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Doctor Who 230 | Les Anges prennent Manhattan | The Angels Take Manhattan | 2012

11/02/2013
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New York, les annĂ©es 1930. Dans une ambiance digne des romans noirs, le dĂ©tective Sam Garner est engagĂ© par un certain Mr. Grayle, collectionneur d’art, pour enquĂȘter sur des « statues qui bougent » Ă  Winter Quay, un immeuble Ă  appartements. Lorsqu’il se rend sur place, Garner finit par atteindre une chambre occupĂ©e par 
 lui-mĂȘme ! Ou plutĂŽt une version bien plus ĂągĂ©e, sur le point de mourir de vieillesse. En voulant fuir les lieux, Garner se retrouve sur le toit de l’immeuble. De violents tremblements derriĂšre lui le poussent Ă  se retourner, pour dĂ©couvrir le plus grand de tous les « anges pleureurs », venu se « nourrir » de lui : la Statue de LibertĂ©.

New York, de nos jours. Amy, Rory et le Docteur profitent d’une belle journĂ©e pour organiser un pique-nique Ă  Central Park. Le Seigneur du Temps ne s’est pas aperçu des annĂ©es qui sont dĂ©jĂ  passĂ©es, remarquant Ă  peine qu’Amy porte dĂ©sormais des lunettes de lecture. Lui-mĂȘme s’amuse Ă  lire un roman, une histoire de dĂ©tective nommĂ©e « Melody Malone: Private Detective in Old New York Town ». Avant toute chose, le Docteur arrache la toute derniĂšre page, parce qu’il dĂ©teste les fins. Pendant ce temps, Rory part chercher des cafĂ©s pour ses amis.

Alors qu’ils attendent toujours son retour, le Docteur se fige en dĂ©couvrant que le roman parle de Rory, aux cĂŽtĂ©s du personnage principal. Le mari d’Amy a Ă©tĂ© projetĂ© dans le passĂ© par un Ange Pleureur, et Melody Malone n’est autre que River Song. Dans le passĂ©, cette derniĂšre rĂ©cupĂšre Rory et se rend avec lui chez Mr. Grayle, le mĂȘme qui a « offert » le dĂ©tective Garner Ă  la Statue de la LibertĂ©.

Tentant de les rejoindre, Amy et le Docteur ne parviennent pas Ă  se matĂ©rialiser Ă  l’époque oĂč les attend Rory, comme si des distorsions temporelles forment une barriĂšre infranchissable.

De son cĂŽtĂ©, Grayle enferme Rory dans la cave de sa maison, oĂč des chĂ©rubins (des « bĂ©bĂ©s-anges ») l’attendent. La boĂźte d’allumettes qu’on lui a laissĂ©e ne lui permet que de retarder l’échĂ©ance : les chĂ©rubins finissent par l’envoyer ailleurs. Quant Ă  River, Grayle la piĂšge, la faisant se faire capturer par un Ange qu’il a emprisonnĂ©. La jeune femme a le poignet pris par la crĂ©ature, mais celle-ci est trop affaiblie pour l’envoyer dans le passĂ©.

De leur cĂŽtĂ©, Amy et le Docteur finissent par trouver, dans le roman Ă©crit par River, un moyen de franchir la barriĂšre formĂ©e par les distorsions. En effet, remontant plus loin dans le passĂ©, le Seigneur du Temps laisse un message sur un vase Ming, devenu propriĂ©tĂ© de Grayle en 1930. A son tour, River a laissĂ© un indice dans le roman pour qu’il puisse enfin la rejoindre. Le Tardis se matĂ©rialise chez Grayle, oĂč le Docteur arrive en trombe, tandis qu’Amy se prĂ©cipite dans la cave, pour constater que son mari a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© emportĂ© ailleurs. Ailleurs, en effet, car il n’a pas changĂ© d’époque. Mais la situation n’en est pas meilleure pour autant : il se trouve devant l’immeuble de Winter Quay


Le roman de River est une description dĂ©taillĂ©e des Ă©vĂ©nements qui les attendent. A moins qu’un Ă©vĂ©nement brise le dĂ©roulement, tout ce qui est indiquĂ© dans ses pages se produira inĂ©luctablement, et les derniers titres annoncent des choses terribles : Death at Winter Quay (Mort Ă  Winter Quay) et Amelia's Last Farewell (le dernier adieu d’Amy).

Pendant un bref instant, le Docteur croit que River est parvenue Ă  briser le destin, mais elle a bel et bien dĂ» se casser le poignet pour se dĂ©livrer de l’étreinte de l’Ange Pleureur – comme Ă©crit dans le roman 
 Il utilise un peu de son Ă©nergie de rĂ©gĂ©nĂ©ration pour la soigner, mais il semble dĂ©sormais acquis que tout ce qui se trouve dans les pages du roman constitue un ensemble de points fixes du temps


Laissant Grayle aux mains des Anges Pleureurs, les trois amis foncent à leur tour vers Winter Quay


LĂ , Rory a progressĂ© dans l’immeuble, comme l’avait fait le dĂ©tective Garner, jusqu’à un appartement portant son nom, juste au moment oĂč le trio le retrouve. Mais il est trop tard pour fuir : les Anges Pleureurs sont partout. D’ailleurs, pour Rory, le destin semble tout tracĂ© : dans l’appartement, une version ĂągĂ©e de lui est allongĂ©e dans le lit. Le vieux Rory pousse d’ailleurs son ultime soupir, Ă  peine aprĂšs avoir pu revoir une derniĂšre fois sa femme. Le Docteur en conclut que l’immeuble sert de « ferme » aux Anges Pleureurs : ils y piĂšgent des victimes qu’ils font rĂ©guliĂšrement plonger dans le passĂ© pour se nourrir de l’énergie gĂ©nĂ©rĂ©e, jusqu’à ce que les malheureux meurent de vieillesse.

Mais la fine Ă©quipe n’est pas du genre Ă  s’en laisser compter. Si l’on ne peut fuir vers le bas, il reste le toit. Amy et Rory y arrivent les premiers, tandis que le Docteur et River dĂ©tournent l’attention de leurs ennemis. Mais le toit apparaĂźt ĂȘtre une trĂšs mauvaise solution : la Statue de la LibertĂ© est de retour. Rory rĂ©alise qu’il ne reste qu’une solution : mourir. Mais pas la mort Ă  un Ăąge avancĂ© Ă  laquelle il venait d’assister peu auparavant. Non, la mort immĂ©diate, en sautant de l’immeuble. De la sorte, il brisera ce qui est dĂ©crit dans le roman, crĂ©ant un paradoxe qui effacera tous les Ă©vĂ©nements – et les Anges Pleureurs en mĂȘme temps. Mais Amy n’a pas le courage de pousser son mari en bas de l’immeuble : elle saute avec lui, au moment mĂȘme oĂč leurs amis arrivent sur le toit Ă  leur tour.

L’histoire est réécrite, et tous les quatre se retrouvent dans un cimetiĂšre, dans le New York d’aujourd’hui. Le Docteur est euphorique, mais il leur demande de ne plus jamais faire ce genre de chose. En effet, avec le paradoxe ainsi créé, ce moment de l’histoire est devenu inatteignable, mĂȘme pour lui et le Tardis.

Alors qu’ils s’apprĂȘtent Ă  remonter Ă  bord du vaisseau, Rory est intriguĂ© par une tombe, celle d’un homme portant le mĂȘme nom que lui. Mais il ne remarque pas, derriĂšre lui, un Ange survivant, qui l’envoie vers le passĂ©, sous les yeux horrifiĂ©s d’Amy. Cette derniĂšre, dĂ©sespĂ©rĂ©e, conclut que sa seule chance d’encore retrouver son mari est d’ĂȘtre touchĂ©e Ă  son tour par l’Ange. Le Docteur lui supplie de renoncer Ă  cela : si elle remonte le temps, avec le paradoxe créé, il ne pourra plus les rejoindre. River, elle, s’incline, comprenant le choix de sa mĂšre. Le temps de se retourner et de leur dire adieu, Amy disparaĂźt Ă  son tour.

Sur la tombe apparaĂźt dĂ©sormais les noms de Rory et d’Amy 


Le Docteur est anĂ©anti. River accepte de voyager avec lui, mais seulement de temps en temps. Elle insiste pour qu’il ne voyage pas seul. RĂ©alisant soudain que le roman de River n’a pu ĂȘtre Ă©crit qu’à partir des informations laissĂ©es par sa mĂšre, il se souvient d’avoir arrachĂ© la derniĂšre page de son exemplaire. Fonçant jusqu’à Central Park, il retrouve la page arrachĂ©e, oĂč Amy lui a laissĂ© un mot d’adieu. Rory et elle ont vĂ©cu heureux – et ensemble – pendant de trĂšs nombreuses annĂ©es. Elle lui demande une derniĂšre faveur : qu’il se rende auprĂšs de la jeune Amy (Amelia), celle qui attendait le Docteur dans l’épisode qui marquait leur premiĂšre rencontre, pour lui dire qu'il reviendra pour elle et qu’il l'emmĂšnera alors dans des voyages extraordinaires.

Lors de la toute derniÚre scÚne de l'épisode, la jeune Amelia, qui attend le Docteur dans son jardin, entend le son du Tardis.

Autour de l'épisode

L’adieu dĂ©finitif d’Amy et de Rory, mais ce n’est pas tout Ă  fait la fin...

En effet, un ultime mini-Ă©pisode – nommĂ© « PS » – nous montre Brian Williams, le pĂšre de Rory, qui vient arroser les plantes dans la maison de son fils. On frappe Ă  la porte. Un homme relativement ĂągĂ© lui remet une enveloppe, et demande Ă  attendre qu’il ait lu le courrier.

La lettre est de Rory, qui rĂ©vĂšle Ă  son pĂšre qu’ils ne reviendront plus. Ils sont restĂ©s dĂ©finitivement dans le passĂ©. Mais ils y ont vĂ©cu heureux. Le couple a aussi adoptĂ© un jeune garçon, Anthony, en 1946. L’homme qui lui a remis la lettre n’est autre qu’Anthony Brian Williams, et il est donc son petit-fils – mĂȘme s’il est plus ĂągĂ© que Brian !

TrÚs ému, Brian rejoint Anthony et le serre dans ses bras.

ExceptĂ© quelques images d’archives, ce mini-Ă©pisode de conclusion est constituĂ© uniquement de dessins du storyboard. Les scĂ©naristes avaient Ă©crit une scĂšne qui dĂ©crivait ce qui arrivait Ă  Brian Williams, mais elle n’a jamais Ă©tĂ© tournĂ©e. Devant l’insistance des fans, la BBC fit produire cette version dessinĂ©e, Arthur Darvill reprenant ainsi son rĂŽle pour lire la lettre de Rory.

Thierry B.
Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur


💬Commentaires

1.Posté par Méline le 07/06/2014 12:55 | Alerter
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Il est trop triste cet épisode !

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