
Souvenirs d'un autre avenir © 2025 Editions Blogger de Loire | Illustration de couverture © Vael Cat
Quatrième de couverture
Pascal Vialeau, 53 ans, ouvre un œil. Un cube en plastique sonne avec énergie : il est sept heures quarante-cinq. Il allonge la main, coupe la sonnerie et reconnaît le réveil à quartz qu'il utilisait en... 1997 ? 23 ans plus tôt ? En se redressant, il se cogne au plafond, et il réalise qu'il a dormi dans la mezzanine de son appartement de 1997. Sans savoir ni pourquoi ni comment, il est en 1997, mais il a tout oublié : travail, loisir, amis, amies et une terreur le saisit.
Ailleurs, Pascal Vialeau, 30 ans, se réveille dans un appartement inconnu, dans un monde dont il ignore tout.
Peut-on changer de vie ? Quel est le prix à payer ? Récit parfois cruel, parfois souriant : comment faire opposition à un avenir où tout et tous semblent décider à votre place ?
Ailleurs, Pascal Vialeau, 30 ans, se réveille dans un appartement inconnu, dans un monde dont il ignore tout.
Peut-on changer de vie ? Quel est le prix à payer ? Récit parfois cruel, parfois souriant : comment faire opposition à un avenir où tout et tous semblent décider à votre place ?
Mini-entretien avec l'éditeur
Koyolite Tseila :
- Souvenirs d'un autre avenir est le premier roman publié cette année aux éditions Blogger de Loire. Pourriez-vous nous parler de cet ouvrage, des thèmes développés et de ses points forts ?
- Souvenirs d'un autre avenir est le premier roman publié cette année aux éditions Blogger de Loire. Pourriez-vous nous parler de cet ouvrage, des thèmes développés et de ses points forts ?
Blogger de Loire :
- Souvenirs d’un autre avenir développe un point de vue singulier sur le destin. Le milieu dans lequel nous évoluons décide-t-il de tout à notre place ou bien existe-t-il un libre arbitre ?
Les personnes qui n’ont jamais changé de milieu, de métier… affirment qu’elles sont libres ! Libres d’un bocal qu’elles n’ont jamais quitté, libre de respirer sans avoir besoin d’eau : elles ont tout décidé, et comme on les aime bien, on ne va pas les contredire, mais notons que le sentiment de liberté a besoin d'un test objectif.
Dans certaines conceptions, l’effet papillon l’emporte, c’est-à-dire qu’à tout moment, une variation minuscule produit des effets immenses sans rapport avec son origine… Mais cette assertion laisse dubitatif. Il est facile de voir que des causes différentes peuvent aboutir au même résultat. C'est cette hypothèse qu'a explorée Roland C. Wagner dans le Train de la réalité et les morts du général. À partir d'un événement singulier – l'attentat du Petit Clamart contre le général de Gaulle –, il met en scène différents acteurs de l'attentat : révolutionnaires algériens, partisans du maintien de la colonie... à chaque fois, soit l'attentat aboutit à la mort du général et conduit au monde décrit dans Rêves de gloire, soit l'attentat échoue et advient la réalité que nous connaissons. C'est un peu comme une ligne de partage des eaux, elle délimite deux bassins versants qui conduisent à deux réalités différentes, mais pas plus.
Dans d’autres, le milieu est comme le bocal et l’eau. Si grand soit le bocal, le poisson a besoin d’eau, si libre soit-il, sortir du bocal c’est la mort. L’eau et le bocal produisent une contrainte transparente (l’eau) et une pression (les parois, transparentes elles aussi) qui transforment un changement de vie en une tâche abyssale.
Le milieu social limite la variété des rencontres que permet une vie non dirigée. D’où un effet de carcan… invisible.
Dans cet univers ligoté par ses principes, ses règles, ses jugements, son imago, sa persona, le moindre choix est refusé, nié, dénié et alors, sans que nul n’en prenne le relais se superposent la réprobation, les accusations de trahison et un goût certain pour l’inertie. Le changement n’est-il qu’une velléité, une pensée du bocal, un joli rêve vite refoulé en retrouvant les autres poissons ?
Changer de vie alors, est-ce alors impossible ? A minima, apprendre à saisir le moment où l’univers des possibles s’ouvre, et savoir choisir le moment propice… sans préjuger du résultat aussi imprévisible que le saut…
Koyolite Tseila :
- Merci beaucoup pour ces informations !
- Souvenirs d’un autre avenir développe un point de vue singulier sur le destin. Le milieu dans lequel nous évoluons décide-t-il de tout à notre place ou bien existe-t-il un libre arbitre ?
Les personnes qui n’ont jamais changé de milieu, de métier… affirment qu’elles sont libres ! Libres d’un bocal qu’elles n’ont jamais quitté, libre de respirer sans avoir besoin d’eau : elles ont tout décidé, et comme on les aime bien, on ne va pas les contredire, mais notons que le sentiment de liberté a besoin d'un test objectif.
Dans certaines conceptions, l’effet papillon l’emporte, c’est-à-dire qu’à tout moment, une variation minuscule produit des effets immenses sans rapport avec son origine… Mais cette assertion laisse dubitatif. Il est facile de voir que des causes différentes peuvent aboutir au même résultat. C'est cette hypothèse qu'a explorée Roland C. Wagner dans le Train de la réalité et les morts du général. À partir d'un événement singulier – l'attentat du Petit Clamart contre le général de Gaulle –, il met en scène différents acteurs de l'attentat : révolutionnaires algériens, partisans du maintien de la colonie... à chaque fois, soit l'attentat aboutit à la mort du général et conduit au monde décrit dans Rêves de gloire, soit l'attentat échoue et advient la réalité que nous connaissons. C'est un peu comme une ligne de partage des eaux, elle délimite deux bassins versants qui conduisent à deux réalités différentes, mais pas plus.
Dans d’autres, le milieu est comme le bocal et l’eau. Si grand soit le bocal, le poisson a besoin d’eau, si libre soit-il, sortir du bocal c’est la mort. L’eau et le bocal produisent une contrainte transparente (l’eau) et une pression (les parois, transparentes elles aussi) qui transforment un changement de vie en une tâche abyssale.
Le milieu social limite la variété des rencontres que permet une vie non dirigée. D’où un effet de carcan… invisible.
Dans cet univers ligoté par ses principes, ses règles, ses jugements, son imago, sa persona, le moindre choix est refusé, nié, dénié et alors, sans que nul n’en prenne le relais se superposent la réprobation, les accusations de trahison et un goût certain pour l’inertie. Le changement n’est-il qu’une velléité, une pensée du bocal, un joli rêve vite refoulé en retrouvant les autres poissons ?
Changer de vie alors, est-ce alors impossible ? A minima, apprendre à saisir le moment où l’univers des possibles s’ouvre, et savoir choisir le moment propice… sans préjuger du résultat aussi imprévisible que le saut…
Koyolite Tseila :
- Merci beaucoup pour ces informations !