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Doctor Who 245 | Jamais seul | Listen | 2014

03/07/2015
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Le Docteur se serait-il mis au yoga ? En tout cas, le voilĂ  assis en « scribe Â» … sur le toit du Tardis ! Sortant de sa mĂ©ditation, il prononce un mot, un seul : « Ecoutez ! Â» (Listen)
 
De retour à bord, il se lance dans l’une des réflexions propres à sa 12e incarnation.
 
« Pourquoi parle-t-on Ă  voix haute lorsqu’on est seul, alors qu’il n’y personne pour nous entendre ?
Parce que, inconsciemment, on sait qu’on n’est pas seul. Â»
 
Après tout, la nature a engendrĂ© des chasseurs parfaits (telle la lionne), la dĂ©fense parfaite (comme ce poisson qui se gonfle pour pointer des dards mortels vers tout prĂ©dateur), etc. Alors, pourquoi n’y aurait-il pas de « camoufleur parfait Â» ? Pour toute rĂ©ponse, le Docteur constate que sa craie, disparue de son pupitre, vient soudain rouler Ă  ses pieds. Tournant le regard vers son tableau, il y dĂ©couvre un mot : « LISTEN Â» …
 
De son côté, Clara en est à son premier rendez-vous au restaurant avec son charmant collègue, Danny Pink. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela ne se déroule pas comme espéré. Les deux tourtereaux rivalisent de maladresse dans leurs propos, à tel point que Clara (qui a fait l’erreur d’aborder le passé militaire de Danny) quitte la table et le restaurant. Rentrée chez elle, elle découvre la cabine du Docteur dans son appartement. Son ami lui demande son aide, qu’elle accepte de lui fournir, déçue par son rendez-vous raté.
 
Le Docteur lui demande si elle n’a jamais fait ce rĂŞve Ă©trange : on se rĂ©veille en pleine nuit ; tout semble calme. Mais on a l’impression de ne pas ĂŞtre seul. Une impression confirmĂ©e lorsque l’on pose le pied au sol et que l’on sent soudain une main qui vous agrippe la cheville ! En fait, tout le monde a dĂ©jĂ  connu cela, et ce n’est pas un rĂŞve ! Pour le Docteur, nous sommes tous accompagnĂ©s en permanence par une entitĂ© si douĂ©e pour le camouflage que nous ne l’avons jamais remarquĂ©e â€¦ Clara est sceptique, d’autant que le mot « LISTEN Â» semble ĂŞtre de la main du Docteur (qui, rappelons-le, a souvent des trous de mĂ©moire).
 
Le Docteur demande Ă  Clara de poser les mains sur l’interface « tĂ©lĂ©pathique Â» du tableau de bord. Captant les pensĂ©es de l’utilisateur, il permet d’amener le Tardis au moment auquel celui-ci  a pensĂ©. Clara doit rĂ©flĂ©chir Ă  ce moment de son enfance oĂą elle a aussi fait le « rĂŞve Â» dont il vient de lui parler. Malheureusement, perturbĂ©e par la sonnerie de son portable, elle dĂ©vie brièvement ses pensĂ©es vers Danny. A l’arrivĂ©e du Tardis, elle ne reconnaĂ®t pas du tout l’énorme bâtisse devant laquelle ils viennent d’arriver.
 
MalgrĂ© la demande du Docteur de rester Ă  bord (vu le risque « potentiellement catastrophique Â» de rencontrer sa propre version jeune), elle dĂ©cide de le suivre après avoir aperçu un jeune garçon Ă  l’une des fenĂŞtres. A travers les couloirs de ce qui s’avère ĂŞtre un orphelinat, elle retrouve le jeune garçon. Ce dernier se nomme Rupert Pink – en fait, Danny, qui changera son prĂ©nom plus tard. Rupert a une terrible angoisse : quelque chose se cache sous son lit !
 
Pour le rassurer, Clara se glisse sous le lit, bientĂ´t rejoint par Rupert : il n’y a rien ni personne  - Ă  part Clara et Rupert. Mais le soulagement est très bref : au-dessus d’eux, le matelas vient de bouger, comme si quelqu’un – quelque chose ? – venait de s’y asseoir !
 
Prenant tout son courage, Clara Ă©merge de dessous du lit, et constate que quelqu’un (quelque chose ?) se cache sous la couverture. Les tentatives de la jeune femme pour le faire rĂ©agir sont sans succès. Lorsqu’elle accuse la « personne Â» d’être un autre enfant voulant faire une mauvaise farce Ă  Rupert, la forme se lève, tout en restant cachĂ©e sous la couverture. Clara sursaute encore plus quand le Docteur (qu’elle n’avait pas remarquĂ©) lui parle du livre qu’il est en train de feuilleter.
 
Se tournant vers Rupert, le Seigneur du Temps essaie de le rassurer ( ? ) en lui disant qu’avoir peur est aussi une bonne chose, que cela vous donne des forces insoupçonnĂ©es pour fuir ou affronter le danger. Dans l’immĂ©diat, il demande Ă  Rupert et Ă  Clara de tourner le dos Ă  la « chose Â» et de fermer les yeux. A la chose, il promet qu’ils ne vont pas la regarder. La « chose Â» (ou n’était-ce finalement qu’un enfant ?) quitte la pièce sans bruit – et en emportant la couverture.
 
Avant de partir, Clara et le Docteur aident Rupert Ă  placer ses « petits soldats Â» en plastique tout autour du lit, pour protĂ©ger le pĂ©rimètre. Parmi les jouets, Rupert donne le nom de « Dan Â» au chef des soldats. Après avoir plongĂ© l’enfant dans un profond sommeil, le Docteur ramène sa compagne Ă  bord du Tardis.
 
De retour Ă  bord du Tardis, Clara cache au Docteur qu’elle a reconnu Danny dans le jeune Rupert et que ce n’est que parce qu’elle a Ă©tĂ© distraite pendant leur voyage aller que l’interface tĂ©lĂ©pathique du vaisseau les amenĂ©s ici. Alors qu’ils repartent vers le prĂ©sent, Clara demande Ă  ce que le Docteur la ramène juste après qu’elle ait quittĂ© le restaurant. Arrivant directement après son propre dĂ©part, elle et Danny tentent de reprendre leur conversation Ă  zĂ©ro et de corriger ce dĂ©but catastrophique. Mais ce n’est dĂ©cidĂ©ment pas leur jour. Quand Clara l’appelle « Rupert Â», Danny se demande comment elle connaĂ®t son vrai prĂ©nom ; elle ment en disant l’avoir entendu Ă  l’école.
 
Alors que la conversation commence Ă  nouveau Ă  se dĂ©tĂ©riorer, une silhouette en scaphandre apparaĂ®t du fond du restaurant et fait signe Ă  Clara de la rejoindre. Pensant qu’il s’agit du Docteur, elle met fin Ă  la conversation avec Danny et suit ce qu’elle pense ĂŞtre le Docteur jusque dans le Tardis (« parquĂ© Â» dans l’arrière-salle !). Danny en a marre : il quitte le restaurant !
 
A bord du Tardis, Clara a droit Ă  une surprise : quand celui qu’elle a suivi retire son casque, c’est un Danny plus âgĂ© qui se tient devant elle ! … En fait, non : il s’agit d’Orson Pink, probablement un descendant de Danny. Le Docteur est arrivĂ© jusqu’à Orson grâce Ă  la mĂ©moire rĂ©siduelle laissĂ©e par Clara dans l’interface tĂ©lĂ©pathique du Tardis. Orson se trouvait, en fait, bloquĂ© « au bout de l’univers Â» après un essai d’expĂ©dition temporelle qui a manifestement ratĂ©. Au lieu d’avancer d’une semaine dans son propre futur, le malheureux Ă©tait Ă©chouĂ© depuis 6 mois Ă  la fin du temps !
 
ArrivĂ©s tous trois Ă  bord de la capsule temporelle d’Orson, le Docteur tente Ă  nouveau – en vain – d’obtenir de Clara comment le Tardis s’est liĂ© Ă  la lignĂ©e des Pink lors de leurs rĂ©cents voyages. Mais il remarque aussi que l’écoutille de la capsule est scellĂ©e. Cela le ramène Ă  son objectif de dĂ©part : les « camoufleurs parfaits Â». Puisqu’il n’y a normalement plus personne Ă  la fin du temps, ces crĂ©atures – les dernières Ă  avoir survĂ©cu – n’ont plus de raison de se cacher. DĂ©terminĂ© Ă  prouver qu’elles existent, il trouve une excuse (le Tardis doit se recharger) pour passer une nuit Ă  bord de la capsule.
 
Aidant Orson Ă  prĂ©parer ses affaires pour son retour, Clara y trouve le « soldat Dan Â» que le jeune Danny avait choisi comme « chef Â» de ses petits soldats. Le jouet a Ă©tĂ© transmis comme porte-bonheur entre les gĂ©nĂ©rations de la famille Pink. Alors qu’elle lui conseille, une fois rentrĂ©, de ne plus tenter de voyager dans le temps, Orson lui rĂ©pond qu’il ne peut Ă©chapper Ă  un trait caractĂ©ristique de sa famille, qui remonte Ă  l’époque de certaines histoires qu’on raconte Ă  propos de ses arrière-grands-parents ! (Clara et Danny ?)
 
Mais voilĂ  que le soir arrive. Sur le sas, sont apparus les mots : Â« N’ouvrez pas la porte ». Orson les aurait-il Ă©crits ? OĂą bien serait-ce … ? Envoyant ses compagnons dans le Tardis, le Docteur dĂ©bloque le sas, que « quelqu’un Â» se met Ă  ouvrir depuis l’extĂ©rieur. Mais cette ouverture entraĂ®ne une dĂ©compression dans la capsule et le Docteur manque de se faire aspirer Ă  l’extĂ©rieur avant d’être secouru par Orson. Alors que le Docteur a perdu conscience, Clara utilise une nouvelle fois l’interface tĂ©lĂ©pathique pour quitter ces lieux peu rassurants.
 
Les voilĂ  arrivĂ©s dans une grange, en un lieu et Ă  une Ă©poque impossible Ă  dĂ©terminer. Clara explore les lieux et dĂ©couvre qu’un enfant y dort. Mais voilĂ  que deux adultes arrivent, l’obligeant Ă  se cacher sous le lit du gamin ! L’homme se demande pourquoi l’enfant ne veut pas dormir Ă  l’intĂ©rieur (de la maison ?), ce Ă  quoi la femme rĂ©pond que c’est parce qu’il ne veut pas que les autres enfants sachent qu’il pleure.
« Pourquoi pleure-t-il ainsi toute le temps d’ailleurs ? », fait-il.
« Tu le sais bien. Â», rĂ©pond-elle.
 
La conversation se poursuit sur le fait qu’on ne pleure pas Ă  l’armĂ©e (l’homme) et que l’enfant ne veut pas rejoindre l’armĂ©e (la femme). L’homme conclue qu’il n’aura pas plus de chance de rejoindre l’AcadĂ©mie et qu’il ne deviendra sans doute jamais … un Seigneur du Temps ! Clara l’a dĂ©sormais compris : ils sont arrivĂ©s Ă  l’époque de l’enfance du Docteur !
 
Alors que les deux adultes viennent de partir, le Docteur adulte vient de reprendre conscience. Se demandant oĂą est passĂ© Clara, il l’appelle Ă  haute voix. Dans la grange, le jeune Docteur s’assied au bord du lit en entendant l’appel venant du Tardis. Dans un rĂ©flexe, Clara saisit la cheville de l’enfant – comme dans le mauvais rĂŞve Ă©voquĂ© au dĂ©but de l’épisode ! Se rendant compte de la situation, elle prend la parole, pour le rassurer : ceci n’est qu’un rĂŞve. « Tout ira bien. Â», ajoute-t-elle.
 
A bord du Tardis, Orson interroge le Docteur sur ce qu’il a vu au moment oĂą s’est ouverte l’écoutille de sa capsule. Tous deux sont interrompus par Clara avant que le Seigneur du Temps ne puisse rĂ©pondre.Elle insiste pour qu’on en reste lĂ , et que l’on quitte cet endroit et cette Ă©poque sans mĂŞme qu’il aille explorer les lieux. Bien qu’il n’aime guère recevoir des ordres, le Docteur finit par s’exĂ©cuter. Clara, elle, se demande si toute leur aventure, toute la thĂ©orie du « camoufleur Â», le Docteur ne l’a pas bâtie parce qu’il a tout simplement peur du noir !
 
Nous dĂ©couvrons alors ce qui s’est encore passĂ© dans la grange. Alors qu’il s’est recouchĂ© tout en continuant Ă  pleurer, Clara se penche vers le Docteur enfant. Elle sait qu’il a peur. « Mais la peur est un super-pouvoir Â», lui explique-t-elle ; elle vous rend plus rapide, plus intelligent, plus fort. Un jour, il reviendra dans cette grange (en tant que « Guerrier Â», dans « Le jour du Docteur Â»), et, lĂ  aussi, il ressentira de la peur. Mais ce sentiment l’aidera Ă  faire le bon choix. Après encore quelques paroles pour le rassurer, elle lui laisse la figurine du « soldat Dan Â».

Après avoir ramenĂ© Orson Ă  son Ă©poque, le Docteur en fait de mĂŞme pour Clara. Il ne peut empĂŞcher la jeune de le serrer dans ses bras au moment de le quitter, alors qu’il lui a pourtant dĂ©jĂ  dit que cette incarnation n’aime pas de telles manifestations d’affection !!
 
Tandis que Clara retourne chez Danny pour une rĂ©conciliation qui dĂ©bouche sur leur premier baiser, le Docteur semble satisfait de toute cette expĂ©rience. Dans la grange, le jeune Docteur contemple les Ă©toiles tout en regardant la figurine « Dan Â» : ce « soldat en chef Â» si fort qu’il n’a pas besoin d’une arme…

Thierry B.
Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur


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