Synopsis
1980. Le docteur Krause, de lâInstitut de BactĂ©riologie de Leipzig (en ex RDA) fait sortir un Ă©chantillon dâune arme biologique terrifiante, le MM.8.08, du laboratoire pour le faire passer clandestinement Ă un laboratoire zurichois. Le MM.8.08 a la propriĂ©tĂ©, une fois en contact avec un agent pathogĂšne, de rendre celui-ci imparable Ă tout remĂšde. Mais son talon dâAchille est quâil est inactivĂ© au contact du froid. Lors de lâĂ©change avec des agents amĂ©ricains (qui sont en vĂ©ritĂ© les auteurs du MM.8.08), la police allemande fait une descente et tue le virologue. Dans leur fuite, les agents amĂ©ricains rĂ©pandent accidentellement le MM.8.08⊠Alors que le monde fait face Ă une pandĂ©mie mortelle, les rĂ©sidents des stations polaires de lâAntarctique (855 hommes et 8 femmes) tentent de sâunir pour assurer la survie de lâespĂšce humaine, menacĂ©e Ă la fois par le virus et une attaque nuclĂ©aireâŠ
Présentation
Je suis tombĂ© sur ce film totalement par hasard en voulant chercher le film homonyme de 1999 rĂ©alisĂ© par John Bruno. Chose rare pour ĂȘtre signalĂ©e, le film de 1980 est tombĂ© dans le domaine public (et peut donc ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ© librement).
InspirĂ© dâune nouvelle de Sakyo Komatsu (le pape de la SF japonaise), Virus ou Fukkatsu no hi - littĂ©ralement « Le jour de la rĂ©surrection », est un film surprenant, mĂȘme si on sâefforce de le replacer dans le contexte.
MĂȘlant dâĂ©normes clichĂ©s (le gĂ©nĂ©ral paranoĂŻaque et prĂȘt Ă appuyer sur le bouton Ă chaque instant, le Japonais solitaire devant le soleil levant, lâĂ©norme gros plan sur le flacon de lâarme biologique, les deux hĂ©ros aux caractĂšres opposĂ©s,âŠ) et des moments de sincĂšre Ă©motion (la dĂ©tresse des survivantes, lâimpuissance des autoritĂ©s face Ă lâĂ©pidĂ©mie et ses consĂ©quences), ce film est desservi par un casting international : sur les 14 acteurs principaux, il y a 3 japonais, deux canadiens, un suĂ©dois, une argentine et des amĂ©ricains, dont le cĂ©lĂšbre Edward J. Olmos, connu pour ĂȘtre lâamiral Adama de « Battlestar Galactica ».
Notons quâil sâagit du film au plus gros budget rĂ©alisĂ© Ă lâĂ©poque par le Japon, avec 16 millions de Dollars. Mais lâargent ne fait pas tout vu quâil a connu un gros « flop » dans les salles obscures, que ce soit la version longue (environ 2h40) ou la version courte (1h50 environ).
Pour finir, je dirai que « Virus » (ou « Fukkatsu no hi », si vous y tenez) fait partie intĂ©grante des « OVNIS » du cinĂ©ma de SF, des films inclassables qui, sans ĂȘtre ni des « nanars » ni des « films cultes » mĂ©ritent le dĂ©tour pour ne pas mourir idiot et passer, quand mĂȘme, un moment sympathique.
InspirĂ© dâune nouvelle de Sakyo Komatsu (le pape de la SF japonaise), Virus ou Fukkatsu no hi - littĂ©ralement « Le jour de la rĂ©surrection », est un film surprenant, mĂȘme si on sâefforce de le replacer dans le contexte.
MĂȘlant dâĂ©normes clichĂ©s (le gĂ©nĂ©ral paranoĂŻaque et prĂȘt Ă appuyer sur le bouton Ă chaque instant, le Japonais solitaire devant le soleil levant, lâĂ©norme gros plan sur le flacon de lâarme biologique, les deux hĂ©ros aux caractĂšres opposĂ©s,âŠ) et des moments de sincĂšre Ă©motion (la dĂ©tresse des survivantes, lâimpuissance des autoritĂ©s face Ă lâĂ©pidĂ©mie et ses consĂ©quences), ce film est desservi par un casting international : sur les 14 acteurs principaux, il y a 3 japonais, deux canadiens, un suĂ©dois, une argentine et des amĂ©ricains, dont le cĂ©lĂšbre Edward J. Olmos, connu pour ĂȘtre lâamiral Adama de « Battlestar Galactica ».
Notons quâil sâagit du film au plus gros budget rĂ©alisĂ© Ă lâĂ©poque par le Japon, avec 16 millions de Dollars. Mais lâargent ne fait pas tout vu quâil a connu un gros « flop » dans les salles obscures, que ce soit la version longue (environ 2h40) ou la version courte (1h50 environ).
Pour finir, je dirai que « Virus » (ou « Fukkatsu no hi », si vous y tenez) fait partie intĂ©grante des « OVNIS » du cinĂ©ma de SF, des films inclassables qui, sans ĂȘtre ni des « nanars » ni des « films cultes » mĂ©ritent le dĂ©tour pour ne pas mourir idiot et passer, quand mĂȘme, un moment sympathique.


