Affiche et synopsis
Dans un futur proche, les Ă©motions sont interdites. Chaque individu doit prendre une drogue supposĂ©e rendre les gens plus heureux et plus productifs. John Preston est chargĂ© de veiller Ă l'absorption de cette drogue, jusqu'au jour oĂč il brise sa drogue et se retrouve ainsi submergĂ© par toute une gamme d'Ă©motions. Victime d'un revirement spirituel qui le confronte Ă ses supĂ©rieurs, il mĂšne l'enquĂȘte sur ce nouvel Ă©tat de vie...
Présentation
La citĂ© de Libria fut bĂątie au lendemain de la TroisiĂšme Guerre mondiale. ConsidĂ©rant que la haine, la colĂšre ou la jalousie avaient menĂ© lâhumanitĂ© au bord de lâextinction, les survivants dĂ©cidĂšrent de bannir ces Ă©motions. Il ne suffirait pas de les rĂ©primer pour y parvenir : ces sentiments sont inhĂ©rents Ă lâespĂšce humaine. Un traitement fut donc mis au point : le Prozium.
Ce mĂ©dicament â pour ne pas dire « drogue » â est aujourdâhui obligatoire pour tous les citoyens de Libria, qui en prennent une dose chaque jour. Mais le Prozium ne se contente pas de supprimer les Ă©motions nĂ©gatives et agressives ; elle efface Ă©galement toutes les autres. La joie, le bonheur, etc., ont Ă©galement disparu. Dâailleurs toutes les Ă©motions et tout ce qui pourrait les gĂ©nĂ©rer (livre, poĂ©sie âŠ) sont interdits dans le systĂšme totalitaire de Libria.
Certains citoyens refusent de se conformer Ă ces rĂšgles â des individus, mais aussi un mouvement de rĂ©sistance, quâil faut Ă©radiquer Ă tout prix. DĂ©crits comme « dĂ©viants » par le rĂ©gime, ils sont traquĂ©s sans relĂąche et Ă©liminĂ©s sans autre forme de procĂšs. Ceux qui sont chargĂ©s de cette sinistre besogne, ce sont les EcclĂ©siastes, des soldats Ă lâefficacitĂ© redoutable. Parmi les plus hauts-gradĂ©s de cette Ă©lite, il y a John Preston. Un des meilleurs et des plus efficaces dâentre eux.
PĂšre cĂ©libataire (depuis que sa femme a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e comme dĂ©viantes), il remplit sa tĂąche sans se poser de questions. Jusquâau jour oĂč il doit Ă©liminer son propre coĂ©quipier, Partridge, quâil dĂ©couvre en train de sâĂ©mouvoir Ă la lecture dâun livre de poĂ©sies.
Bien quâil ait exĂ©cutĂ© Partridge sans la moindre hĂ©sitation, John est pourtant, imperceptiblement, affectĂ© par cet Ă©vĂ©nement. Ă tel point que, peu aprĂšs, il laisse tomber sa dose de Prozium. Pas le temps de remplacer la fiole qui vient de se briser. Lâabsence de drogue, la mort de Partridge â il nâen faut pas plus pour que, le lendemain, John dĂ©cide, volontairement cette fois, de ne pas prendre Ă nouveau sa dose.
Peu Ă peu, lâEcclĂ©siaste se met Ă retrouver des Ă©motions, quâil peine de plus en plus Ă taire et Ă cacher. Surtout face Ă son nouveau coĂ©quipier, lâambitieux Brandt, qui se doute que quelque chose ne va pas chez celui quâil admirait en rejoignant les rangs des EcclĂ©siastes.
Pris entre un systĂšme quâil remet dĂ©sormais en question et une rĂ©sistance pour laquelle il Ă©prouve de plus en plus de sympathie, John va devoir agir â vite et bien, comme il lâa toujours fait â car le « PĂšre » (un synonyme plus doux que « FĂŒhrer » ou « Duce ») a dĂ©cidĂ© dâen finir une fois pour toutes avec les dĂ©viants. Tous les dĂ©viants.
Mais John pourra-t-il faire Ă©chouer les plans du rĂ©gime, face Ă une armĂ©e dâEcclĂ©siastes, parmi lesquels Brandt pourrait bien ĂȘtre plus fort que lui ?
Misant sur un slogan qui dĂ©criait la superproduction « Matrix », le film, sorti en 2002, fut un Ă©chec commercial dans les salles. Par la suite, il a fait lâobjet dâun certain culte auprĂšs dâune partie du public, qui apprĂ©cie les thĂšmes (dĂ©nonciation du totalitarisme), son esthĂ©tique (particuliĂšrement soignĂ©e) et les chorĂ©graphies de combats de gun-kata (art martial fictif).
Ce mĂ©dicament â pour ne pas dire « drogue » â est aujourdâhui obligatoire pour tous les citoyens de Libria, qui en prennent une dose chaque jour. Mais le Prozium ne se contente pas de supprimer les Ă©motions nĂ©gatives et agressives ; elle efface Ă©galement toutes les autres. La joie, le bonheur, etc., ont Ă©galement disparu. Dâailleurs toutes les Ă©motions et tout ce qui pourrait les gĂ©nĂ©rer (livre, poĂ©sie âŠ) sont interdits dans le systĂšme totalitaire de Libria.
Certains citoyens refusent de se conformer Ă ces rĂšgles â des individus, mais aussi un mouvement de rĂ©sistance, quâil faut Ă©radiquer Ă tout prix. DĂ©crits comme « dĂ©viants » par le rĂ©gime, ils sont traquĂ©s sans relĂąche et Ă©liminĂ©s sans autre forme de procĂšs. Ceux qui sont chargĂ©s de cette sinistre besogne, ce sont les EcclĂ©siastes, des soldats Ă lâefficacitĂ© redoutable. Parmi les plus hauts-gradĂ©s de cette Ă©lite, il y a John Preston. Un des meilleurs et des plus efficaces dâentre eux.
PĂšre cĂ©libataire (depuis que sa femme a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e comme dĂ©viantes), il remplit sa tĂąche sans se poser de questions. Jusquâau jour oĂč il doit Ă©liminer son propre coĂ©quipier, Partridge, quâil dĂ©couvre en train de sâĂ©mouvoir Ă la lecture dâun livre de poĂ©sies.
Bien quâil ait exĂ©cutĂ© Partridge sans la moindre hĂ©sitation, John est pourtant, imperceptiblement, affectĂ© par cet Ă©vĂ©nement. Ă tel point que, peu aprĂšs, il laisse tomber sa dose de Prozium. Pas le temps de remplacer la fiole qui vient de se briser. Lâabsence de drogue, la mort de Partridge â il nâen faut pas plus pour que, le lendemain, John dĂ©cide, volontairement cette fois, de ne pas prendre Ă nouveau sa dose.
Peu Ă peu, lâEcclĂ©siaste se met Ă retrouver des Ă©motions, quâil peine de plus en plus Ă taire et Ă cacher. Surtout face Ă son nouveau coĂ©quipier, lâambitieux Brandt, qui se doute que quelque chose ne va pas chez celui quâil admirait en rejoignant les rangs des EcclĂ©siastes.
Pris entre un systĂšme quâil remet dĂ©sormais en question et une rĂ©sistance pour laquelle il Ă©prouve de plus en plus de sympathie, John va devoir agir â vite et bien, comme il lâa toujours fait â car le « PĂšre » (un synonyme plus doux que « FĂŒhrer » ou « Duce ») a dĂ©cidĂ© dâen finir une fois pour toutes avec les dĂ©viants. Tous les dĂ©viants.
Mais John pourra-t-il faire Ă©chouer les plans du rĂ©gime, face Ă une armĂ©e dâEcclĂ©siastes, parmi lesquels Brandt pourrait bien ĂȘtre plus fort que lui ?
Misant sur un slogan qui dĂ©criait la superproduction « Matrix », le film, sorti en 2002, fut un Ă©chec commercial dans les salles. Par la suite, il a fait lâobjet dâun certain culte auprĂšs dâune partie du public, qui apprĂ©cie les thĂšmes (dĂ©nonciation du totalitarisme), son esthĂ©tique (particuliĂšrement soignĂ©e) et les chorĂ©graphies de combats de gun-kata (art martial fictif).

