Recueil, édition 2015
Les Avaleurs de Vide :
Depuis des siècles qu'ils errent dans l'espace, les vagabonds du Trek se sont presque accoutumés à l'immensité interstellaire. Presque. Car l'espoir ne les a pas quittés de découvrir un jour le nouvel Eden qui remplacera le monde que leurs ancêtres ont assassiné : la Terre. La Grande Migration sillonne l'abîme infini, précédée par des éclaireurs, les avaleurs de vide, qui, eux, connaissent l'insupportable vérité...
Deux Ex :
L'esprit d'un prêtre mourant a été téléchargé dans l'ordinateur le plus avancé de son temps, provoquant ainsi un conflit fascinant, divertissant et intellectuellement stimulant entre les divers personnages impliqués dans cette expérience, y compris une papesse à la tête de l'Eglise catholique et un hacker qui préférerait être en train de naviguer sur les mers, pétard à la main...
Depuis des siècles qu'ils errent dans l'espace, les vagabonds du Trek se sont presque accoutumés à l'immensité interstellaire. Presque. Car l'espoir ne les a pas quittés de découvrir un jour le nouvel Eden qui remplacera le monde que leurs ancêtres ont assassiné : la Terre. La Grande Migration sillonne l'abîme infini, précédée par des éclaireurs, les avaleurs de vide, qui, eux, connaissent l'insupportable vérité...
Deux Ex :
L'esprit d'un prêtre mourant a été téléchargé dans l'ordinateur le plus avancé de son temps, provoquant ainsi un conflit fascinant, divertissant et intellectuellement stimulant entre les divers personnages impliqués dans cette expérience, y compris une papesse à la tête de l'Eglise catholique et un hacker qui préférerait être en train de naviguer sur les mers, pétard à la main...
Les Avaleurs de Vide (Riding the Torch, 1974)
Avec cet ouvrage, il s'agit de ma toute première incursion dans la SF de Norman Spinrad, et sincèrement, je ne peux pas dire que j'en ressorte convaincue...
Pourtant, l'univers dépeint - bien très classique - semble intéressant : les humains ont quitté la Terre et sont devenus des vagabonds vivant à bord des vaisseaux agglomérés du Trek. Tout en parcourant l'espace infini, ils sont à la recherche de la planète idéale... En attendant de la trouver, ils se complaisent dans l'oisiveté et la réalité virtuelle. Le personnage principal, qui est détestable à souhait, va alors vivre une expérience unique et inoubliable aux côtés des Avaleurs de Vide, une expérience qui va changer à jamais sa vie et sa vision des choses...
Tout cela semble alléchant, pourtant, je dois dire que le tout manque cruellement de suspens et de rythme. De plus, le style de Norman Spinrad est parfois assez lourd, entre des descriptions interminables qui veulent m'emmener dans un trip qui n'est pas le mien et que je n'ai pas vraiment compris, et des répétitions pas vraiment utiles dont je me serais bien passées.
En fait, c'est seulement après l'expérience vécue par le personnage principal, que j'ai compris que cet ouvrage n'avait pas pour but de raconter une histoire, mais plutôt, d'interpeller le lecteur pour le conduire à une réflexion. C'est à ce moment-là que l'on se rend compte de la richesse du texte de Norman Spinrad. En effet, le contexte et l'aventure vécue par le personnage principal sont secondaires, pour la simple et bonne raison que leur rôle se limite à celui d’un tremplin qui permet à l'auteur de lui laisser la voie libre pour coucher ses idées sur le papier. Mais même si celles-ci sont intéressantes, le développement reste quand même trop long à mon goût.
En conclusion, un récit pas terrible, mais un texte riche en réflexions.
Pourtant, l'univers dépeint - bien très classique - semble intéressant : les humains ont quitté la Terre et sont devenus des vagabonds vivant à bord des vaisseaux agglomérés du Trek. Tout en parcourant l'espace infini, ils sont à la recherche de la planète idéale... En attendant de la trouver, ils se complaisent dans l'oisiveté et la réalité virtuelle. Le personnage principal, qui est détestable à souhait, va alors vivre une expérience unique et inoubliable aux côtés des Avaleurs de Vide, une expérience qui va changer à jamais sa vie et sa vision des choses...
Tout cela semble alléchant, pourtant, je dois dire que le tout manque cruellement de suspens et de rythme. De plus, le style de Norman Spinrad est parfois assez lourd, entre des descriptions interminables qui veulent m'emmener dans un trip qui n'est pas le mien et que je n'ai pas vraiment compris, et des répétitions pas vraiment utiles dont je me serais bien passées.
En fait, c'est seulement après l'expérience vécue par le personnage principal, que j'ai compris que cet ouvrage n'avait pas pour but de raconter une histoire, mais plutôt, d'interpeller le lecteur pour le conduire à une réflexion. C'est à ce moment-là que l'on se rend compte de la richesse du texte de Norman Spinrad. En effet, le contexte et l'aventure vécue par le personnage principal sont secondaires, pour la simple et bonne raison que leur rôle se limite à celui d’un tremplin qui permet à l'auteur de lui laisser la voie libre pour coucher ses idées sur le papier. Mais même si celles-ci sont intéressantes, le développement reste quand même trop long à mon goût.
En conclusion, un récit pas terrible, mais un texte riche en réflexions.
Deux ex (Deus x, 1992)
Je me suis donc lancée dans la lecture de cette seconde histoire, sans rapport aucun avec la première. Mais après quelques dizaines de pages, j'ai décidé de ne pas poursuivre celle-ci, non pas parce que c'est mal écrit ou que l'histoire est mal racontée, c'est juste que le sujet ne m'intéresse pas vraiment...
Je n'abandonne pas pour autant de découvrir d'autres textes de cet auteur, dont j'ai entendu le plus grand bien. J'ai d'ailleurs sur ma pile à lire Les Fortunes de l'Espace, en espérant que cela me plaira mieux.
Je n'abandonne pas pour autant de découvrir d'autres textes de cet auteur, dont j'ai entendu le plus grand bien. J'ai d'ailleurs sur ma pile à lire Les Fortunes de l'Espace, en espérant que cela me plaira mieux.