Un commentateur qui ne manque pas d'humour et une utilisation très intelligente d'une des lois de la robotique d'Asimov. Un véritable plaisir de lecture !

Je me suis délectée de chaque page de ce récit unique, riche en rebondissements et servi par une plume trempée dans l’audace et l’intelligence. On y décèle tout l’amour que l’auteur porte au langage et aux mots, qu’il manie et remanie avec un rare brio. La petite fille de Titi Parigot que je suis ne pouvait qu’apprécier l’argot qui émaille le roman, ainsi que le génial humour qui le colore. Les descriptions, brossées en quelques traits d’une redoutable efficacité, nous propulsent immédiatement sur Andromède, et les personnages sont fort habilement construits. Malgré son air revêche et ses paroles bourrues, Freddie est un protagoniste auquel on s’attache avec beaucoup d’aisance. Derrière l’épaisse fumée de ses cigarettes, sous les vapeurs de son synthowhisky, se cache un esthète qui goûte la beauté féminine comme on goûte un sonnet, avec délicatesse et respect. Tourmenté par les cicatrices de son rude passé, assoiffé de justice, ce chevalier sans armure ni prétention est prêt à mettre sa vie en péril pour secourir son Saint Graal : l’innocence qu’il a lui-même perdue et ne supporte pas que l’on arrache aux autres.

Un roman tissé d’action, d’aventures, d’humour, et saupoudré d’un soupçon de romance, qui ne pourra que vous séduire!

Merci beaucoup pour ce superbe retour de lecture, Lionel. Je ne me lasse jamais de le lire !

J'aime ce genre de film car c'est toujours un plaisir de voir une scène WTF ! Dans ce film à voir pour se détendre et s'amuser, le WTF c'est déjà la coiffure du héros toujours impeccable ! Sa capacité à sortir indemne de situations impossibles comme l'éruption cataclysmique de Yellowstone ! Un film bourré de clichés mais c'est en cela qu'il est bon !

Quand le livre est sorti, ma compagne me faisait le résumé le soir c'était sympa. Ensuite j'ai vu les films et c'était toujours aussi sympa. Ma tante Downloader... m'a transmis la version audio et là j'ai découvert l'histoire entière. Ou d'abord, je précise, c'est lu par la doublure vocale française des films donc cela donne encore plus d’attrait.
Ce que je peux dire ce ces livres et dont on se rend pas forcément compte dans les films , c’est que l'héroïne toujours a la première personne raconte sa vision de son monde et c'est comme avoir des œillères en permanence, elle n'est pas réceptive aux sentiments des autres. Elle réagit que par rapport à elle même ou les quelques rares interactions qu'elle se permet. Cela accentue encore plus le sentiment de dictature ou l'on cherche surtout a se protéger. Ainsi rare sont les moments ou elle ouvre son horizon, pour sa sœur, pour Peeta,... et cela ne dure pas forcément longtemps.Cela rend le récit très particuliers et encore plus anxiogène. Le seul moment de réelle ouverture est dans la dernière scène du film qui pour le coup est parfaitement rendu.
C’est un livre a découvrir, facile d'accès mais parfois lourd de sens et actuel. je pense qu'on le commence aisement et qu’on le fini qu'a la dernière page du dernier tome.

Ce doit être un beau livre, merci pour cette présentation !

Des histoires de deux ennemis qui finissent par se serrer les coudes, c'est pas ce qui manque.
Y'a eu la version "guerre du pacifique" avec DUEL DANS LE PACIFIQUE avec Toshiro Mifune et Lee Marvin qui serait le film qui aurait inspiré Wolfgang Peterson pour son ENEMY MINE si on en croit WIKIPEDIA.
Mais tu as le même genre de sujet repris au tout début de l'injustement méprisé King Kong Skull Island.

J'ai vu cet épisode de la 4e dimension, pas le film (dont j'ai tout de même lu le résumé). Honnêtement, difficile d'y voir plus qu'une similitude, vu la brièveté de l'épisode. Mais pourquoi pas, après tout.

Jolie nouvelle agréable à lire comme toujours. Et une histoire qui montre tout de même la mauvaise interprétation que pourrait ou risquera de se faire un androïde face aux sentiments humains.
Si une IA parvenait un jour à atteindre l'humour spontané, elle arriverait également un jour à l'agressivité...
Robert, merci de nous faire découvrir cet aspect pas si éloigné que ça aujourd'hui...

Où, ailleurs qu’à Wimbledon, aurait-on pu faire preuve d’un tel(l) fair-play ? Sur le court évidemment, pas dans le public où les traditions ne font que se perdre. On soupçonne donc un zeste d’esprit britannique de s’être glissé dans la conception de notre joueur synthétique. Allié aux lois de la robotique de notre cher Isaac, il ne pouvait en résulter qu’une de ces contradictions insolubles menant au blocage de la merveilleuse machine. Ce petit grain de sable qui vient gripper le plus perfectionné des rouages vérifiant l’implacable loi de Murphy. Quand tout est en place pour que tout se passe bien, c’est l’annonce de l’échec inéluctable. Mais, sans doute faut-il saluer, une fois de plus, le côté plus humain du surhumain qui, conscient de la triche et du déséquilibre entre sa mécanique prodigieuse et l’imperfection cellulaire, décide que non, les valeurs du sport exigent de baisser pavillon si l’équité ne peut être assurée.

Pas de racket avec une raquette, songe-t-il avant de se saborder.

Casquette basse à Tell et à Robert qui nous entraîne, non pas à devenir des joueurs légendaires, mais dans son univers où l’humour rivalise avec l’herbe tendre du central de Wimbledon.

Très immersif ! J'ai eu l'impression d'être dans les gradins 😃
Que se passerait-il en effet par le fait de mesurer un androïde à un humain avec tous ses directives à respecter son créateur ? En voici un exemple !
Merci Robert !

"Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger." (Isaac Asimov)
Je viens de vivre une finale de tennis épique - ça dégomme, c'est le cas de le dire ! - et qui plus est, est du jamais vu ! Une grande première. Et je me suis régalée à cette lecture. Merci Robert !

Un grand MERCI à tous ceux qui ont lu mon texte, m'encouragent et soutiennent mon travail.

Pour ce jour de finale à Roland-Garros, Robert Yessouroun nous sert une histoire tennistique très à propos. L’esprit est débridé, l’humour omniprésent, on sent que l’auteur a travaillé sans filet. Le temps d’un jeu, l’androïde bleu de Prusse semble se rappeler la première loi de la robotique pour le plus grand plaisir du lecteur. Service gagnant donc pour moi, pleine ligne. J’attends un second set, ou un autre match, pourquoi pas entre deux androïdes. Merci, Robert, pour ce vent de fraîcheur ; humour toujours.

@Christobal Columbus : Je ne me souviens plus de l'épisode de La Quatrième Dimension dont tu parles. Merci pour la référence ! Pour ma part, c'est seulement au mois de janvier 2025 que j'ai enfin eu l'occasion de visionner Enemy Mine. Et là, je viens d'apprendre que ce film est adapté du premier livre de la série "Enemy Mine" (1979) de l'auteur américain Barry Brookes Longyear, information que je viens d'ajouter à la fiche de Maestro. Mais alors, de qui Barry Brookes Longyear s'est-il inspiré pour écrire cette histoire ? Nous ne le saurons jamais... je le crains. En tout cas, le thème des ennemis jurés qui deviennent amis n'est pas nouveau. Je dirais même qu'il est récurrent, que ce soit en littérature ou à l'écran.

Lorsqu'il a rédigé cette chronique en 2015, Maestro craignait que ce film - qui avait déjà 30 ans - "ne soit totalement décalé dans 10 ans". Nous voici en 2025 et l'ayant revu récemment, je trouve qu'il tient encore assez bien la route. Bien évidemment, il faut se re-projeter à l'époque de notre jeunesse pour regarder la qualité des effets spéciaux que l'on oublie très vite d'ailleurs (du moins à notre âge).

Le scénario était très certainement inspiré de la série "La Quatrième Dimension", épisode intitulé "DEUX" (1961) où l'on peut retrouver Charles Bronson aux cotés d'Elizabeth Montgomery (Ma sorcière bien aimée). En effet, cet épisode présente deux soldats ennemis seuls dans une ville désertée après un conflit armé et totalement coupée du monde et de la réalité, étant tombée dans la Quatrième Dimension. Les deux soldats ne parlant pas la même langue, ceux-ci se voient obligés d'oublier leurs uniformes et de cohabiter pour survivre.

Il est difficile de comparer un épisode de 25min face à un film de près de 2h mais leurs chutes sont similaires : (ATTENTION SPOILERS) Charles Bronson partant avec son ex-ennemie Elizabeth à la fin de l'épisode laisse à penser un amour naissant, dans ce film en question, Davidge s'occupera de la progéniture de son ex-ennemi comme s'il était son propre fils. (FIN DES SPOILERS)

La génération actuelle peut effectivement ne pas apprécier ce vieux film à sa juste valeur...

@Xavier Piot : Dans ton chouette retour de lecture, tu nous parles de la série "Les Enfants de Dune". Je suis d'accord avec toi pour dire que c'est une série qui respecte l'essence même de l'univers créé par Frank Herbert. C'est une série que j'avais beaucoup appréciée.

Ce film est un joyaux a préserver absolument.
on est transporté par un fantasque qui a "un peu" enjolivé sa vie mais alors c'est une émotion, de la couleur et la fin très émouvante! Une pure réussite ce film!
je le mets dans mes films a voir sans modération avec la trilogie version longue du seigneur des anneaux, de un jour sans fin, spirit away et Guy.

Un film optimiste!!! bon sang!! Un film optimiste!!! mais c’est tellement rare.
c’est fun, c’est enfantin, c'est du goonies , de l'Explorer, sans complexe. Moi ce genre de films ça me fait du bien.

DUNE, une découverte a l'age de 12 ans, cadeau du mari de ma tante. j'ai du le commencer peu après et j'ai totalement accroché a cet univers. j'ai sacrifié mon faible argent de poche pour acquerir les suites. j'ai constaté avec horreur que l'empereur dieu de Dune je l'ai dévoré trop vite n'yant pas le sous pour acheter la suite de suite.
J'ai découvert cet univers d'abord par temps X en 1984, marqué surtout par la musique de TOTO. le film, je l'ai 20 ans plus tard en me demandant mais qu'est ce que c'est que ce truc?!
j'ai je crois lu l'ensemble du cycle quasiment une fois par an depuis mes 20 ans, j'en ai 52. depuis je l'écoute en audio et toujours j'y découvre quelque chose de nouveau.
Je ne parlerais pas des derniers films qui sont bon sauf pour Chani mais bon...
Je voudrais en fait parler des deux mini séries de 2000 Dune et les Enfants de DUNE car malgré des moyens faibles, ils ont réussi a faire ressortir l'essence des livres et les enjeux sans trahir je trouve le matériel de base des livres. donc j'invite ceux qui ne l'on pas fait a les regarder et a passer outre des animations parfois à la rue mais pourtant immersives dans leur ensemble.
Et je tiens a préciser que j'aime tout autant le travail du fils et les préquelles et suites! Et si j'ai été déçu par les épisodes 1 à 3 de star wars pas a la hauteur de ce que j'attendais de la fameuse guerre noire, le Jihad Butlerien c’est juste passionnant et énorme!
donc lisez les livres qui sont vraiment passionnants, regarder les mini séries ça vaut le coup.

je viens enfin de le voir en entier sur Prime.

Je sais pas pourquoi j'arrivais pas a le voir peut être que le début m'avait paru brouillon.
j'en ai un avis très positif. le rythme général c'est une traque et une sorte de course contre la montre pour retrouver "The Creator" avec d'un côté des américains qu'on pourrait penser légitime dans leur volonté de détruire toutes les IA suite a une agression nucléaire et de l'autre une population asiatique quii a accepté l'IA et vivant avec des robots a visage humain ou pas mais se comportant comme des humains.
Au milieu un homme Joshua qui avait effectivement pour mission de trouver ce créateur et qui a trouver l'amour avant d'en être dépossédé. et on va suivre son évolution pleine d'émotions ambivalentes vis a vis des IA quand les AM eux ne changent en rien, près a tout détruire et provoquer une forme de génocide ou tuerie de masse des humains et des robots. en disant cela je prend partie évidemment mais au contraire d'autres j'ai trouvé en ce film beaucoup d'émotions, plus dans les robots que dans les soldats AM qui semblent en être dénués. et je vais même plus loin mais c’est aussi cela la SF, A se demander si le film en avance ou pas je ne me rappelle plus des dates mais ne mettrait il pas en exergue une certaine situation actuelle..selon la date c’est presque prémonitoire.
j'ai trouvé des similitudes avec OBLIVION dans les couleurs et le sons.
La bande son est très bonne, décalée
la ville futuriste n'est pas pluvieuse ni sombre, contrairement à la ville façon blade runner...entre autre
mon étonnement à la fin du film, des cultures dans une sorte de vaisseau satellite militaire qui fait que balancer des missiles géants et destructeurs.
Bref j'ai aimé parce que au dela du film et des aspect techniques qui vont bien, le film ne laisse pas indifférent et évoque des situations actuelles et pour le coup c'est ce qu'on attend de la SF, l'extrapolation.

Voilà une science-fiction bien singulière, loin des pisto-lasers et autres aliens nichant dans les cages thoraciques. L’écriture est fluide et plaisante, le récit, ponctué de touches d’humour, et l’univers, extrêmement bien développé.
Mathilde nous livre une fresque galactique qui aborde des thèmes d’une saisissante profondeur philosophique. Le poison Gh’é’en est une allégorie du Mal absolu, celui qui engendre violence, cruauté et méchanceté, celui qui s’insinue et corrompt une société avec la complicité de ceux qui feignent de l’ignorer. C’est aussi un virus, qui se transmet d’un individu à l’autre et ne cesse ainsi de se répandre.
Quand un Lahumta y succombe, le sentiment est familier, la tragédie nous touche, parce que nous sommes tous, parfois, la proie de mauvaises pensées et de pulsions contre lesquelles il nous faut lutter. Et cette lutte, elle se mène dans la vie comme dans ce roman : par l’amour, celui des siens, de la nature et des plaisirs simples de l’existence. En le refermant, je n’ai pu m’empêcher de songer aux paroles prononcées par le personnage de Gandalf dans l’adaptation cinématographique du Hobbit : " Je crois que ce sont les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires, qui nous préservent du mal. De simples actes de bonté et d’amour."
Cette trilogie du Cycle de la Terre Surveillée ravira les lecteurs à la recherche d’un SF pas comme les autres, sensible, profonde et dont l’univers est particulièrement fouillé.

Un bien beau récit, palpitant et émouvant à la fois. La prosopopée convient parfaitement. Pour ma part, j'apprends des choses... Bravo Christobal. On en redemande.

Merci pour cette belle chronique, mon Bon Maître, je suis... touché !

Un film qui aurait sans doute gagné à être traité en mode hybride (genre "Qui veut la peau de Roger Rabbit"), car il a manqué de ce souffle qui aurait pu en faire effectivement autre chose qu'un nanar plutôt décevant, même si tout n'est pas à jeter.

Un moment d'hilarité poétique qui m'évoque un conte pour petits et grands enfants mêlé avec "le Rire du Cyclope" que j'avais eu la joie de chroniquer dans ces cales il y a bien longtemps.

Merci pour le rire joyeux et délicieusement absurde qui émane de ce conte !

Si vous aimez San Antonio et Audiard, si, chez vous, on ne touche pas au grisbi, si vous aimez les cibiches et les petites pépées (mais en version vertes!) , ce livre est pour vous! Un polar de l'espace à la sauce de l'argot du XX° siècle, il fallait oser, et c'est une réussite qui nous replonge avec joie dans les délices des "Tontons Flingueurs" mâtinés du bon vieux Star Trek des années 60. Je recommande à tous les amoureux de la langue française de jeter un œil sur ce livre!

Revu très récemment et malgré après de nombreuses années, j'ai été beaucoup moins pris par l'histoire.
À lire les avis ici et sur d'autres plateformes cinématographiques, si certains y trouvent des "signes", tant mieux mais je n'ai jamais ressenti cette impression ou cette immersion.
La première fois que je l'ai vu, je me souviens par contre d'une angoisse à l'arrivée des grands-humanoïdes extraterrestres gris-verts, surtout à les entendre courir sur le toit de la maison.
Je trouve que les deux histoires - l'invasion alien et l'histoire du révérend qui a perdu sa femme dans un accident - ne collent pas tellement ensemble.
Ce film continuera néanmoins à plaire au passionnés et convaincus des "crop circle".

Je n'ai rien à ajouter à ce que dit Patate des ténèbres. Ce film est très banal. Très beau visuellement, les images et effets spéciaux sont très réussis mais les films de guerres ou de conflits d'intérêts avec des IA surtout sous forme de robots, j'en ai un peu soupé.
Un film très vite oublié et pourtant vu hier soir.

Je rejoins tous les commentaires et comprends l'enthousiasme de Jean-Michel, tant j'ai eu envie d'interrompre la narration pour philosopher avec le personnage. Par exemple, "animal si raisonnable et si peu sociable", la raison n'est-elle pas un autre tour de folie, comme dirait Kant ? Je trouve le héros au contraire fort déraisonnable à sanctifier tant le logos et l'arithmétique, et il finit par s'en rendre compte dans sa pièce encombrée. Mais comme je le comprends.
Enfin le coup de dé ne pouvait que me rappeler non pas un surréaliste mais un parnassien hérmétiste, Stéphane Mallarmé, pour qui "Un coup de dé n'abolira jamais le hasard", et n'a rien de barbare, irrationnel et antiscientifique, mais offre le vertige des combinatoires, les mathématiques non linéaires, la contingence réelle réconciliée avec le champ des possibles.

Le bestiaire de M. Marie s'élargit et c'est toujours un bonheur. Le plat de pâtes n'est pas sans rappeler une autre histoire loufoque, de même que cette rencontre incongrue. Mais toutes ces envolées philosophiques n'ont pu que m'évoquer le chef d'oeuvre de Cathcart et Klein, Platon et son ornythorinque entrent dans un bar. La philo par les blagues est un exercice difficile mais tellement bienfaisant !
Bravo à Michel au passage qui a tiré une veine comique de haut vol(-tige de selle de cheval de course à pied à terre de feu follet de vache...)
Pour revenir au champ lexical des féculents, j'ai repéré les coquillettes suivantes (évoquées par le KapTain) : "notre bon pachyderme se désencrassé les dents..." et "qu'elles sont les véritables raisons...
Pour finir, grande joie de lire le mot "bitoniau", surprenant et familier.

Curieusement, ce texte brille par son absence d'humour pachydermique bien que mettant en scène un éléphant. C'est léger, enjoué, primesautier.
Sinon, Bergson est un con et toi, tu as écris un petit bijou d'humour.

Je l'attendais avec pas mal d'impatience, car après Rogue One, je surveillais de près la filmographie de Gareth Edwards. Et finalement, bof (c'est un avis très technique, je sais). Les effets numériques associés aux effets pratiques sont vraiment très très cool, nous parlant de tout un monde technologique finalement proche de nous, c'est plutôt le côté humain, avec des personnages un poil mollassons, qui aura fini par me mettre du brouillard devant les yeux et me plonger dans une certaine torpeur. La forme est super bien maîtrisée, même si c'est de la thématique sf vue et revue, le fond commence à sentir le déjà-vu, reste le dépaysement et le mélange des cultures asiatiques et cyberpunk, très stimulants!

Je n’ai pas encore acheté le dernier tome. Ce roman, probablement le plus abouti de Stefan Wul même si moins « renversant » que ses « Fleuve Noir », bénéficie, côté scénario, de l’apport de Laurent Genefort. Fervent supporter et ami du romancier, on ne peut que se réjouir que Laurent ait participé à cette adaptation. Le dessin de Sentenac est somptueux. Bien que moyennement attiré par l’esthétique manga des personnages, j’avoue que la partie décors et descriptions est magistrale. Pour moi, à classer avec les belles réussites dans cette collection que sont « Niourk », « La Mort Vivante » et « Terminus 1 ».

Je l'avais vu au cinéma et je me rappelle avoir passé un bon moment. Pas le film de l'année mais esthétiquement réussi. Je me souviens que l'emploi de différentes langues asiatiques sous titrée facilitait une belle immersion. Un bon divertissement sans prétention.

Attention, les tam-tams résonnent dans la savane, parce qu’ici, savane. On est dans le grand-bain. Le grand bain Marie, il s’entend. Celui qui marie justement l’esprit et la malice et qui, mine de rien ou mine de tout, nous glisse quelques réflexions pas piquées par une mouche Tsé-Tsé. Dans un florilège d’humour, de références drolatiques s’insinue l’existentiel, « Tiel mon Marie ! », pourrait-on dire si on avait l’esprit mal rangé, ce qui est le cas. Car oui, comme le suggèrent les mésaventures d’Émile avec l’Autrichien de garde, on aurait perdu le sens de l’humour, voir l’humour tout court. On a beau le chercher, rue des Morillons ou ailleurs, il s’est évaporé comme l’éléphant de Murakami. Alors, comment faire ? Hélas, pas en déconnectant ce vaste réseau qui, se disant là pour relier les hommes, les a plongés, pour la plupart, dans un océan virtuel de solitude.

Comment faire ? Moi, je dis fastoche. Il faut et il suffit de se procurer au plus vite le recueil de nouvelles d’Éric Marie !