En 1961, en pleine guerre froide, les Américains déploient des sous-marins nucléaires à portée de Léningrad et Moscou. Pour contrer cette menace, les Russes terminent la construction du sous-marin lance-missiles K-19. L'équipage est soumis à un rude entraînement imposé par le commandant Vostrikov. Les relations de ce dernier avec son second, Polenin, sont mauvaises. Près des côtes norvégiennes, le sous-marin subit une très grave avarie. Coupés du monde, Vostrikov et ses hommes doivent affronter une fuite dans la zone du réacteur avec des moyens dérisoires.
Présentation
J’avais déjà chroniqué le parcours réel et héroïque du capitaine Vassili Arkhipov dans nos cales.
K-19 : Le Piège des profondeurs est une adaptation d’une partie de son histoire. Au cœur de la guerre froide, nous suivons l’équipage du sous-marin soviétique K-19 dans une patrouille à la mer en vue d’éprouver la capacité de la flotte du Nord à passer sous la glace polaire et à assurer une permanence missiles au large des Etats-Unis. Mais le 4 juillet 1961, jour de l’Indépendance américaine, le réacteur du sous-marin fuit en zone radioactive.
***
Si j’ai apprécié les efforts de Kathryn Bigelow pour rendre une ambiance soviétique (par la BO, les décors fascinants), je ne peux cependant pas me détacher des figures de Liam Neeson et Harrison Ford qui ne « font pas » assez russes. En les voyant, je ne peux pas m’empêcher de tiquer en pensant à Han Solo et Qui-Gon Jinn se prendre le bec, entraînant la division de l’équipage à coups de mutineries et de contre-mutineries, rappelant USS Alabama.
Le doublage français n’aide pas à l’immersion (haha) en cela que leurs personnages sont désignés comme « commandant Vostrikov » et « commandant Polenin »… alors que le film conclut (presque) sur le fait qu’à bord d’un navire « Il ne peut y avoir qu’un seul commandant ».
Certains vétérans de la marine soviétique et notamment certains ayant servi à bord du véritable K-19 ont également pu critiquer l’américanisation du film, quand bien même la réalisatrice avoue vouloir montrer que « les Russes aiment aussi leurs enfants » (coucou Sting).
Le reste des acteurs est cependant très crédible et sauve le film : les jeunes marins du compartiment réacteur, le médecin désemparé, l’état-major soviétique inflexible et dévoué au Parti avant tout.
Le film est cependant à ne pas mettre entre toutes les mains : une fuite de réacteur, ça a forcément un impact sur la santé humaine et cela se voit dans la représentation des corps des victimes irradiées, ainsi que des âmes des marins. En cela la photographie autour du réacteur, pièce interdite et Minotaure monstrueux au cœur du labyrinthe, est à saluer.
En somme un film à regarder, mais qui ne s’élève pas au niveau des grands classiques du genre.
K-19 : Le Piège des profondeurs est une adaptation d’une partie de son histoire. Au cœur de la guerre froide, nous suivons l’équipage du sous-marin soviétique K-19 dans une patrouille à la mer en vue d’éprouver la capacité de la flotte du Nord à passer sous la glace polaire et à assurer une permanence missiles au large des Etats-Unis. Mais le 4 juillet 1961, jour de l’Indépendance américaine, le réacteur du sous-marin fuit en zone radioactive.
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Si j’ai apprécié les efforts de Kathryn Bigelow pour rendre une ambiance soviétique (par la BO, les décors fascinants), je ne peux cependant pas me détacher des figures de Liam Neeson et Harrison Ford qui ne « font pas » assez russes. En les voyant, je ne peux pas m’empêcher de tiquer en pensant à Han Solo et Qui-Gon Jinn se prendre le bec, entraînant la division de l’équipage à coups de mutineries et de contre-mutineries, rappelant USS Alabama.
Le doublage français n’aide pas à l’immersion (haha) en cela que leurs personnages sont désignés comme « commandant Vostrikov » et « commandant Polenin »… alors que le film conclut (presque) sur le fait qu’à bord d’un navire « Il ne peut y avoir qu’un seul commandant ».
Certains vétérans de la marine soviétique et notamment certains ayant servi à bord du véritable K-19 ont également pu critiquer l’américanisation du film, quand bien même la réalisatrice avoue vouloir montrer que « les Russes aiment aussi leurs enfants » (coucou Sting).
Le reste des acteurs est cependant très crédible et sauve le film : les jeunes marins du compartiment réacteur, le médecin désemparé, l’état-major soviétique inflexible et dévoué au Parti avant tout.
Le film est cependant à ne pas mettre entre toutes les mains : une fuite de réacteur, ça a forcément un impact sur la santé humaine et cela se voit dans la représentation des corps des victimes irradiées, ainsi que des âmes des marins. En cela la photographie autour du réacteur, pièce interdite et Minotaure monstrueux au cœur du labyrinthe, est à saluer.
En somme un film à regarder, mais qui ne s’élève pas au niveau des grands classiques du genre.
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