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Fondation | Foundation | Isaac Asimov | 1951-1986

Par | 27/10/2011 | Lu 1477 fois


Dans Fondation, tout est bon ! 🖤



Fondation 1 et Fondation 2, intégrales @ 2015 Folio SF | Illustrations de couverture @ Johann Goutard
Fondation 1 et Fondation 2, intégrales @ 2015 Folio SF | Illustrations de couverture @ Johann Goutard
📘 Fondation 1 (Folio SF, 2015)

Sommaire :
- Fondation (Foundation, 1951)
- Fondation et Empire (Foundation and Empire, 1952)
- Seconde Fondation (Second Foundation, 1953)

Grâce à la psychohistoire qu'il a inventée, Hari Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire galactique, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Seule solution pour réduire cette période à mille ans : la Fondation. Mais celle-ci a de nombreux et puissants ennemis...

📘 Fondation 2 (Folio SF, 2015)

Sommaire :
- Fondation foudroyée (Foundation's Edge, 1982)
- Terre et Fondation (Foundation and Earth, 1986)

Hari Seldon a jadis créé la Fondation afin de préserver l'Empire galactique d'une interminable période de chaos. Pourtant, cinq siècles après son établissement, un nouveau protagoniste semble œuvrer dans l'ombre à l'insu de tous. Peut-être tient-il entre ses mains le devenir de l'humanité tout entière...

Note

A ces cinq livres s'en sont ajoutés par la suite deux autres qui prennent chronologiquement place au début de l'histoire : 
 
  • Prélude à Fondation (Prelude to Foundation, 1988)
  • L'Aube de Fondation (Forward the Foundation, 1993)

Fiche de lecture

Fondation est probablement le meilleur cycle de SF de tous les temps.

A la base, c'est un space opera, mais il y a aussi de vastes parties de planet opera. On y parle de technologies futuristes (toujours en amélioration), de politique, de sociologie, d'écologie et de bien d’autres sujets. Il donne le vertige tellement il est profond : il s'écoule 500 ans entre le début et la fin de l'histoire ! En plus, il s'inscrit parfaitement le "mégacycle" d'Asimov qui comporte aussi le cycle des Robots, des romans isolés et des oeuvres écrites par d'autres auteurs en hommage au maître.

Ce que je trouve fascinant également, c'est la profondeur philosophique qu'Asimov a su trouver. Tout le cycle repose sur le concept de la psycho-histoire, une science combinant tous les savoirs humains pour prédire les grandes lignes de l'avenir. A travers ce sujet, Asimov nous interroge sur la liberté individuelle et collective par rapport au déterminisme. Il replacer le cycle dans son contexte : les années 50. A cette époque la philosophie est traversée par une controverse entre structuralisme et existentialisme, soit entre déterminisme et liberté. Le Cycle de Fondation peut être lu comme un dialogue entre ces deux courants, Asimov refusant de trancher puisqu'on trouve des éléments pour ou contre les deux courants.

Bref : dans Fondation tout est bon !



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💬Commentaires

1.Posté par Koyolite TSEILA le 18/08/2012 14:23 | Alerter
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KoyoliteTseila
Après la mort d'Isaac Asimov, des disciples ont écrit d'autres livres sur la Fondation. Selon l'ordre chronologique du cycle, ils se situent entre L'Aube de Fondation et Fondation :

- Fondation en péril, Gregory Benford (Foundation's Fear, 1997)
- Fondation et Chaos, Greg Bear (Foundation and Chaos, 1998)
- Le Triomphe de Fondation, David Brin (Foundation's Triumph, 1999)

C'est dans le recueil Le Second Cycle de Fondation que l'on retrouve ces 3 romans.

2.Posté par Marc FEUERMANN le 09/12/2012 17:29 | Alerter
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Pour moi, ce cycle, avec celui de Dune de F. Herbert, est l'un des meilleurs de toute la littérature SF. On n'a pas fait mieux depuis. Ca commence doucement avec le premier tome qui est un recueil de plusieurs nouvelles qui décrivent les débuts de la Première Fondation. Mais l'histoire s'accélère ensuite avec l'entrée en action de la Seconde Fondation. Le suspens est prenant tout au long du cycle avec une révélation a la fin de chaque livre, et une fin de cycle absolument surprenante.

3.Posté par Christobal COLUMBUS le 20/01/2025 14:49 | Alerter
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ChristoColumbus
L'an 12060 environ. Les humains sont au nombre d'un milliard de milliards et répandus sur d'innombrables planètes à travers toute la galaxie sous le joug de l'immense Empire.
Fervent partisan de sa nouvelle théorie de calcul visionnaire appelée "la psychohistoire", Hari Seldon prédit la chute de cet Empire dans trois siècles. Tentant de convaincre des partisans notamment Gaal Dornick, Seldon est arrêté et jugé devant un tribunal pour tentative de déstabilisation.
Seldon conteste et explique le but de son action : Il sera impossible de sauver l'Empire de sa chute mais veux éviter les mille années qu'il faudra à la civilisation pour s'en remettre. Cette civilisation qui est actuellement en train de délaisser tout intéressement culturel jusqu'à perdre toutes ses connaissances.
La solution : rédiger, archiver et protéger l'Encyclopédia Galactica, un recueil de la totalité des connaissances scientifiques et technologiques afin que la civilisation post-apocalyptique n'ait pas à tout recommencer, à tout réapprendre depuis le début.
Le tribunal tranche et Seldon est exilé sur une petite planète perdue afin de réaliser son projet salvateur...

À l'acquisition de cet ouvrage, on m'avait prévenu de l'éventuelle difficulté de lecture qu'il pouvait représenter. Je dois reconnaitre que cela s'est avéré.

Si le bouquin est rédigé en cinq parties, je dirai plutôt qu'il est divisé en deux tomes plus distincts divisant l'ouvrage en deux moitiés à peu près de même volume.
La première reprend les trois premiers grands chapitres "Les psychohistoriens - Les encyclopédistes - Les maires" et installe vraiment le contexte "géo-stellaire-politique".
Les comparaisons se devinent très vite. L'Empire et sa chute décrits par Asimov fait référence à l'Empire Romain. Il est d'ailleurs très bien expliqué dans l'ouvrage que petit à petit, cet Empire galactique se morcelle en diverses souverainetés planétaires indépendantes. Ce faisant, celles-ci se perdent alors dans la stagnation culturelle et surtout technologique. Très grosse correspondance donc avec l'Empire Romain qui a fini par se morceler également en territoires et royaumes plus petits et n'ayant plus qu'une seule idée, celle de se battre avec ses voisins pour s'étendre à leur tour. Ces même petits royaumes ayant abandonné ces ingénieuses inventions romaines qu'étaient le système routier et les aqueducs.

En parcourant cette première partie où des monarques de planètes convoitent et menacent leurs voisins, je me suis senti comme dans une pé...

4.Posté par Koyolite TSEILA le 21/01/2025 08:13 | Alerter
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KoyoliteTseila
Autant j'ai beaucoup apprécié Le cycle des robots, autant je n'ai pas croché avec Le cycle de Fondation. C'est un cycle dans lequel je n'ai pas réussi à entrer. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé, plusieurs fois même. C'est juste que... je m'ennuie et je finis par lâcher l'affaire. Quoi qu'il en soit, Fondation est à n'en pas douter un grand classique de SF, néanmoins, ce n'est pas celui que je conseillerais d'entrée à qui voudrait découvrir les écrits d'Isaac Asimov.

5.Posté par Jean Christophe GAPDY le 21/01/2025 10:22 | Alerter
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JCGapdy
J'avais absolument adoré et dévoré quand je l'avais lu tout ça (oui, c'était au siècle dernier...), j'ai tenté de le relire durant l'épisode covidien, j'ai laissé tomber après 3 chapitres. Mais bon, j'avoue que j'avais aussi tenté de relire des Franck Herbert (Dune, le cycle des Saboteurs et le Programme conscience), je n'ai pas tenu non plus. Comme quoi...
Alors que le cycle des Robots par contre m'a tenu avec plaisir, lui pas de souci.

6.Posté par Jean-Marc DE VOS le 21/01/2025 10:32 | Alerter
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JMDV
Aaaah Fondation...
On oublie qu'au départ, il s'agit d'un seul livre, un one-shot comme on dit maintenant. Le premier tome se suffit et laisse la place au lecteur pour imaginer la suite. Et ce livre est un recueil de 5 nouvelles.
C'est ce livre qui a créé le classique, et qui montre ce qu'Asimov sait faire de mieux: des nouvelles!
On sent que les deux suivants (composés de novellas ou de romans courts) n'ont pas la même intensité et manquent déjà un peu de souffle, mais l'objectif de Fondation reste là et scotche le lecteur qui veut savoir comment s'achèvera cette saga.
Donc, oui! Fondation est un chef d'oeuvre incontournable. Mais le premier tome seulement.
Et oui, les deux autres méritent aussi le détour, mais on peut s'en passer...

7.Posté par B BLANZAT le 21/01/2025 11:45 | Alerter
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Blanzat
Quand j'ai commencé, tardivement, à combler mes lacunes en SF, le cycle de Fondation a été mon premier classique. Comme souvent quand je lis d'une traite une saga, le glissement d'un livre à l'autre s'estompe. J'ai donc suivi l'ordre chronologie de la narration, pas des publications, et découvert la jeunesse de Seldon, puis ce qu'il advenait de l'Empire. J'ai beaucoup aimé tous les aspects explorés au fil des histoires : la politique, la guerre, la vie sur Trantor et Terminus, les combats spatiaux, tout cela reste très vif dans ma mémoire, ainsi que le style. Asimov le dit lui-même, il n'écrit pas super bien, on voit même qu'il tente des trucs d'un livre à l'autre, des modes de narration différents etc., et pourtant ça se lit tout seul, on passe d'un épisode à l'autre sans s'en rendre compte, peut-être parce qu'il y a quelque chose de sériel malgré le one-shot initial et le fait que chaque nouvel ouvrage est censé être le dernier.
Et il y a la fin, moi qui suis toujours déçu par les fins, qui est superbe : la recherche de la Terre, l'avènement de la loi zéro et le rebouclage final avec les Robots.
Le relirai-je ? Peut-être pas, justement parce que la première lecture était tendue vers cette fin qui reste incertaine jusqu'au bout, parce qu'on veut savoir ce qu'on va y trouver, à la manière de la yellow brick road qui nous mène à Oz. Mais je la recommande encore à toute personne voulant découvrir la SF.

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