique ! Je conseille d'aller voir les bonus du DVD où vous saurez le pourquoi du comment les personnages sont si bien expressifs. Si les combats spatiaux sont grandioses, le clou du spectacle reste le vaisseau Arcadia. Bon sang de bonsoir ! J'ai pourtant eu beaucoup de mal au début avec cette nouvelle version de ce navire, avec ses branches agressives revenant vers l'avant mais là, on peut dire que les concepteurs de cette machine infernale se sont défoulés ! De tous les vaisseaux connus dans les films, celui-ci est probablement le plus terrifiant ! Si les vaisseaux Klingon de Star Trek ressemblent à de petits jouets devant lui, les triangles immaculés de l'Empire de Star Wars font figure de vaisseaux de cérémonie ! On n'ose s'imaginer la terreur de voir ce navire en approche, l'ombre de votre propre mort qui précède votre passage de vie à trépas...
=> Visuel : " Encore touché en plein dedans mon commandant ! "

Remarque personnelle pour les férus de Matsumoto :
Enfin (et ici seuls les véritables connaisseurs sauront de quoi je parle), l'esprit sombre de Maître Leiji plane bel et bien dans ce film. Un petit détail de quelques secondes est bien présent comme dans TOUTES ses autres séries antérieures...