Affiche et synopsis
2031. Une nouvelle Ăšre glaciaire. Les derniers survivants ont pris place Ă bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamnĂ© Ă tourner autour de la Terre sans jamais s'arrĂȘter. Dans ce microcosme futuriste de mĂ©tal fendant la glace, s'est recréée une hiĂ©rarchie des classes contre laquelle une poignĂ©e d'hommes entraĂźnĂ©s par l'un d'eux tente de lutter. Car l'ĂȘtre humain ne changera jamais...
Présentation
En 2014 le rĂ©chauffement climatique bat son plein. Pour lâendiguer certains scientifiques dĂ©cident de mettre en place un mĂ©canisme permettant de refroidir notre planĂšte. Mais, manifestement issus du mĂȘme groupe que ceux de « Je suis une LĂ©gende », lâexpĂ©rience ne se dĂ©roule pas aussi bien que prĂ©vu et la quasi-totalitĂ© des ĂȘtres vivants de la planĂšte sont tuĂ©s. On ne le dira jamais assez, il faut toujours faire des tests Ă petite Ă©chelle avant !
Un train Ă grande vitesse est finalement construit par un homme du nom de Wilford et les derniers ĂȘtres humains y sont alors enfermĂ©s Ă lâinstar de lâArche de NoĂ©. La tempĂ©rature extĂ©rieure Ă©tant des plus froides, la survie y est impossible et par consĂ©quent le train ne peut donc sâarrĂȘter dâavancer afin de ne pas geler. Ce train est par ailleurs Ă©quipĂ© dâun brise glaces afin de pouvoir se frayer un chemin parmi les congĂšres de neige se formant sur sa route, on parle du Transperceneige. Les passagers y sont Ă©galement classĂ©s par rang social, les plus pauvres Ă©tant situĂ©s Ă la queue du train et les plus fortunĂ©s Ă lâavant. Or ce classement a un impact considĂ©rable puisque le nombre de passagers par wagon et leur qualitĂ© de vie en dĂ©pend. TrĂšs naturellement, les plus pauvres de la queue du train ne supportant plus lâoppression et lâautoritarisme des premiers wagons, dĂ©cident alors de prendre les armes en 2031 avec pour objectif la conquĂȘte de la locomotive de tĂȘte.
Notons Ă©galement que ce film de science-fiction est en rĂ©alitĂ© lâadaptation dâune sĂ©rie BD de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette. MalgrĂ© le fait que le 9e Art soit ma spĂ©cialitĂ©, je nâai malheureusement pas eu lâoccasion de lire cette sĂ©rie et me contenterai donc de juger le film et uniquement le film.
Un train Ă grande vitesse est finalement construit par un homme du nom de Wilford et les derniers ĂȘtres humains y sont alors enfermĂ©s Ă lâinstar de lâArche de NoĂ©. La tempĂ©rature extĂ©rieure Ă©tant des plus froides, la survie y est impossible et par consĂ©quent le train ne peut donc sâarrĂȘter dâavancer afin de ne pas geler. Ce train est par ailleurs Ă©quipĂ© dâun brise glaces afin de pouvoir se frayer un chemin parmi les congĂšres de neige se formant sur sa route, on parle du Transperceneige. Les passagers y sont Ă©galement classĂ©s par rang social, les plus pauvres Ă©tant situĂ©s Ă la queue du train et les plus fortunĂ©s Ă lâavant. Or ce classement a un impact considĂ©rable puisque le nombre de passagers par wagon et leur qualitĂ© de vie en dĂ©pend. TrĂšs naturellement, les plus pauvres de la queue du train ne supportant plus lâoppression et lâautoritarisme des premiers wagons, dĂ©cident alors de prendre les armes en 2031 avec pour objectif la conquĂȘte de la locomotive de tĂȘte.
Notons Ă©galement que ce film de science-fiction est en rĂ©alitĂ© lâadaptation dâune sĂ©rie BD de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette. MalgrĂ© le fait que le 9e Art soit ma spĂ©cialitĂ©, je nâai malheureusement pas eu lâoccasion de lire cette sĂ©rie et me contenterai donc de juger le film et uniquement le film.
Le Transperceneige Ă©tait un film que jâattendais, trop peut-ĂȘtre et il ne se montra pas Ă la hauteur de mes attentes. Pourquoi ? Câest ce que jâessayerai de dĂ©velopper au cours de cette critique.
Outre les dĂ©cors somptueux qui ponctuent la progression des rĂ©volutionnaires au fil des wagons, chacun dâentre eux Ă©tant sujet Ă une ambiance qui lui est propre, le scĂ©nario souffre dâun manque cruel de profondeur. Il se rĂ©sume en effet au schĂ©ma suivant : les rĂ©volutionnaires avancent dans le wagon, les gardes veulent les en empĂȘcher, il y a un massacre, les rĂ©volutionnaires avancent dans le wagon suivant, les gardes veulent les en empĂȘcher et ainsi de suite. Bonjour la linĂ©aritĂ© !
Le fait que lâhistoire se passe dans un train, par dĂ©finition linĂ©aire nâest pas une excuse. Pour preuve, le pĂŽle express dont le personnage principal devait lui aussi gagner la locomotive depuis la queue du train sâen sort honorablement.
Je passerai sur le cĂŽtĂ© surrĂ©aliste de faire vivre autant de monde dans des wagons aussi Ă©troits. Car si les humains de la haute sociĂ©tĂ© ont des wagons somptueux, ils nâont aucun wagon couchette et on peut se demander comment ils font pour vivre dans une salle de rĂ©ception en permanence. A contrario les personnes pauvres de la queue du train ont beaucoup plus dâespace de vie. Cela peut sembler paradoxal. La logique reviendrait Ă dire que plus la camĂ©ra sâattarde dans une zone, plus celle-ci est amĂ©nagĂ©e. Ainsi, lâintroduction pose le cadre de lâhistoire Ă la queue du train mais les personnages ne font que passer briĂšvement dans les wagons rĂ©servĂ©s Ă la haute sociĂ©tĂ©.
Outre les dĂ©cors somptueux qui ponctuent la progression des rĂ©volutionnaires au fil des wagons, chacun dâentre eux Ă©tant sujet Ă une ambiance qui lui est propre, le scĂ©nario souffre dâun manque cruel de profondeur. Il se rĂ©sume en effet au schĂ©ma suivant : les rĂ©volutionnaires avancent dans le wagon, les gardes veulent les en empĂȘcher, il y a un massacre, les rĂ©volutionnaires avancent dans le wagon suivant, les gardes veulent les en empĂȘcher et ainsi de suite. Bonjour la linĂ©aritĂ© !
Le fait que lâhistoire se passe dans un train, par dĂ©finition linĂ©aire nâest pas une excuse. Pour preuve, le pĂŽle express dont le personnage principal devait lui aussi gagner la locomotive depuis la queue du train sâen sort honorablement.
Je passerai sur le cĂŽtĂ© surrĂ©aliste de faire vivre autant de monde dans des wagons aussi Ă©troits. Car si les humains de la haute sociĂ©tĂ© ont des wagons somptueux, ils nâont aucun wagon couchette et on peut se demander comment ils font pour vivre dans une salle de rĂ©ception en permanence. A contrario les personnes pauvres de la queue du train ont beaucoup plus dâespace de vie. Cela peut sembler paradoxal. La logique reviendrait Ă dire que plus la camĂ©ra sâattarde dans une zone, plus celle-ci est amĂ©nagĂ©e. Ainsi, lâintroduction pose le cadre de lâhistoire Ă la queue du train mais les personnages ne font que passer briĂšvement dans les wagons rĂ©servĂ©s Ă la haute sociĂ©tĂ©.
Lâautre dĂ©tail qui me chiffonne, câest lâagencement des wagons. Car, mĂȘme en considĂ©rant que les passagers du train ne dorment jamais, les ressources naturelles restent situĂ©es Ă lâarriĂšre. On imagine donc mal des soldats rester en alerte continuellement Ă la queue du train sans faire des allers retour Ă lâavant pour se reposer (mĂȘme sâil nây a rien de plus). Le problĂšme se pose en ce quâil faut nĂ©cessairement traverser chaque wagon pour atteindre les suivants. Imaginez donc une horde de soldats armĂ©s et cagoulĂ©s traverser le wagon classe⊠vive les troubles sur les enfants aprĂšs !
Un autre dĂ©tail nâa pas manquĂ© de mâinterpeller : il rĂ©side en la presque invulnĂ©rabilitĂ© des ennemis. On connaissait ce concept en jeux-vidĂ©os mais dans les films, il sâimpose nĂ©cessairement un minimum de rĂ©alisme. Ainsi lorsque le NĂ©mĂ©sis meurt et que lâon emploie les codes habituels du genre pour lâindiquer au spectateur, on ne le fait pas se relever un quart dâheure plus tard, câest illogique et ce surtout si aucun doute nâĂ©tait permis ! Ce rĂ©veil est encore plus illogique lorsquâil est parfaitement synchrone avec le rĂ©veil dâun autre protagoniste assommĂ© quelques minutes plus tĂŽt. Le chorĂ©graphe a manifestement dĂ» se tromper de porte, une rĂ©surrection nâest pas un flash mob... jusquâĂ preuve du contraire.
Un autre dĂ©tail nâa pas manquĂ© de mâinterpeller : il rĂ©side en la presque invulnĂ©rabilitĂ© des ennemis. On connaissait ce concept en jeux-vidĂ©os mais dans les films, il sâimpose nĂ©cessairement un minimum de rĂ©alisme. Ainsi lorsque le NĂ©mĂ©sis meurt et que lâon emploie les codes habituels du genre pour lâindiquer au spectateur, on ne le fait pas se relever un quart dâheure plus tard, câest illogique et ce surtout si aucun doute nâĂ©tait permis ! Ce rĂ©veil est encore plus illogique lorsquâil est parfaitement synchrone avec le rĂ©veil dâun autre protagoniste assommĂ© quelques minutes plus tĂŽt. Le chorĂ©graphe a manifestement dĂ» se tromper de porte, une rĂ©surrection nâest pas un flash mob... jusquâĂ preuve du contraire.
Le film se rattrape nĂ©anmoins dans sa conclusion en ce que le personnage principal livre ses secrets et se voit expliquer le pourquoi du comment par lâhomme situĂ© Ă la tĂȘte du train. Mais, aprĂšs plusieurs heures de dĂ©roulement linĂ©aire entre avancĂ©es et combats, ces explications sâapparentent Ă un mea culpa de lâĂ©quipe de rĂ©alisation sur ce qui nâa pas pu ĂȘtre dĂ©veloppĂ© dans le film faute de temps. Le spectateur se voit ainsi expliquer la profondeur non dĂ©veloppĂ©e du scĂ©nario avant de subir de plein fouet un final ouvert dâune particuliĂšre briĂšvetĂ©. En ce qui me concerne je suis vraiment restĂ© sur ma faim.
A lâinstar du Transperceneige, le film tourne en rond Ă toute vitesse et en finit par dĂ©railler. Je sais que je vais Ă contre-courant de nombreuses critiques du web mais câest tout du moins lâavis que jâen ai eu aprĂšs visionnage. Jâen suis le premier déçu.
Mais, si jâen juge par le nombre de tomes parus, leurs synopsis et lâexplication finale du film, il me semble que le format « SĂ©rie TV » aurait sans doute Ă©tĂ© plus adaptĂ©.
A lâinstar du Transperceneige, le film tourne en rond Ă toute vitesse et en finit par dĂ©railler. Je sais que je vais Ă contre-courant de nombreuses critiques du web mais câest tout du moins lâavis que jâen ai eu aprĂšs visionnage. Jâen suis le premier déçu.
Mais, si jâen juge par le nombre de tomes parus, leurs synopsis et lâexplication finale du film, il me semble que le format « SĂ©rie TV » aurait sans doute Ă©tĂ© plus adaptĂ©.

