
Intégrales
En ce début de trentième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science toute nouvelle, à base de psychologie et de mathématiques, qui lui permet de prédire l'avenir... C'est-à-dire l'effondrement de l'Empire d'ici cinq siècles et au-delà, trente mille années de chaos et de ténèbres. Pour empêcher cette catastrophe et sauver la civilisation, Seldon crée la Fondation.
Fiche de lecture
Fondation est probablement le meilleur cycle de SF de tous les temps.
A la base, c'est un space opera, mais il y a aussi de vastes parties de planet opera. On y parle de technologies futuristes (toujours en amélioration), de politique, de sociologie, d'écologie et de bien d’autres sujets. Il donne le vertige tellement il est profond : il s'écoule 500 ans entre le début et la fin de l'histoire ! En plus, il s'inscrit parfaitement le "mégacycle" d'Asimov qui comporte aussi le cycle des Robots, des romans isolés et des oeuvres écrites par d'autres auteurs en hommage au maître.
Ce que je trouve fascinant également, c'est la profondeur philosophique qu'Asimov a su trouver. Tout le cycle repose sur le concept de la psycho-histoire, une science combinant tous les savoirs humains pour prédire les grandes lignes de l'avenir. A travers ce sujet, Asimov nous interroge sur la liberté individuelle et collective par rapport au déterminisme. Il replacer le cycle dans son contexte : les années 50. A cette époque la philosophie est traversée par une controverse entre structuralisme et existentialisme, soit entre déterminisme et liberté. Le Cycle de Fondation peut être lu comme un dialogue entre ces deux courants, Asimov refusant de trancher puisqu'on trouve des éléments pour ou contre les deux courants.
Bref : dans Fondation tout est bon !
A la base, c'est un space opera, mais il y a aussi de vastes parties de planet opera. On y parle de technologies futuristes (toujours en amélioration), de politique, de sociologie, d'écologie et de bien d’autres sujets. Il donne le vertige tellement il est profond : il s'écoule 500 ans entre le début et la fin de l'histoire ! En plus, il s'inscrit parfaitement le "mégacycle" d'Asimov qui comporte aussi le cycle des Robots, des romans isolés et des oeuvres écrites par d'autres auteurs en hommage au maître.
Ce que je trouve fascinant également, c'est la profondeur philosophique qu'Asimov a su trouver. Tout le cycle repose sur le concept de la psycho-histoire, une science combinant tous les savoirs humains pour prédire les grandes lignes de l'avenir. A travers ce sujet, Asimov nous interroge sur la liberté individuelle et collective par rapport au déterminisme. Il replacer le cycle dans son contexte : les années 50. A cette époque la philosophie est traversée par une controverse entre structuralisme et existentialisme, soit entre déterminisme et liberté. Le Cycle de Fondation peut être lu comme un dialogue entre ces deux courants, Asimov refusant de trancher puisqu'on trouve des éléments pour ou contre les deux courants.
Bref : dans Fondation tout est bon !