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Nous, les Martiens | Michel Maillot | 2024

Androïde Blues 2


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 21/04/2024 | Lu 657 fois




Comment appartenir au monde... ?



Illustration @ René Brantonne | Les Sables de Mars (The Sands of Mars, Arthur C. Clarke, 1951) @ 1955 Fleuve Noir
Illustration @ René Brantonne | Les Sables de Mars (The Sands of Mars, Arthur C. Clarke, 1951) @ 1955 Fleuve Noir
... vaste question quand celui-ci peut, soit se laisser apprivoiser, soit se dérober devant notre insistance. Mars la Rouge ne s’en laisse pas conter. Il faut la respecter, la mériter et patienter. Ses secrets, pour se révéler, demandent de se laisser imprégner de toutes ses substances. Ses parfums, ses paysages, les murmures des vents qui la traversent. Et puis il y a le « Dégingandé », Cotzoal. Lui aussi prend le temps du mystère. Le voile se lèvera à l’allure que lui autorisera la planète si elle estime que ses nouveaux occupants la méritent. L’impatience de la jeunesse sera récompensée au terme du voyage, parce que c’est elle qui doit reprendre le flambeau. Mais les révélations ne soulèveront-elles pas des défis encore plus immenses pour les humains, jeunes ou vieux, enfin dignes d’être acceptés par ce monde étrange ?

Cette suite de « Androïde Blues » peut se lire sans qu’il soit nécessaire d’avoir pris connaissance de ce premier texte. Évidemment, des personnages présents ici méritent de faire leur connaissance, si on le souhaite, dans ce qui a précédé.

Bonne lecture !

P.S. Un immense merci à Jean-Michel Archaimbault pour ses relectures et corrections aussi pertinentes qu’indispensables. Et enfin le même pour le Capitaine sans qui ce navire ne maintiendrait pas le Cap de bonne espérance qu’il poursuit sans faiblir.

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Michel Maillot
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💬Commentaires

1.Posté par JEAN-MICHEL ARCHAIMBAULT le 21/04/2024 09:06 | Alerter
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JMARCHAIMBAULT
Hello tout le monde, une fois de plus, Michel nous offre un texte qui "fait du bien" au cœur et à l'esprit, une petite cure de jouvence qui ramène les plus anciens d'entre nous au temps des émerveillements passés et de la découverte de grands classiques qui n'étaient point encore considérés comme tels.
À lire, à savourer, et peut-être à suivre, qui sait...?

2.Posté par Siebella CHTH le 24/04/2024 20:26 | Alerter
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Sieb
Lorsque j'ai abordé cette nouvelle, j'ai choisi d'entrer dans l'univers de cet auteur, et de découvrir le pouvoir de ses mots, de son inspiration, de son style. Saurait-il nourrir ce besoin d'évasion auquel j'aspire, comme de nombreuses personnes aujourd'hui ?
Il y est parvenu et chaque ligne parcourue, encore davantage.

(Je crois que plus je reviens sur le Galion pour découvrir sa belle et riche bibliothèque, plus je retrouve l'envie de lire. Avec cette nouvelle, cet auteur, et tous les autres ici, réussissent à m'émerveiller à nouveau, à me faire sourire, rire ou bien m'émouvoir. Mais surtout, ils me donnent envie de revenir, pour lire et me laisser emporter encore dans de drôles d'aventures.)

Ici, il est impossible de ne pas se projeter dans cette aventure, tant les descriptions sont riches de détails et imagées, tant les personnages sont "vivants", simples mais si attachants, tant l'histoire est passionnante. Au cours des premières pages pourtant, ma curiosité était chamboulée. Je n'avais aucune idée du voyage dans lequel j'avais embarqué. Telle un détective en manque d'une affaire trépidante, j'étais à l'affût des détails qui pourraient m'indiquer la route à suivre, mais le talent de l'auteur a su me berner jusqu'au bout, pour m'amener à un très beau dénouement.

Une nouvelle fascinante et pleine de douceur, qui se dévore comme un gâteau tout juste sorti du four, avec empressement et gourmandise. Alors, n'hésitez pas une seconde et brûlez-vous les doigts s'il le faut, vous ne le regretterez pas.

Mais au fait, il y aura une suite j'espère ? Dites oui, dites oui..

Merci infiniment à l'auteur, pour m'avoir offert un billet pour ce si beau voyage.

3.Posté par éric MARIE le 25/04/2024 09:41 | Alerter
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ATRAVERSLESPACE
Occupé par mon roman en cours d’écriture, je ne me suis pas jeté immédiatement et comme un vorace sur la nouvelle de Michel Maillot. Et pourtant, elle me faisait de l’œil et m’empêchait de me concentrer. Michel m’avait parlé d’une possible suite à ‘’ Androïde Blues ‘’ que j’avais adoré alors … alors au diable, j’ai éteint mon écran pour en allumer un autre.
Ce qu’il y a de bien avec Mr Maillot, c’est que dès les premières lignes, il vous prend par la main et ne vous lâche plus. Mais, c’est quoi cette manie ?
Au début, il pose son décor avec brio et le pas est nonchalant, ensuite le suspens monte et désireux de connaître le dénouement, le pas s’accélère et vous avalez les pages comme un assoiffé jusqu’à la dernière goutte.
Arrivé au point final, vous vous dites : « Comment, c’est terminé ? » Tu pousses le bouchon un peu trop loin Michel.
Beaucoup d’humanité dans ce texte, les personnages sont attachants, les décors majestueux.
Une poésie en prose tournée vers l’espoir et l’avenir. C’est assez rare.
Moi le contemplatif, qu’il me serait agréable d’aller boire une pinte dans cette petite taverne sur Mars. Et pourquoi pas, me taire avec Cotzoal, assis sur une chaise longue.
Merci Michel, pour ce partage.

4.Posté par B BLANZAT le 26/04/2024 10:05 | Alerter
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Blanzat
Voilà ! On en sait désormais bien plus sur la silhouette étrange qui clôturait Androïde Blues. Il s'agit bien d'un indien de Mars, membre du peuple premier, et il me fait l'effet de ces rencontres étrangement familières de Bradbury dans ses Chroniques, malgré l'apparition dickienne de Synthétiques aux cerveaux positroniques. Parmi les références, le "rideau vivant" et la façon dont les héros le traversent me fait penser à une certaine Porte des Étoiles dont notre KapTain est fan...
Mars la Rouge, terraformée à vitesse grand V, de faune et flore réémergentes. J'aime l'idée de l'arche, du sanctuaire, de ce qu'il nous dit sur "notre vaisseau spatial unique" qu'est notre planète. Je glisse ici une citation de Stephen King en 1982 du même calibre : " Nous sommes en train d’épuiser le vaisseau spatial Terre à une telle vitesse que la science et la technologie se détruiront elles-mêmes dans les deux siècles à venir. "
Très belle idée également que la Mens Magna, sorte de souffle qui anime la matière, l'esprit caché dans l'inanimé.
Le charme du texte réside dans les rapports humains, quelle que soit la nature de ceux qui y contribuent, des détails aussi subtils qu'une main qu'on rattrape aussitôt après l'avoir lâchée, pour rassurer.
Je garde enfin cette prière universelle : "Que la nuit soit belle et tranquille et que demain apporte ses offrandes de paix et d'harmonie aux êtres qui se partagent sans toujours le savoir le bonheur de l'existence".
Merci Michel.

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