
Une bande de nationalistes russes s'empare d'une base de lancement de missiles nucléaires stratégiques et menace le reste du monde. L'USS Alabama, le sous-marin nucléaire le plus puissant des Etats-Unis, reçoit l'ordre de partir vers les côtes russes. Un premier ordre est envoyé à l'etat-major du submersible lui intimant de bombarder la Russie, lorsqu'arrive un second message indéchiffrable...
Présentation
On est clairement dans un film des années 1990 à grand spectacle, dans la lignée de The Rock, servi par des scènes d’action et une BO épique.
Le sous-marin n’est qu’un prétexte à la lutte de pouvoir entre le commandant Ramsey (incarné par feu Gene Hackmann) et son officier en second, Hunter (incarné par Denzel Washington). Un Blanc contre un Noir, un commandant expérimenté contre un jeune officier, les deux ayant leur propre style, sans trop de nuances (le discours précédant l’embarquement de l’équipage peut se résumer en deux mots « America First »).
Le film se permet cependant deux passages plus « philosophiques » : entre la discussion autour de Clausewitz et la métaphore finale des chevaux Lippizzans, on a un peu d’oxygène, même si le film se déroule après la guerre froide et la chute de l’URSS, lorsque la division bipolaire du monde n’a plus lieu d’être.
Cependant, la BO de Hans Zimmer parvient à sublimer ce triste matériau. Entre le thème de l’USS Alabama, qui donne envie de défiler au pas et l’hymne « Eternal Father, Strong to Save » qui aurait été chanté sur le Titanic lors de l’office religieux précédent le naufrage, on est sur un superbe moment musical.
USS Alabama est un film sympathique à regarder mais sans se poser trop de questions sur son réalisme. Par contre, petit cocorico français : le porte avion Foch, aujourd’hui sorti du service, apparaît ! Avec la musique, les deux instants philosophiques et la BO, cela sauve le film. Enfin presque.
Le sous-marin n’est qu’un prétexte à la lutte de pouvoir entre le commandant Ramsey (incarné par feu Gene Hackmann) et son officier en second, Hunter (incarné par Denzel Washington). Un Blanc contre un Noir, un commandant expérimenté contre un jeune officier, les deux ayant leur propre style, sans trop de nuances (le discours précédant l’embarquement de l’équipage peut se résumer en deux mots « America First »).
Le film se permet cependant deux passages plus « philosophiques » : entre la discussion autour de Clausewitz et la métaphore finale des chevaux Lippizzans, on a un peu d’oxygène, même si le film se déroule après la guerre froide et la chute de l’URSS, lorsque la division bipolaire du monde n’a plus lieu d’être.
Cependant, la BO de Hans Zimmer parvient à sublimer ce triste matériau. Entre le thème de l’USS Alabama, qui donne envie de défiler au pas et l’hymne « Eternal Father, Strong to Save » qui aurait été chanté sur le Titanic lors de l’office religieux précédent le naufrage, on est sur un superbe moment musical.
USS Alabama est un film sympathique à regarder mais sans se poser trop de questions sur son réalisme. Par contre, petit cocorico français : le porte avion Foch, aujourd’hui sorti du service, apparaît ! Avec la musique, les deux instants philosophiques et la BO, cela sauve le film. Enfin presque.