Belgarath le Sorcier vient de raconter la Grande Guerre des Dieux. Ses compagnons restent muets... mais tout n'a pas été dit. Polgara, sa fille, prend la parole pour éclairer ce qui était jusque-là resté dans l'ombre. Nous savions que sa mère, la louve Poledra, n'était jamais réellement morte ; nous apprenons qu'elle a enseigné la magie à Polgara. Nous découvrons l'origine de l'Arbre fantastique, qui semble avoir toujours été là. La sorcière n'a jamais pardonné à son père de l'avoir abandonnée après la "mort" de Poledra, elle nous conte son enfance et son adolescence difficiles, sa souffrance à la mort de sa sœur - l'épreuve dont elle est sortie plus forte. Alors le dieu Aldur, dont les compagnons sont tous disciples, lui confie une mission : veiller sur l'Arendie. C'est dans ce pays déchiré par les guerres civiles qu'elle vit plusieurs siècles et qu'elle connaîtra la trahison...
Polgara la Sorcière
- Le Temps des Souffrances + Les Années d'Enfance (Polgara the Sorceress, 1997)
Fiche de lecture
Les personnages de « La Belgariade » ont lu le récit de Belgarath, mais il est incomplet. Comment la lignée de Riva a-t-elle été cachée au cours des siècles ? Qui était vraiment Beldaran, l'autre fille de Belgarath, la lointaine ancêtre du roi de Riva ? Qui étaient les grands rois légendaires, Cherek, Dras, Algar et Riva lui-même ? Sur l'insistance de la reine de Riva et de sa propre mère, Polgara complète le récit de son père.
Elle raconte sa propre jeunesse, sa relation avec sa sœur jumelle, la fausse disparition de sa mère, l'absence de son père. Belgarath a exposé l'histoire des royaumes, Polgara parle des rois, des reines et des grands personnages. Elle raconte comment, pendant neuf cents ans, elle a caché la lignée de Riva, passant incognito d'un pays à l'autre, ne restant sur place que quelques années. Elle nous relate la grande bataille qui a vu la défaite de Torak et qui a failli voir sa propre défaite à elle. Le rôle méconnu de Poledra est dévoilé.
C'est un récit très touchant, d'une humanité et d'une sensibilité très fortes. L'humour des Eddings est toujours présent, mais il sert de contrepoint à la douleur de Polgara, à sa vie entière de sacrifice, dévouée à sa cause. C'est une histoire particulièrement prenante, qui éclaire d'un jour nouveau tout un pan de la légende, qui humanise les grandes figures du passé, qui donne à penser aux générations futures. « La Belgariade » trouve là sa véritable conclusion, grandiose.
Elle raconte sa propre jeunesse, sa relation avec sa sœur jumelle, la fausse disparition de sa mère, l'absence de son père. Belgarath a exposé l'histoire des royaumes, Polgara parle des rois, des reines et des grands personnages. Elle raconte comment, pendant neuf cents ans, elle a caché la lignée de Riva, passant incognito d'un pays à l'autre, ne restant sur place que quelques années. Elle nous relate la grande bataille qui a vu la défaite de Torak et qui a failli voir sa propre défaite à elle. Le rôle méconnu de Poledra est dévoilé.
C'est un récit très touchant, d'une humanité et d'une sensibilité très fortes. L'humour des Eddings est toujours présent, mais il sert de contrepoint à la douleur de Polgara, à sa vie entière de sacrifice, dévouée à sa cause. C'est une histoire particulièrement prenante, qui éclaire d'un jour nouveau tout un pan de la légende, qui humanise les grandes figures du passé, qui donne à penser aux générations futures. « La Belgariade » trouve là sa véritable conclusion, grandiose.