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Saison 7

        

Doctor Who | Episode 07.07 : Enfermés dans la toile | The Bells of Saint-John | 2013


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 23/06/2013 | Lu 608 fois






Assis face à une webcam, un homme nous met en garde : quelque chose se cache dans le Wifi ! Un réseau bien précis semble en cause. Alors que l’on découvre le sort de certains qui ont cliqué sur ce lien (au nom imprononçable), celui qui nous a informé, ajoute : « Si vous cliquez sur ce lien, certains accèdent à votre ordinateur ; ils peuvent vous voir. Vous êtes morts dans les 24 heures. Vous vous retrouvez … Je ne sais pas où je suis ! » Le zoom arrière nous fait comprendre que l’intéressé a lui-même été piégé : l’écran où il apparaît est entouré de dizaines, voire de centaines d’autres, enfermant la conscience d’autres victimes du Wifi !

De son côté, désespéré par ses échecs à retrouver Clara Oswald, le Docteur s’est réfugié dans la contemplation, s’enfermant dans un monastère, en Cumbrie (Nord de l’Angleterre), au début du 13e siècle. Il a même peint un tableau de la jeune femme morte à deux reprises ; un portrait accompagné de la phrase : « Run, you clever boy, and remember », cette phrase que Clara avait déjà prononcée lors de leurs deux rencontres. Il est sorti de cette torpeur par les moines, qui lui annoncent que les cloches de St-John (the Bells of Saint-John) sont en train de sonner !

De nos jours, Clara Oswald, « nounou » de deux jeunes adolescents, essaie en vain d’accéder à internet via son portable. Malgré le code d’accès que lui fournit l’un des enfants, elle ne parvient pas à atteindre la Toile. Il faut dire qu’elle n’est pas des plus douées non plus. Seule solution pour elle : le numéro de téléphone du « support » informatique.

Retour au 13e siècle, où le Docteur a galopé jusqu’à une caverne, d’où on entend les « cloches de St-John » - en fait, la sonnerie d’un téléphone (chose rare à cette époque, plusieurs siècles avant que Graham Bell ne l’invente !). Pas n’importe quel téléphone d’ailleurs : celui situé à l’extérieur du Tardis ! Et si le moine qui l’avait prévenu les appelle ainsi, c’est parce que, sur la porte du vaisseau, on trouve un panneau indiquant l’hôpital St-John ! Surpris, le Docteur décroche, pour entendre une jeune femme lui demander de l’aide pour accéder à internet. La jeune femme, c’est évidemment Clara, mais le Docteur ne l’a reconnaît pas, s’étonnant de savoir qui a bien pu lui donner son numéro ! Au moine qui lui demande s’il parle à un démon, le Docteur répond qu’il s’agit d’une femme (apparemment, c’est encore pire pour le religieux, qui se signe en apprenant cela). Ce n’est qu’au moment où Clara retente d’encoder le code d’accès que le Docteur comprend, car en guise de moyen mnémotechnique, elle s’exclame : « Run, you clever boy, and remember. » Mais sa réaction au téléphone fait sursauter la jeune femme, qui se trompe dans l’encodage du mot de passe. Ne sachant que faire, elle clique sur un autre réseau Wifi – le réseau « kidnappeur »…

Ailleurs, une équipe vient de repérer Clara. « Très intelligente, mais pas douée pour l’informatique. », indique un homme. Son interlocutrice, une certaine Mrs. Kizlet, répond de la « télécharger » malgré tout.

Pendant ce temps, localisant son interlocutrice, le Docteur fonce pour la retrouver. Tout heureux, il vient sonner à sa porte … pour se faire rabrouer aussi sec par l’intéressée, qui se demande ce que peut bien lui vouloir un homme déguisé en moine ! Alors qu’il retourne dans le Tardis pour se changer, Clara se retrouve face à une étrange visiteuse, qui ressemble comme deux gouttes à un personnage repris sur la couverture d’un roman lu par l’un des enfants de la maison. Cette apparence n’est qu’une illusion, sous laquelle se cache un étrange droïde – ou plutôt une sorte de téléchargeur mobile, qui projette un rayon vers elle. Revenu devant la porte, le Docteur entend des appels au secours et, armé de son tournevis sonique, force l’entrée. Devant lui, Clara gît au sol, inconsciente, tandis que sur l’écran faisant office de tête du droïde, il la voit en train d’appeler à l’aide. Se saisissant du portable, le Docteur se lance dans une lutte à distance avec ceux qui tentent de s’emparer d’elle. En face, l’équipe de Mrs. Kizlet ne peut que constater les dégâts. Bien plus fort qu’eux, le Docteur parvient à arrêter le téléchargement et à ramener Clara, ajoutant un message à l’attention des agresseurs : la jeune femme est sous sa protection !

Après l’avoir couchée (de retour dans son corps, mais toujours inconsciente) dans son lit, il décide d’examiner l’étrange droïde. Il fait déjà nuit quand Clara se réveille enfin, avant de rejoindre son étrange sauveur à l’extérieur de la maison. Ils sont seuls pour la soirée : les enfants dorment chez des amis, mais leur tranquillité est de courte durée, quand ils aperçoivent un nouveau droïde, camouflé en un passant, avant que l’éclairage public commence à faire des siennes. Au loin toutes les lumières de la ville s’éteignent, tandis que, dans toutes les maisons du quartier, les lumières s’allument les unes après les autres. Ce qui en fait une belle cible pour un avion qui semble soudain pointer du nez vers eux ! Pas le temps de lui expliquer : le Docteur emmène Clara à bord du Tardis, pour repasser la porte du vaisseau dans l’autre sens et se retrouver dans l’avion en perdition ! Tout le monde à bord a perdu conscience (un nouveau coup de Mrs. Kizlet) et c’est de toute justesse que le Docteur parvient à redresser le nez de l’appareil, avant de s’esquiver quand l’équipage reprend enfin conscience.

Clara, logiquement, s’étonne de se retrouver à bord de cet étrange vaisseau – « oui, plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur » – et l’est encore plus en franchissant la porte … pour se retrouver au bord de la Tamise … le lendemain matin ! Une arrivée qui ne passe pas inaperçue auprès des touristes présents; le Docteur fait passer cela pour un tour de magie, ramassant au passage quelques pièces de monnaie, de quoi se payer le petit-déjeuner.

Du côté de Mrs. Kizlet, le « téléchargement » de toutes ces personnes est une « commande » pour un mystérieux client (qu’elle vient de prévenir que l’adversaire dont il lui avait parlé – le Docteur – a fait son apparition). Elle tient son équipe d’une main de fer – à l’aide d’une tablette tactile capable de modifier la volonté de son entourage. C’est ainsi qu’elle fait changer d’avis un de ses adjoints, qui s’inquiétait de la vitesse à laquelle ils kidnappent les gens, au risque de se faire repérer. Maintenant, toute son équipe parcoure le Web, pour retrouver des images de l’étrange cabine bleue. Après une fausse piste, du côté d’Earl’s Court, ils finissent par la localiser … au bord de la Tamise évidemment !

Clara et le Docteur poursuivent leur route – et leur enquête – en prenant place sur une moto, récupérée dans le Tardis. Ce dernier est trop précieux et puissant pour l’emmener en pleine bataille. Pas question de prendre le risque que quelqu’un s’en empare. Les deux compères s’installent à la terrasse d’un café, sur le toit d’un immeuble proche de la Cathédrale Saint-Paul.

Les efforts du Docteur pour localiser son ennemi restent vains, mais le bref passage de sa conscience par le Wifi a changé Clara, qui est devenue un vrai petit génie en informatique. Laissant la jeune femme littéralement jongler avec son portable, le Docteur rentre dans le café pour ramener quelque chose à grignoter. Là, il se retrouve – indirectement – face à Mrs. Kizlet, qui se « connecte » littéralement sur les esprits de plusieurs personne présentes.

Clara, elle, parvient à piéger l’équipe « Kizlet », via leurs webcams et leurs photos sur les réseaux sociaux, où quasi tous ont indiqué leur lieu de travail : The Shard (l’immeuble le plus haut de Londres). Quand le Docteur revient, elle est tout fière de lui annoncer la bonne nouvelle. Mais c’est un piège : devant elle, se tient, en fait, un nouveau droïde téléchargeur qui a pris l’apparence du Seigneur du Temps. Quand ce dernier revient, il est trop tard : Clara a été définitivement téléchargée dans le « nuage de données » que constituent les consciences capturées.

Le Docteur fonce alors jusqu’au Shard, utilisant l’anti-gravité de sa moto pour littéralement rouler sur la façade de l’immeuble ! Arrivant en force, il ordonne à Mrs. Kizlet de libérer Clara. Impossible : on ne peut pas libérer une personne seule. Le Docteur n’a pas dit son dernier mot et, à son tour, piège son ennemie : il est toujours attablé à la terrasse du café, près de Saint-Paul. En face d’elle, se trouve le droïde téléchargeur à son image ! Kizlet est, à son tour, « avalée » dans le « nuage de données » et supplie désormais ses hommes de libérer tout le monde. Ils s’exécutent, « motivés » par la tablette tactile, indirectement aux mains du Docteur.

Tandis que le Docteur laisse Clara, dont l’esprit est revenu dans son corps, le Shard est pris par ses alliés de UNIT. Mrs. Kizlet contacte son client, qui s’avère être la Grande Intelligence, rencontrée dans l’épisode « The Snowmen ». Elle donne l’ordre à Mrs. Kizlet de remettre à zéro la mémoire de toute son équipe. Tous retrouvent l’état dans lequel ils se trouvaient lorsqu’ils ont été recrutés de force – y compris Kizlet elle-même, qui a dû être « assimilée » depuis très longtemps : avec la voix d’une une petite fille, elle demande où sont ses parents !

Le lendemain, Clara voit la fameuse cabine bleue devant sa porte. Montant à bord, elle refuse l’invitation du Docteur à l’accompagner, apparemment parce qu’elle se sent moralement obligée de s’occuper des deux adolescents dont elle est la « nounou ». Mais comme il lui fait comprendre que c’est une machine à voyager dans le temps et qu’elle peut s’absenter aussi longtemps qu’elle le veut et être de retour pour le thé, elle lui dit de repasser le lendemain et qu’elle pourrait alors accepter l’invitation.

« Une dernière chose, Clara. Dans votre livre de chevet, il y avait une feuille d’arbre. » « Ce n’était pas une feuille. C’est la page Un. » Suite à cette réponse, le Docteur décide, avant de venir la rechercher, d’en savoir plus sur le passé de la jeune femme.

Thierry B.
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💬Commentaires

1.Posté par Thierry B. le 24/06/2013 14:08 | Alerter
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ThierryB
A noter que la fausse piste du Tarids, du côté d’Earl’s Court, évoqué dans l'épisode, est un clin d'oeil : c'est, en effet, à cet endroit que l'on trouve le tout dernier exemplaire des vraies cabines de police bleues dans toute la capitale anglaise.

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