QuatriĂšme de couverture
SysSol. Notre univers sâest Ă©tendu au-delĂ de la Terre et de sa Lune. Mars, VĂ©nus, Jupiter et ses satellites, la ceinture des astĂ©roĂŻdes, aussi bien que les trainĂ©es troyennes de Jupiter⊠Et pour fĂ©dĂ©rer, autant que surveiller et pacifier toute cela, il y a la Spatiale, organisation interplanĂ©taire au dĂ©part, devenue indĂ©pendante, qui vit des taxes quâelle prĂ©lĂšve auprĂšs des milliers de vaisseaux qui traversent lâespace. Si ce nâest quâhĂ©las, au milieu de ces astĂ©roĂŻdes et de ces vaisseaux, il y a les pirates spatiaux. Que nul nâest encore parvenu Ă contrer ni Ă©radiquer, qui dĂ©pouillent et rançonnent sans finâŠ
En juin 2126, Dick Hanson, fils de lâune des plus riches familles de SysSol, part en croisiĂšre vers Jupiter pour fĂȘter ses quatorze ans. Ă son Ăąge, il rĂȘve certes dâaventures, mais surtout de sâaffranchir de la surveillance dâAudrey, sa garde du corps personnelle, qui le suit partout depuis quâil a failli ĂȘtre kidnappĂ© voici quelques annĂ©es. Il y parvient presque dans lâimmense vaisseau qui les emporte⊠presque seulement, car ce dernier frĂŽle les astĂ©roĂŻdes. Or les pirates spatiaux sont lĂ et les arraisonnent. Pour protĂ©ger le garçon, Audrey nâa dâautre choix que de sâenfuir avec lui et son ami Jens, jeune mousse, dans une navette de secours.
Le 17 juillet 2126, Dick Hanson, Jens Cleryan et Audrey Cambellerich disparaissent, sans laisser la moindre trace, sans que ni leur navette ni quelque dĂ©bris ne soit retrouvĂ©. Nul ne sait oĂč ils ont disparu et comment, nul ne peut imaginer quâils ont dĂ©couvert une singularitĂ©, la premiĂšre GUEULE DES VERS.
En juin 2126, Dick Hanson, fils de lâune des plus riches familles de SysSol, part en croisiĂšre vers Jupiter pour fĂȘter ses quatorze ans. Ă son Ăąge, il rĂȘve certes dâaventures, mais surtout de sâaffranchir de la surveillance dâAudrey, sa garde du corps personnelle, qui le suit partout depuis quâil a failli ĂȘtre kidnappĂ© voici quelques annĂ©es. Il y parvient presque dans lâimmense vaisseau qui les emporte⊠presque seulement, car ce dernier frĂŽle les astĂ©roĂŻdes. Or les pirates spatiaux sont lĂ et les arraisonnent. Pour protĂ©ger le garçon, Audrey nâa dâautre choix que de sâenfuir avec lui et son ami Jens, jeune mousse, dans une navette de secours.
Le 17 juillet 2126, Dick Hanson, Jens Cleryan et Audrey Cambellerich disparaissent, sans laisser la moindre trace, sans que ni leur navette ni quelque dĂ©bris ne soit retrouvĂ©. Nul ne sait oĂč ils ont disparu et comment, nul ne peut imaginer quâils ont dĂ©couvert une singularitĂ©, la premiĂšre GUEULE DES VERS.
Fiche de lecture
« Il a ri. De ce rire quâil Ă©tait le seul Ă avoir, celui dâun homme nĂ© voilĂ plus de soixante-dix ans, mais nâen paraissant quâĂ peine quarante, un homme qui considĂ©rait les galaxies et les systĂšmes stellaires comme sa maison. Cela me troublait lorsque je croisais son regard dâun bleu profond. Sans doute avais-je encore mes rĂȘves dâadolescent, car jâavais chaque fois lâimpression de plonger au cĆur dâun Univers insondable. » (JC Gapdy, Les Gueules des Vers, extrait p. 223)
Bon sang, quelle lecture ! Le moins que je puisse dire, câest que ça dĂ©coiffe et secoue. Il mâaura bien fallu quelques heures aprĂšs celle-ci pour que mes pieds sâancrent Ă nouveau solidement sur la terre ferme et que mes connections mentales se remettent en place.
Cette histoire dĂ©bute de maniĂšre classique et moyennement folichonne, il suffit de lire le rĂ©sumĂ© en quatriĂšme de couverture pour sâen rendre compte. Mais⊠tout Ă coup, alors mĂȘme que la premiĂšre singularitĂ© surgit, elle prend un cours absolument spectaculaire et inattendu ! Et le temps que je le rĂ©alise, je suis dĂ©jĂ moi-aussi avalĂ©e par cette gueule de ver et transportĂ©e bien loin de notre temps, de notre univers⊠Et ce ne sera que la premiĂšre singularitĂ© parmi beaucoup dâautres.
Le trip est passionnant et je dois dire que câest bien la toute premiĂšre fois que jâai le grand frisson du voyage spatial avec lâimpression de rĂ©ellement traverser ces trous noirs ! Les descriptions que JC Gapdy nous livre de leurs effets sont si prĂ©cises, que câest Ă se demander si lâauteur lui-mĂȘme nâen a pas dĂ©jĂ traversĂ©s quelques-uns. On dirait du vĂ©cu ! Me voilĂ donc toute chamboulĂ©e, et comme si cela ne suffisait pas, JC Gapdy persiste et signe et me ballade dâun bout Ă lâautre de lâunivers au-travers de chapitres qui ne se suivent pas chronologiquement parlant, et qui, au cours de ceux-ci, voient les personnages se multiplier Ă des Ă©poques diffĂ©rentes ! Me voilĂ en plus en train de faire des bonds dans les temps et dans tous les sens : an 2126, an 2070, an 2234, an 2232, an 2136, an 2135, an 2148, date inconnue, lieu inconnu, an 2188, etc. ! Bon sang, ça dĂ©chire ! Mon cerveau est en Ă©bullition !
Cependant, voulant jouer les plus fines et dĂ©cidant que je ne me laisserais pas tourmenter par ces saletĂ©s de trous de vers qui prennent un malin plaisir Ă multiplier les personnages et les futurs improbables, je prends des notes et relĂšve des Ă©lĂ©ments clĂ©, en Ă©tant tout Ă fait convaincue que sur ce coup-lĂ , JC Gapdy ne mâaura pas et quâĂ la fin, jâaurai le fin mot de cette histoire. J'en tiens un compte-rendu prĂ©cis, je pourrai donc remettre en place tous les Ă©lĂ©ments ⊠hĂ© hĂ© ⊠un peu comme aprĂšs une grosse tempĂȘte, quand il faut remettre tout en ordre. Oui, jâai pensĂ© Ă tout. Ăa va le faire⊠Mais Ă lâinstar de tous les Dick, je nâai pas vu arriver LE TRUC gĂ©ant qui tombe dans les derniers chapitres, et qui change encore une fois toute la donne⊠et paf ! Me voilĂ repartie pour un tour de carrousel de rĂ©flexions cosmiques ! Et lĂ , je rĂ©alise lâampleur de ce rĂ©cit. Ouah : RESPECT.
Câest un fait, JC Gapdy est douĂ©. Son Ă©criture est soignĂ©e et fluide, et la narration est des plus efficaces. Ses personnages (Dick, Michael, Yessica, Yessi, Audrey, Jens), dans toutes leurs versions, intelligences artificielles y comprises (Colorado, Stella), sont attachants. Jâai bien aimĂ© les clins dâĆil Ă des rĂ©fĂ©rences connues par le biais des noms donnĂ©s Ă certains personnages (ValĂ©rian, Laureline...). Jâai Ă©galement apprĂ©ciĂ© de trouver en fin dâouvrage une synthĂšse des grandes dates et Ă©vĂ©nements majeurs du systĂšme solaire, ainsi quâun lexique. Oui parce quâen plus dâavoir mĂ©ticuleusement rĂ©flĂ©chi aux diverses lignes du temps et cours des Ă©vĂ©nements, JC Gapdy a Ă©galement inventĂ© ses propres termes spĂ©cifiques Ă son rĂ©cit.
Ce rĂ©cit repose sur une toile de fond gigantesque et savamment Ă©laborĂ©e. Jâaurais plaisir Ă y replonger ultĂ©rieurement dans un nouveau bouquin (qui sait ?), afin dâapprofondir certains sujets qui sont restĂ©s un peu en retrait. Il y a de la matiĂšre Ă gratter et Ă dĂ©couvrir, des sujets Ă creuser et Ă dĂ©velopper davantage. Bref, si cela Ă©tait le cas, je mâen rĂ©jouirais.
En conclusion, « Les Gueules des Vers » est un rĂ©cit passionnant qui prĂ©sente un univers colossal Ă lâĂ©chelle du Temps. Cet ouvrage est DANTESQUE. Je vous le recommande chaleureusement, car Ă mon avis, il est incontournable pour tout amateur de Science-Fiction. Un conseil : bouclez bien votre ceinture avant dâentreprendre cette odyssĂ©e et arrimez solidement tout objet se trouvant Ă proximitĂ© ^-^
Bon sang, quelle lecture ! Le moins que je puisse dire, câest que ça dĂ©coiffe et secoue. Il mâaura bien fallu quelques heures aprĂšs celle-ci pour que mes pieds sâancrent Ă nouveau solidement sur la terre ferme et que mes connections mentales se remettent en place.
Cette histoire dĂ©bute de maniĂšre classique et moyennement folichonne, il suffit de lire le rĂ©sumĂ© en quatriĂšme de couverture pour sâen rendre compte. Mais⊠tout Ă coup, alors mĂȘme que la premiĂšre singularitĂ© surgit, elle prend un cours absolument spectaculaire et inattendu ! Et le temps que je le rĂ©alise, je suis dĂ©jĂ moi-aussi avalĂ©e par cette gueule de ver et transportĂ©e bien loin de notre temps, de notre univers⊠Et ce ne sera que la premiĂšre singularitĂ© parmi beaucoup dâautres.
Le trip est passionnant et je dois dire que câest bien la toute premiĂšre fois que jâai le grand frisson du voyage spatial avec lâimpression de rĂ©ellement traverser ces trous noirs ! Les descriptions que JC Gapdy nous livre de leurs effets sont si prĂ©cises, que câest Ă se demander si lâauteur lui-mĂȘme nâen a pas dĂ©jĂ traversĂ©s quelques-uns. On dirait du vĂ©cu ! Me voilĂ donc toute chamboulĂ©e, et comme si cela ne suffisait pas, JC Gapdy persiste et signe et me ballade dâun bout Ă lâautre de lâunivers au-travers de chapitres qui ne se suivent pas chronologiquement parlant, et qui, au cours de ceux-ci, voient les personnages se multiplier Ă des Ă©poques diffĂ©rentes ! Me voilĂ en plus en train de faire des bonds dans les temps et dans tous les sens : an 2126, an 2070, an 2234, an 2232, an 2136, an 2135, an 2148, date inconnue, lieu inconnu, an 2188, etc. ! Bon sang, ça dĂ©chire ! Mon cerveau est en Ă©bullition !
Cependant, voulant jouer les plus fines et dĂ©cidant que je ne me laisserais pas tourmenter par ces saletĂ©s de trous de vers qui prennent un malin plaisir Ă multiplier les personnages et les futurs improbables, je prends des notes et relĂšve des Ă©lĂ©ments clĂ©, en Ă©tant tout Ă fait convaincue que sur ce coup-lĂ , JC Gapdy ne mâaura pas et quâĂ la fin, jâaurai le fin mot de cette histoire. J'en tiens un compte-rendu prĂ©cis, je pourrai donc remettre en place tous les Ă©lĂ©ments ⊠hĂ© hĂ© ⊠un peu comme aprĂšs une grosse tempĂȘte, quand il faut remettre tout en ordre. Oui, jâai pensĂ© Ă tout. Ăa va le faire⊠Mais Ă lâinstar de tous les Dick, je nâai pas vu arriver LE TRUC gĂ©ant qui tombe dans les derniers chapitres, et qui change encore une fois toute la donne⊠et paf ! Me voilĂ repartie pour un tour de carrousel de rĂ©flexions cosmiques ! Et lĂ , je rĂ©alise lâampleur de ce rĂ©cit. Ouah : RESPECT.
Câest un fait, JC Gapdy est douĂ©. Son Ă©criture est soignĂ©e et fluide, et la narration est des plus efficaces. Ses personnages (Dick, Michael, Yessica, Yessi, Audrey, Jens), dans toutes leurs versions, intelligences artificielles y comprises (Colorado, Stella), sont attachants. Jâai bien aimĂ© les clins dâĆil Ă des rĂ©fĂ©rences connues par le biais des noms donnĂ©s Ă certains personnages (ValĂ©rian, Laureline...). Jâai Ă©galement apprĂ©ciĂ© de trouver en fin dâouvrage une synthĂšse des grandes dates et Ă©vĂ©nements majeurs du systĂšme solaire, ainsi quâun lexique. Oui parce quâen plus dâavoir mĂ©ticuleusement rĂ©flĂ©chi aux diverses lignes du temps et cours des Ă©vĂ©nements, JC Gapdy a Ă©galement inventĂ© ses propres termes spĂ©cifiques Ă son rĂ©cit.
Ce rĂ©cit repose sur une toile de fond gigantesque et savamment Ă©laborĂ©e. Jâaurais plaisir Ă y replonger ultĂ©rieurement dans un nouveau bouquin (qui sait ?), afin dâapprofondir certains sujets qui sont restĂ©s un peu en retrait. Il y a de la matiĂšre Ă gratter et Ă dĂ©couvrir, des sujets Ă creuser et Ă dĂ©velopper davantage. Bref, si cela Ă©tait le cas, je mâen rĂ©jouirais.
En conclusion, « Les Gueules des Vers » est un rĂ©cit passionnant qui prĂ©sente un univers colossal Ă lâĂ©chelle du Temps. Cet ouvrage est DANTESQUE. Je vous le recommande chaleureusement, car Ă mon avis, il est incontournable pour tout amateur de Science-Fiction. Un conseil : bouclez bien votre ceinture avant dâentreprendre cette odyssĂ©e et arrimez solidement tout objet se trouvant Ă proximitĂ© ^-^




