@Robert : merci pour ces précisions. En effet, j'avais remarqué cette alternance, mais cela ne me dérange pas, au contraire, car cela colle tout à fait bien à la personnalité de la juge.

Un œil avisé peut remarquer que, dans cette fable, tantôt la juge vouvoie tantôt elle tutoie le robot. Au départ, ce n’était pas voulu. Puis, à la réflexion, je me suis dit que cette incohérence relationnelle était à l’image de ce qui opposait le caractère impulsif de la magistrate à son rôle exigeant de recul, de distanciation. Au fond, inconsciemment, moi, narrateur, j’ai été contaminé par ce contraste. Je laisse donc en l’état ce flottement dans son contact avec l’androïde. A moins que cela ne dérange le lecteur.

Notre Stephen King à nous. Frédéric sait raconter une histoire et nous emporter dans son sillage. Un très bon auteur qui sait nous faire passer d'excellents moments, Je ne puis que recommander.

Je ne suis pas très à l'aise avec les questions ayant trait à l'au-delà et aux religions, faute de références en la matière, néanmoins j'ai apprécié ce texte à caractère philosophique, que j'ai trouvé très intéressant. Finalement, j'en viens à me dire qu'au train où ça va avec la présence - que dis-je, la dominante ! - de l'IA dans notre quotidien, ajouté à ceci ces temps tristes et moroses de paresse culturelle, peut-être bien que les robots seront un jour les seuls à se poser encore des questions sur la vie, la mort, des états d'activité ou de non-activité propres aux êtres vivants. Dont' Wor-y, tout va bien dans le meilleur des mondes... Merci Robert pour cette fable fort bien écrite.

Un mélange de San Antonio, de Frédéric Dard ou de Jacques Audiard à la sauce Space op' , le tout avec un cigare et un cognac que l'on fait chauffer...Mais j'y vais séance tenante !

Manquerait plus que j'y trouve des allusions au "Souper" de E. Molinaro (quoique le cognac qu'on fait chauffer, danser et qu'on respire avant de le reposer et d'en parler....) et je serai à l'empyrée de l'esthétisme !

Ou je suis parti ? Mais aller m'acheter ce bouquin pas piqué des hannetons ! Propre et carré à faire débiter sa messe en slovène par un cureton de Nantes avec la bénédiction d'la Vierge et du Grand Barbu!

D’après une étude qui vaut ce qu’elle vaut, il y aura près de 3 milliards de robots, dont la plupart humanoïdes, à l’aube de 2060. Se posera-t-on ce genre de questions, il y aura-t-il un semblant de 3 lois pour régir tout cela ? J’ai des doutes.
Ce qui est fort probable, c’est qu’avec l’évolution fulgurante de l’I.A, certains robots se poseront des questions sur leur façon de réagir face à l’inconstance de l’homme.
Encore un bien beau récit de Robert Yessouroun.

T’inquiète Wor-y, la quête du sens n’en a que parce qu’elle existe. L’intérêt du mystère, c’est qu’il subsiste, sinon, on finit par être déçu, comme lorsqu’un vieux feuilleton s’achève. Ah bon, c’était donc ça ! Alors que faire une fois qu’on a atteint le but, la partie est terminée ? Il faut ranger les crampons ? Ils n’ont plus d’usage ? Non, une fois qu’on a trouvé et obtenu ce qu’on souhaitait, il faut désirer autre chose et ainsi de suite. Ce qu’il a de bien avec la connaissance, c’est qu’elle est immense et ne cesse de croître, comme l’univers qui s’étend. Donc, si on veut satisfaire aux lois de la robotique, se protéger, protéger l’homme, l’humanité, la lutte est contre l’obscurantisme, l’esprit tellement étroit qu’il ne laisse plus passer la pensée contradictoire. Le grand mystère de la création ? De la transcendance ? De quoi se griller les neurones, mais le jeu en vaut la chandelle, et tant pis si, de temps en temps, on se brûle en touchant sa mèche.

Robert nous sert, une fois de plus, non pas un récit d’œufs livrés par des cloches, mais un joli conte qui nous réjouit. Par son style, l’humour et l’histoire. La logique synthétique, en apparence un peu maladroite, ne s’y révèle, en fin de compte, pas moins fine que chez des humains souvent bien tordus.

Bravo et encore merci !

À savoir que la grand rue de Hill Valley où tombe la foudre avait déjà servi de décor du premier épisode de "La quatrième dimension" de Rod Serling en 1959, épisode intitulé "La ville secrète".
C'est en revoyant cette série (pas plus tard qu'hier) que cette rue m'a tiqué à l'oeil. J'ai donc consulté le petit fascicule qui accompagne chaque DVD de ma collection et il y est bien confirmé que ce premier épisode pilote a été tourné dans les studios Universal contrairement au reste de cette longue série. Très étonnant de garder de tels décors autant d'années, il aura certainement servi dans d'autres films, tout ou en partie. Les studios Universal doivent être gigantesques.

Vu dans les années 90, a l'époque où la VHS était reine, et un super souvenir d'animation et de SF!
Encore aujourd'hui son héritage est présent, de façon plus ou moins subtil. Et puis Mamoru Oshii, rien que le nom a l'époque tu savais que tu allais passer un bon moment.
Parfois l'envie vient de revoir les oeuvres de cette époque, mais le manque de temps et la peur d'être déçu font que je garde finalement le souvenir de l'impact que ça avait eu sur le gamin que j'étais a l'époque

Comme le Chien je ne me suis senti proche d'aucuns personnages, mais c'est bien le seul "défaut" du livre...
L'univers et l'atmosphère m'ont accroché rapidement, tout d'abord curieux de savoir où pouvait partir l'histoire durant la phase de mise en place, pour ensuite ne plus lâcher pour connaître la fin.
Un super bouquin, d'un auteur trop rare

Très belle et triste saga canine, surtout pour cette pauvre Lila, mais bravo au père, au fils et au mauvais esprit ! Car oui, dans ce tonnerre d'éloges, il faut bien le dire, quel outrage que cet auteur maléfique nommé Éric. Personne ne s'insurge contre le dramaturge ? Il met en scène des assassinats et nous applaudissons ! Quelle infamie, quelle indignité !
Mais je vois clair dans son jeu, comme par hasard le moment clé se déroule dans le vallon des Aulnes, dont nous connaissons le roi, ravisseur d'enfants. Quel est son nom déjà en version originale ? Erlkonig, ça se rapproche d'Éric, non ? Coïncidence ? Je ne crois pas !

Après le fabuleux Damon Knight qui nous avait régalés jadis avec "Pour servir l'homme", voici donc Southeast qui nous propose son plat mijoté. La table est bien dressée, il a mis les petites assiettes dans les grandes, et sorti ses plus beaux couverts. Chercherait-il une ou plusieurs étoiles au guide Michelin ?

Ici, un drame provoque la lente bascule vers la folie, vers une normalité qui a fait accepter ce qui ne l'est pas pour autrui. Mais après tout, l'homme est un animal comme les autres, alors foin de fine bouche ! Tout ceci n'est jamais qu'une affaire culturelle. Vous reprendrez bien une petite tranche, ensuite on ira voir mon élevage de poulets. Vous m'en direz des nouvelles.

Brillante mise en scène, qui nous donnerait la sérieuse envie de devenir végétariens, voire végans, de peur d'être accroc après avoir cédé à la tentation, à moins qu'on ne se révèle être les dindons de la farce !

"Loué soit le grand concepteur..."

Sispéo parle évidemment d'Anakin Skywalker. What else 😜

Un très beau texte, écrit avec l'humour et la sensibilité de notre Eric préféré!

Ça m'a l'air top ! 😅😅 Vraiment du gâchis, quand on sait à quel point le roman de H.G. Wells est bien !

Nouvelle parution aux éditions Blogger de Loire : un recueil de nouvelles de Pierre Gévart La curiosité de Pierre Gévart nous entraîne sur les chemins de l’imagination, sur cette étrange plage déserte réservée à son unique surfeuse, sur une route du...

Ça se lit d'une traite ! Mystère et ambiance Twilight Zone ! On finit par douter de la réalité, et c'est un plaisir de voir les réducteurs de tête faire la toupie ! Voilà qui donne envie de découvrir le roman !

Belle histoire éditoriale ! Voilà qui complète ma lecture assidue des préfaces de Serge Lehman :-)

Je découvre l'écriture de Southeast Jones, efficace et percutante. Cette histoire résonne fort alors que j'ai refermé il y a peu l'ouvrage de Carole J Adams, où j'ai pioché cette citation de George Bernard Shaw : "Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d'animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéale ssur cette Terre ?"
Ce récit tient du Simenon, l'inspecteur Dumont a du Maigret avant de devenir magret de poulet.
Belle illustration de ce que l'exploitation animale peut provoquer comme souffrance (la mort d'un enfant), ce que la consommation de chair peut engendrer comme violence (meurtres), et démonstration par l'absurde rappelant les pages de Jonathan Safran Foer quand il vante tous les mérites de la viande canine.

Bel article, merci !
Des mémoriaux ont été érigés en l'honneur de chacun des huit musiciens de l'orchestre, composé de 5 Britanniques, 1 Français, 1 Belge et 1 Ecossais.
Savais-tu qu'après le naufrage du Titanic, la compagnie Black Talent Agency a eu le culot de demander au père de John « Jock » Hume (l'Ecossais) de l'argent pour compenser la perte de son uniforme dans le naufrage ?! Non mais quelle bande de rapaces !!!

Merci beaucoup Capitaine pour cette belle découverte :)

Même avis que toi, Kap'tain ! Une superbe variation bien de chez nous sur plusieurs thèmes subtilement mélangés 😉
Cela me fait penser à un génial recueil de textes fantastiques très marqués humour noir qui vient d'être réédité par L'Arbre Vengeur, "Les plumes du corbeau" de Jehanne Jean-Charles. Ce n'est pas jeune (années 60) mais vraiment intemporel et parfois tout aussi méchant. À lire absolument !!!!

J'ai ri, je l'avoue ! 😅 J'adore cette forme d'humour noir et j'ai eu grand plaisir à cette lecture. Merci et bon appétit !

Ces nouvelles ont l'air très sympas, si on en croit leurs résumés/chroniques. Et pour un fan de base comme moi, les références à David Bowie dont forcément un plus. Merci !

Episode où il est expliqué l'aspect du Tardis,une défaillance lors d'une mission dans les années 60.

Effectivement, l'aspect du Tardis est expliqué dans l'épisode 9 "L'explosion de Cardiff" où le Docteur explique qu'il avait eu une défaillance lors d'une mission dans les années 60.

Il m'a semblé lire un chapitre intermédiaire, intéressant avec l'univers secondaire et l'Éponge, mais on attend d'en savoir plus sur les ressorts narratifs. Une nouvelle entité, encore plus antérieure que celles que nous connaissions, fait son apparition.
Bravo à Carter, le réfractaire, celui qui résiste aux cuves de régénérescence, tandis que les humains avides de renouveau continuel finissent par nous épuiser. Le robot gouailleux a retrouvé tout son lustre, j'ai apprécié qu'il soit au centre de l'histoire. Une petite remarque cher Michel : les références ultra-datées du robot commencent à prendre une place importante, il faudrait qu'on en sache plus sur son histoire pour comprendre pourquoi il cite Star Wars, Corneille et Jules Romains.
Le groupe a des airs de famille recomposée façon Capitaine Futur, ce qui nous les rend toujours aussi attachants, dans un décor décidément affectif ("le pays aux étoiles", "le vide retenait son souffle", "les étoiles fascinées"...), et l'on commence à se demander si ces histoires ne sont pas des prétextes pour explorer les confins.
To be continued...

Avis partagé. Pas ouf. L'uchronie était intéressante, j'aurais aimé qu'ils tirent un peu plus le fil, notamment avec l'image des usines Disney. Il y avait lieu d'avoir une vraie critique sur l'industrie culturelle, qui noie le marché puis fout tout à la poubelle quand ça ne rapporte plus.
C'était trop demandé, bien entendu.
Déçu par les acteurs, une rencontre ratée. Je les aime bien, tous les deux, mais là ça ne fonctionne pas, sûrement à cause du rythme du film que je trouve à côté de la plaque, tous les effets habituels, attendus, tombent à l'eau.
Comme dit Christophe, ça dépanne une soirée TV, il ne faut pas en demander davantage.

Merci pour cette présentation, je note cette recommandation ! 👍

J'ai commencé la série manga il y a quelques semaines. Je ne suis décidément pas la cible. Les personnages sont sympathiques, mais l'intrigue se traîne. Au bout du 3e tome, je fatigue. Je trouve que l'héroïne manque également de caractère. Peut-être l'animé est-il plus... animé ?

Merci pour cette présentation et remise en lumière. Je dois avouer que je ne connais pas ce manga, ni la série d’animation, ni les films. Cela ne me dit rien du tout, bizarre... c'est pourtant de ma génération 🤷‍♀️ Et oui, je suis partante pour d'autres découvertes 👍

Merci Christobal, Michel, Lionel, Mathilde et une révérence toute particulière à Koyolite pour toutes ces éloges. Les rencontres oniriques auront-elles une suite; je ne le sais encore, mais une chose est sûre mon but est déjà atteint : mélanger humour et fantastique dans le seul but de divertir. Alors, je n'ai qu'un mot d'ordre, moussaillons, faites comme votre capitaine et suivez les aventures d'Elric Marvie.

📍 La fiche de présentation de cet ouvrage a été créée en décembre 2024 dans nos cales. Elle a été complétée de la fiche de lecture de Koyolite Tseila et mise à jour le 31 mars 2025.

Excellente synthèse (pas surprenant, de la part de Didier !), merci pour ce partage qui éduque les jeunes et réjouit les vieux ! 😉

Eh bien, j'ai appris plein de trucs intéressants pour compléter le peu que je connaissais de cette période. Merci beaucoup !

Un article très intéressant, d'une érudition rare, fort utile pour les personnes nées après cette époque. Merci à l'auteur!