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EXistenz | 1999


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 19/11/2018 | Lu 550 fois






EXistenz | 1999

Affiche et synopsis

Dans un avenir proche, une créatrice de génie, Allegra Geller, a inventé une nouvelle génération de jeu qui se connecte directement au système nerveux : eXistenZ. Lors de la séance de présentation du jeu, un fanatique cherche à la tuer. Un jeune stagiaire en marketing, Ted Pikul, sauve la vie d'Allegra. Une poursuite effrénée s'engage aussi bien dans la réalité que dans l'univers trouble et mystérieux du jeu. 

Présentation

Film vu à l’époque en 1999 et revu il y a peu sur DVD.
 
Cronenberg est un réalisateur que j’apprécie relativement bien. Parmi les films que j’ai pu voir de le lui, je vais citer en vrac : La Mouche, Videodrome, A History of Violence, Scanners, Faux-Semblants, Les Promesses de l'Ombre, Chromosome 3, Dead Zone, Spider, Last night, Resurrection, … 
 
eXistenZ (avec un X et un Z majuscule, il s’agit d’une marque de jeu) est un film dans la veine cronenbergienne, c’est-à-dire des faux-semblants (à la Philip K. Dick parfois, comme j’aime) et une histoire dans l’histoire, avec du sang et des corps ouverts quand ce ne sont pas des dissections pour ne pas dire des vivisections. À la base, il vaut mieux avoir le cœur bien accroché si vous êtes sensible et ne supportez pas certaines scènes parfois un peu gores ou peu ragoutantes. 
 
L’histoire commence dans une salle qui ressemble à une ancienne chapelle. Un groupe de personnes vient tester, sur invitation, le dernier jeu virtuel et immersif de la société Antenna : eXistenZ. Un jeu créé par la grande prêtresse du game-pod Allegra Geller et auquel on peut jouer grâce à des « pods » organiques connectés à vos bioports, implantés à la base de votre moelle épinière. 
 
Problème, un jeune invité, arrivé en retard, sort, malgré le scan subi à l’entrée, une arme organique, faite d’os assemblés, et tire sur Allegra, en criant « Mort à la démone Allegra Geller », avant d’être tué à son tour par les agents de sécurité un peu lents à la détente. C’est la panique ; le responsable de la séance est lui aussi abattu et demande à Ted Pikul de sauver la conceptrice. Ce qu’il fait, un peu perdu et sonné par les évènements. 
 
C’est une fuite bien étrange, car Allegra est convaincue que son game-pod organique a été gravement endommagé par cette attaque et veut absolument rentrer dans le jeu ce qui ne peut se faire qu’avec un partenaire. 
 
À partir de là, tout va devenir complexe. Qui est qui ? Où est la réalité ? Dans quel jeu et avec quelle société joue-t-on ? Quelles sont ces créatures mutantes et synthétiques que l’on utilise pour créer les pods ou pour se nourrir ? 
 
On frôle parfois l’horreur et le gore… pour arriver sur une fin que nombre d’indices laissaient deviner, mais que l’action et la fuite occultent habilement. Mais au fait quel est l'objectif du jeu ? C'est de jouer pour savoir pourquoi on joue... c'est l'avenir... (sic) 
 
Pour ma part, un film que j’avais apprécié et que j’ai revu avec un plaisir amplifié par les acteurs présents. On y retrouve Jude Law, dont j’avais apprécié le jeu dans « Bienvenue à Gattaca » sorti deux ans auparavant et qui a tourné dans « Les animaux fantastiques 2 » (j’aime assez cet acteur jouant le capitaine Sky dans « Capitaine Sky et le monde de demain » ou le docteur Watson dans les 2 « Sherlock Holmes » avec Robert Downey Jr), Jennifer Leigh, vue dans « JF partagerait appartement » et qui est dans « Annihilation » sorti cette année, Ian Holm qui jouait le prêtre dans « Le 5e élément » quelques années plus tôt et qu’on a retrouvé dans le rôle de Bilbot, Willem Dafoe qui jouaient 3 ans plus tôt dans « Le patient anglais » et qui était dans le remake de « Le crime de l’Orient-Express » l’an dernier ou encore Don McKellar qui était dans « Le violon rouge ». 
 
Un film sans aucun temps mort avec des dialogues assez courts et incisifs, des acteurs qui jouent leurs rôles de « personnages de jeu » avec crédibilité ; on se laisse facilement entrainer dans cette histoire tortueuse et fébrile. De ces histoires tordues que j’apprécie, dans laquelle les faux-semblants présentés dénoncent aussi certains aspects de la virtualité et de notre monde actuel. 
 
Je recommande sans souci, en fait à voir si un peu de sang et de tripes ne gênent pas.

JC Gapdy
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